Titre original : Meurtres et solitude
Réalisation : Velga Krasinski
Scénario : Velga Krasinski
Acteurs principaux :
Henrik : Jonas Josnet
Ursula : Olga Mortiz
Le policier : Klavan Raab
Pays d'origine : Grand Royaume de Livadia
Genre : Polar
Durée : 72 minutes
sortie : 2020
Budget : 6 millions de livs.
Trois ans après "Le meilleur des mondes", la grande réalisatrice livadienne Velga Kravinski revient avec "Meurtres et solitudes" dans ce genre qu'elle excelle: la nouvelle à chute où les amants se laissent éblouir par le mirage d'une vie meilleure. Le film a connu un succès relatif, du fait de la guerre civile, néanmoins, il a été très vu en zone nationaliste où vit la réalisatrice. Toutefois, le film, comme son époque, est plus sombre. On est loin de l'amour tendre et naïf du "meilleur des mondes". Ici, l'amour pousse au meurtre, les personnages sont durs, et la destinée des personnages absurdes. Comme le conflit livadien ?
Synopsis :
Ludmilla, 1974.
Henrikt Podolski est le dernier homme que l'on soupçonnerait de vouloir tuer sa femme Ursula. A presque quarante ans, c'est le prototype du bon citoyen : résident du quartier chic de Falkenberg, membre de la Chambre de Commerce, il fait également partie de deux associations caritatives et de l'Athletic Club… où il n'a pas mis les pieds depuis cinq ans.
En apparence, les Podolski forment un couple heureux. Seulement Henrik, lorsqu'il est seul dans son bureau d'expert-comptable ressent un vague creux dans son estomac en songeant à la monotonie de sa vie. Généralement, la sensation passe assez vite pour revenir brutalement le soir lorsqu'il retrouve sa femme, qui, après onze ans de mariage ne l'écoute jamais.
Vient le jour où dans les prospectus qui jonche son bureau, il tombe sur une petite annonce d'un site de rencontre où une « jolie blonde aux yeux noisette » cherche un homme car elle « meurt d'envie d'avoir quelqu'un à qui parler. »
Henrik, le cœur battant, se reconnaît dans cette dernière phrase et s'empresse de la contacter. Une relation épistolaire s'engage. Lena est belle, elle est jeune, elle rêve de voyager et de visiter les belles villes et les beaux musées du Nord. Elle a l'âme romanesque et s'ennuie à mourir dans son emploi de conseillère fiscale.
Henrik tombe amoureux. Il se présente comme s'appelant Lev, se fait écrivain et promet à la belle de l'emmener à Allancia et à Whilelstaufen. Sa propre femme étant toujours aussi ennuyeuse, la tromper ne pose en lui aucun remords, mais ils restent prudents. Les deux amants s'écrivent toujours à leur bureau. Néanmoins, son épouse reste une gêne, elle l'empêche de commencer cette nouvelle vie, cette vie que Lena et lui se sont promis.
Cet amour empêché conduit Henrik à une irrévocable conclusion : Ursula doit disparaître. Hélas, on ne s'improvise pas tueur du jour au lendemain. Aussi, un jour, profitant de la présence à un dîner de son beau-frère, un râleur impotent et imbuvable, Henrik décide d'empoisonner sa femme à l'arsenic. Il ne suffit que de verser quelques gouttes dans son verre.
Le dîner commence. Ursula apporte à ses convives trois verres de vin qu'elle distribue soigneusement. Henrik verse discrètement quelques gouttes d'arsenic dans le verre de sa femme, sitôt son dos tourné.
Alors qu'on s'apprête à lever les verres, la bonne conscience d'Henrik le rattrape. Subitement, il réalise l'horreur de ce qu'il prépare. Vite, il envoie sa femme en cuisine et invertit leurs verres. A son retour, ils trinquent et Henrik feint de renverser son verre ce qui rend Ursula furieuse.
Quelques heures plus tard, Henrik est pâle comme la mort dans son salon. A ses pieds git sous un drap le corps de sa femme. Il ne comprend pas.
Son ami policier Fredrik, lui tapote l'épaule.
- Il va te falloir beaucoup de courage, vieux. Tu m'as bien dit qu'elle avait bu ton verre ? Hé bien, je suis au regret de t'annoncer qu'elle voulait t'assassiner. Elle avait piégé ton verre à l'arsenic. Elle voulait te tuer. N'est-ce pas qu'elle était furieuse quand tu as renversé le tien ?
- Mais pourquoi … ?
- Elle avait une double vie et un amant.. Nous avons trouvé ça dans sa chambre.
Et sous les yeux éberlués d'Henrik, le policier sort une liasse de lettres. Des lettres d'un certain Lev à une certaine Lena.
- Elle voulait quelqu'un à qui parler... dit simplement Henrik.
Henrikt Podolski est le dernier homme que l'on soupçonnerait de vouloir tuer sa femme Ursula. A presque quarante ans, c'est le prototype du bon citoyen : résident du quartier chic de Falkenberg, membre de la Chambre de Commerce, il fait également partie de deux associations caritatives et de l'Athletic Club… où il n'a pas mis les pieds depuis cinq ans.
En apparence, les Podolski forment un couple heureux. Seulement Henrik, lorsqu'il est seul dans son bureau d'expert-comptable ressent un vague creux dans son estomac en songeant à la monotonie de sa vie. Généralement, la sensation passe assez vite pour revenir brutalement le soir lorsqu'il retrouve sa femme, qui, après onze ans de mariage ne l'écoute jamais.
Vient le jour où dans les prospectus qui jonche son bureau, il tombe sur une petite annonce d'un site de rencontre où une « jolie blonde aux yeux noisette » cherche un homme car elle « meurt d'envie d'avoir quelqu'un à qui parler. »
Henrik, le cœur battant, se reconnaît dans cette dernière phrase et s'empresse de la contacter. Une relation épistolaire s'engage. Lena est belle, elle est jeune, elle rêve de voyager et de visiter les belles villes et les beaux musées du Nord. Elle a l'âme romanesque et s'ennuie à mourir dans son emploi de conseillère fiscale.
Henrik tombe amoureux. Il se présente comme s'appelant Lev, se fait écrivain et promet à la belle de l'emmener à Allancia et à Whilelstaufen. Sa propre femme étant toujours aussi ennuyeuse, la tromper ne pose en lui aucun remords, mais ils restent prudents. Les deux amants s'écrivent toujours à leur bureau. Néanmoins, son épouse reste une gêne, elle l'empêche de commencer cette nouvelle vie, cette vie que Lena et lui se sont promis.
Cet amour empêché conduit Henrik à une irrévocable conclusion : Ursula doit disparaître. Hélas, on ne s'improvise pas tueur du jour au lendemain. Aussi, un jour, profitant de la présence à un dîner de son beau-frère, un râleur impotent et imbuvable, Henrik décide d'empoisonner sa femme à l'arsenic. Il ne suffit que de verser quelques gouttes dans son verre.
Le dîner commence. Ursula apporte à ses convives trois verres de vin qu'elle distribue soigneusement. Henrik verse discrètement quelques gouttes d'arsenic dans le verre de sa femme, sitôt son dos tourné.
Alors qu'on s'apprête à lever les verres, la bonne conscience d'Henrik le rattrape. Subitement, il réalise l'horreur de ce qu'il prépare. Vite, il envoie sa femme en cuisine et invertit leurs verres. A son retour, ils trinquent et Henrik feint de renverser son verre ce qui rend Ursula furieuse.
Quelques heures plus tard, Henrik est pâle comme la mort dans son salon. A ses pieds git sous un drap le corps de sa femme. Il ne comprend pas.
Son ami policier Fredrik, lui tapote l'épaule.
- Il va te falloir beaucoup de courage, vieux. Tu m'as bien dit qu'elle avait bu ton verre ? Hé bien, je suis au regret de t'annoncer qu'elle voulait t'assassiner. Elle avait piégé ton verre à l'arsenic. Elle voulait te tuer. N'est-ce pas qu'elle était furieuse quand tu as renversé le tien ?
- Mais pourquoi … ?
- Elle avait une double vie et un amant.. Nous avons trouvé ça dans sa chambre.
Et sous les yeux éberlués d'Henrik, le policier sort une liasse de lettres. Des lettres d'un certain Lev à une certaine Lena.
- Elle voulait quelqu'un à qui parler... dit simplement Henrik.