Le Vigilant a écrit:
LE VIGILANT
Dossier spécial – Le ValdiskyPremière partie : Les origines de la prétendue « nation » valdiske
Une Histoire falsifiée par les ennemis de la race slave
Des Slaves contaminés par le bacille franc-charpentier révolutionnaire et intermicronationaliste
Un régime criminel et abscond
Entretien avec le professeur Guennadi Kirillovitch Iakovlev, de l’Institut de Panslavologie appliquée.
Professeur Iakovlev, Votre Haute Sapience, vous êtes une autorité de réputation micromondiale en ce qui concerne l’Histoire primordiale de la Russlavie. Que pouvez-vous nous apprendre sur les origines de nos voisins les Valdisks ?
Il est évident que les Valdisks, loin de constituer je ne sais quelle race à part, descendent de colons russlaves partis vers l’est dans les temps obscurs, de la même manière que les Petits-russlaves descendent de colons partis, eux, vers le sud-ouest. Le nier serait aussi ridicule que d’imaginer les Petits-russlaves nier leur identité russlave au profit de je ne sais quelle ascendance mythifiée et fantaisiste. Nous savons, par la Chronique de Pamphletos de Bytance, que des vagues de peuplement séculaires ont progressé de l’ancienne Murasovie vers l’est, pour finir par atteindre l’Orient et la Sibérie orientale où les migrations slaves se sont mêlées aux tribus locales. Il n’y a aucune raison de croire que les vagues de migration slaves se seraient arrêtées comme par magie à l’actuelle frontière russlavo-valdiske ! A l’heure actuelle nous manquons de preuves tangibles, mais je suis sûr qu’une seule mission archéologique en Valdisky suffirait à confirmer l’évidence !
En l’absence de preuve archéologique attestant d’une émigration russslave en actuelle République populaire du Valdisky, de quelles indices disposons-nous ?
Mais notre indice, c’est la réalité observable, tout simplement ! Si l’on veut bien admettre que, en migrant vers l’est, les Slaves ont pu se mêler à des peuples indigènes pour former un substrat ethnique distinct des tribus russlaves, il est cependant hors de doute que la culture de ces éventuels peuplades primordiales a été complètement remplacée par une culture et un langage, et donc, une civilisation, entièrement slaves. Il suffit de regarder les noms et les toponymes répandus au Valdisky ! Qu’est-ce que Novograd, sinon une « ville nouvelle » fondée, précisément, par des colons ?
Et que dire des noms valdisks ? Pavel Gorilov, Dmitri Litovski, Bourikov, Karitchev, qu’est-ce que sont ces noms, sinon Russlaves ? Des Gorilov, des Litovski, on en trouve des dizaines parmi le peuple, en Murasovie ! Quant à « Karamazov », il s’agit de toute évidence d’une corruption du très russlave « Tchernomazov », dans lequel le slave « tcherno » a été remplacé par sa traduction turcose « kara ». Or, des Tchernomazov, il y en avait sur le domaine de mon père, à l’époque du servage, et je peux vous dire qu’ils étaient tous bien russlaves.
Il en va de même en matière linguistique, le Valdisk étant, de toute évidence, un sous-dialecte russlave : c’est la raison pour laquelle le régime valdisk a interdit la lecture à son peuple : car en l’absence d’une réelle culture littéraire et scientifique, la seule littérature présente y est d’origine russlave.
Comment expliquer, dès lors, que les Valdisks se considèrent comme entièrement distincts de la grande famille des peuples russlaves ?
Déjà, votre affirmation est erronée. Dans le peuple prédomine la coexistence pacifique d’une identité russlave et d’une appartenance valdiske, de la même manière qu’un Oudmourte ou un Murasovien se considère à la fois Russlave et habitant de sa province, avec son identité locale. La promotion de l’identité « valdiske » comme anti-russlave et exclusive de toute autre appartenance est une construction sociale artificielle imposée au peuple par la propagande et la terreur.
En effet, la raison de cette hallucination collective trouve sa source dans le régime politique qui règne à Maskva : le merksisme-luninisme révolutionnaire franc-charpentier dans sa forme la plus sanguinaire et la plus radicale : parti unique, vérité d’Etat, propagande constante, purges massives, climat de terreur perpétuelle, censure, destruction de la religion… Depuis leur accession au pouvoir, les merksistes-luninistes valdisks ont traité leur peuple comme une expérience de laboratoire, dont le but, conformément au cahier des charges imposé par l’Intermicronationale franc-charpentière, est de spolier les Valdisks de leur identité et de leurs racines pour en faire des esclaves sans âme ni conscience, parfaits soldats décérébrés au service d’une idéologie totalitaire et brutale qui vise rien de moins que la destruction de la civilisation dans le Micromonde.
Ainsi, le pouvoir violetiste (c’est-à-dire merksiste-luniniste) a poussé à la rééducation de son propre peuple, imposant l’identité « valdiske » comme exclusive et réprimant sans pitié toute voix dissonante. Un pistolet franc-charpentier braqué sur la Sibérie, voilà ce que les forces occultes entendent faire du Valdisky !
Pourtant, selon vous, les merksistes valdisks sont plus proches de la Russlavie qu’ils ne veulent bien l’admettre…
Oui, c’est assez évident. Il suffit de voir que V.T. Medjelev, merksiste russlave bien connu, est cité comme modèle de la République populaire du Valdisky. J’y vois le signe clair que Medjelev, qui a quitté le sol russlave depuis 1911, se cache en réalité à Maskva, où il anime la politique impérialiste du Parti Violetiste à l’encontre de la Russlavie. Il est manifeste que le Valdisky est devenu un refuge et une base-arrière pour de nombreux merksistes et dissidents russlaves, qui l’utilisent pour déstabiliser notre pays et y préparer la révolution. Ces merksistes russlaves cohabitent avec l’habituel ramassis d’étrangers et d’intermicronationalistes qu’attire toujours l’idéologie merksiste-luniniste.
Il suffit de voir la politique menée par le Valdisky à notre égard en 1914-1915 : soutien à la révolution en Sibérie, aide militaire aux menées séparatistes en Transvalachie, propagande anti-slave, etc. : il est évident que, partageant la même langue et la même culture, les dirigeants valdisks entendaient inféoder tout ou partie de la Russlavie à leur idéologie sanguinaire. S’ils avaient réussi, on aurait sans doute vu la propagande valdiske opérer un virage à 180 degrés typique des régimes totalitaires, et du jour au lendemain on nous aurait expliqué que les Russlaves sont en fait des Valdisks qui s’ignorent !
La situation est donc très sombre. Comment faire, professeur, pour normaliser nos relations avec nos frères valdisks ?
A l’heure actuelle, l’important est de maintenir le dialogue ouvert avec le Valdisky, même si cela signifie discuter avec un régime haineux et pervers à la solde de nos ennemis les Franc-charpentiers. Il faut trouver le moyen d’établir un canal de communication avec la société valdiske, par exemple par le développement d’initiatives culturelles, littéraires ou académiques : la culture est la nourriture de l’âme, et les Valdisks en sont tellement dépourvus !
Par ce biais, peut-être parviendrons nous à conduire pacifiquement le régime valdisk vers moins de cruauté et plus de bienveillance envers ses propres citoyens, nos frères russlavo-valdisks.
Pour aller plus loin:
Pamphletos de Bytance, Res Gestae Gentorum Russlavorum
P.P. Petchorine, Dits et légendes de Sibérie, Murasibirk, 1828
L.I. Ostromourov, Oikoumené bytanzine et Russlavski Mir: convergences et universalité, Gornograd, 1889
G.K. Iakovlev, Franc-charpenterie et Russlavophobie, Gornograd, 1901
F.H. von Grubenfeldt, Sur certains tumuli de Sibérie orientale, Treste, 1912
A suivre : Deuxième partie – Au cœur des ténèbres
Dans la deuxième partie de notre dossier spécial sur le Valdisky, notre envoyé spécial nous présentera un rapport d’investigation sur le terrain, si, bien entendu, il revient en vie de son incursion en République populaire.
Dernière édition par Priap Rioumine le Dim 7 Jan 2018 - 11:43, édité 1 fois