Jacques Bont : Bons baisers de Turcosie
Genre : Action
Synopsis :
Jacques Bont est un agent des services très secrets de la Francovie.
Un peu en retrait ces derniers mois, on lui confie une mission, semble-t-il annexe qui est de surveiller des pirates s'étant installés dans des îles de l’Orion insulaire.
Très vite, il y découvre que la plupart de ces derniers sont bien mieux organisés qu'il ne le pensait et surtout bien mieux armés.
Voulant trouver qui sont les commanditaires et les financiers de ces mouvements, il se rend à Sorabe d'où viennent la plupart des mercenaires concernés.
Là-bas l'attend un informateur en qui il est très proche. Son amant, le capitaine Max Jersey.
Obtenant un rendez-vous avec le sorabe pour l'interroger, celui-ci se transforme rapidement en nuit torride.
Au petit matin, Jacques accéléra la cadence afin d'obtenir les informations voulues.
Essayant d'éviter de répondre, d'abord en disant qu'il ne savait pas puis en refusant, Jersey céda finalement et révéla que les mercenaires étaient engagés par un nouveau autoconsacré Grand-Visir turcose dénommé Rachid Al-Tatami dont le but était comme toujours d'attaquer Avaricum.
L'agent francovar perplexe sur cette révélation pensait à un mensonge, car les turcoses n'avaient en rien les capacités de financer autant de mercenaires. Aucune population des terres grises ne pouvait le faire. Seuls un très riche particulier ou un État pouvaient se le permettre. Pourtant Jersey confirma ses dires en précisant qu'il avait lui-même été engagé à un prix record lui permettant de prendre sa retraite.
Pendant que le francovar digérait l'information, le turcose sortit de la chambre prétextant préparer à manger dans la cuisine.
Jacques tiqua, car ce n'était pas du tout dans les habitudes du capitaine.
Il s'habilla prestement et fit une boule dans le lit afin de faire croire qu'il continuait d'y dormir avant de sortir par la fenêtre et de monter sur le toit.
Jersey revint dans la chambre, accompagné de 4 de ses pirates armés de pistolets qui tirèrent sans sommation dans les draps du lit.
Bont avait eu raison de se méfier depuis le début de leur relation, ils avaient analysé l'homme qu'il avait jugé méchant, mais particulièrement important pour obtenir des informations si bien qu'il avait créé une réelle relation avec lui.
En tout cas, cela ne faisait que renforcer le fait que Jersey lui avait dit la vérité juste avant de tenter de le tuer.
Le francovar ne laissa pas sa tentative de meurtre rester impuni et arriva par la porte pour tirer à son tour sur le groupe.
3 pirates furent tués, mais Jersey parvint à se sauver et à appeler le reste de ses partisans, forts nombreux et très bien armés, le sorabe ayant déjà dépensé son argent visiblement.
Prenant la fuite, Bont fut poursuivi par le groupe, mais heureusement l'agent francovar parvint à s'enfuir en prenant un des nombreux bateaux qui quittait le port.
Prévenant sa hiérarchie, cette dernière l'envoya en tant qu'agent de liaison à Avaricum où un responsable des services de contre-espionnage avarois le remercia de son intervention et précisa qu'Avaricum serait attentive à l'affaire et mobiliserait sa flotte pour combattre les hallawites.
Alors qu'il allait partir du pays pour se rendre à Micropolia avant surement de tenter d'infiltrer un équipage pirate pro-turcose, Bont fut de nouveau attaqué par surprise cette fois-ci par 3 individus en civil près d'une falaise bordant la mer d'Ylesia où il devait prendre un bateau.
Profitant de sa formation, Bont parvint à se sortir du traquenard et à abattre deux des attaquants avant d’être forcé de se battre à main nue contre le dernier qu'il parvint à vaincre avec grande difficulté, visiblement formé lui aussi.
Les fouillant il découvre qu'ils s'agissaient certainement d'agent avarois.
Pourquoi les services secrets avarois essayaient-ils de le tuer ?
En réfléchissant à la question, il ne remarqua pas qu'il y avait un quatrième agent qui lui tira dans le ventre.
Bont tomba de la falaise dans la mer.
Il se réveilla plus tard dans une piteuse chambre.
Il reconnut immédiatement son sauveur.
Il s'agissait de 15, un agent de zone des services secrets francovars.
Les agents de zone étaient des agents qui étaient chargés d'aider les agents de liaison dans leur mission.
La plupart du temps, il s'agissait de donner des informations, aider à obtenir de faux papiers ou dans les cas critiques jouer le rôle de gardien de prisonnier en attendant une exfiltration.
15 (les agents de zone avaient toujours des chiffres comme pseudonyme) était affecté à Avaricum depuis des années.
15 lui expliqua qu'il surveillait le départ de Bont comme devait le faire tout agent de zone depuis son mini sous-marin personnel, une création de sa part.
Il fut le premier surpris de cette attaque aussi soudaine et importante, mais heureusement Bont était tombé dans la mer et 15 parvint à le sauver.
Bont essaya d'obtenir d'autres informations et 15 lui prévint que le gouvernement et l'armée avaroises n'avaient en rien réagi à son annonce d'une attaque imminente turcose.
Vraisemblablement, le responsable que Bont avait rencontré n'avait pas prévenu sa propre hiérarchie.
Bont ne comprenait pas très bien tout cela, mais demanda à 15 de lui rendre un dernier service avant de repartir vers Micropolia ce que 15 accepta avec un sourire.
Il fallait profiter que ses ennemis pensent qu'il était mort.
Prévenant son chef de ce possible double-jeu avarois, Bont fut envoyé comme prévu sur une ile insulaire d'Orion pour infiltrer un équipage pirate pour continuer d'espionner de l’intérieur en attendant les ordres.
L'énorme flotte s'élança vers Avaricum avec Bont en bon moussaillon infiltré.
On pouvait y dénombrait des vaisseaux turcoses, des pirates sorabes, mais aussi des mercenaires noddiens et d'autres que Bont n'avait pas su identifier.
Juste avant de partir, Bont avait reçu des ordres clairs, il devait assassiner Al-Tatami sur le vaisseau amiral. Son décès entraînerait la fin de l'expédition.
La Francovie avait en effet décidé de ne pas intervenir militairement, cela aurait mis fin au rêve turcose mais le gouvernement ne souhaitait pas se faire un ennemi aussi dangereux, capable de se lancer dans une éternelle guerre contre Micropolia. Avaricum se retrouvait donc officiellement seul, mais les francovars ne voulaient pas que ce genre de pirate s'installe près de leur territoire.
Lorsque la flotte arriva sur place, elle engagea le combat contre la flotte avaroise venue à sa rencontre.
Les combats étaient violents et les morts se comptaient par centaines.
Entre les tirs de boulets, Bont parvint à passer de bateau en bateau pour s'approcher du vaisseau amiral.
Ce dernier était partiellement détruit, Bont pouvait voir Al-Tatami crier ses ordres à ses soldats en panique.
Cependant, les avarois ne semblaient pas en mesure de l'atteindre.
Bont était parvenu sur le bateau le plus proche du vaisseau-amiral et au moment où il comptait se rendre sur le navire du chef turcose, un homme le bloqua dans sa tentative. Max Jersey.
- "Comme on se retrouve chéri", moqua le sorabe.
Bont essaya de convaincre son ancien amant de le laisser passer ce que le capitaine sorabe refusa.
Une prime exceptionnelle l'attendait en cas de victoire et il ne la laisserait pas passer.
Les deux hommes commencèrent un combat au sabre, Bont avait en effet été obligé de ne pas prendre son pistolet personnel pour intégrer la flotte. Quant à Jersey il semblait avoir tiré toutes ses balles tout comme ses hommes qui se battaient avec les avarois qui avaient envahi le pont.
Le combat était équilibré, mais Jersey parvint à vaincre le francovar.
Se retrouvant par terre et à la merci du sabre du sorabe, Bont eut la chance de voir un fusil avarois lui tomber entre les mains.
Il remercia par la pensée le cadavre du monarchiste tombé pour son Empereur.
Bont visa le sorabe pour l’arrêter. Jersey était dégoûté mais cela ne l'empêcha pas de rire et de continuer de menacer le francovar avec son sabre : "tu ne tireras pas".
Bont menaça de plus en plus le sorabe qui ne bougea pas d'un pouce.
Après plusieurs longues secondes, Bont baissa son bras.
Il ne se sentait pas d'abattre cet ancien amant et encore moins après avoir eu la chance de survivre quelques instants auparavant. Il se sentait faible d'esprit, loin de ce que l'on attend d'un agent, mais c'était plus fort que lui.
Soudain une secousse bouscula le bateau qui fut rentré dedans par un autre navire.
Les hommes tombèrent sur le parquet et Bont lâcha son fusil qui dégringola vers Jersey.
Celui-ci n'hésita pas et prit l'arme à feu dans ses mains en riant de plus belle.
Visant à son tour Bont, il insulta sa couardise, lui répétant qu'il aurait du tirer.
Au moment où tout semblait perdu pour Bont, une énorme explosion retentit.
L'explosion balaya la moitié du bateau et la déflagration atteint Jersey qui s’effondra mort sur le coup.
Bont se releva en ayant compris en voyant un petit périscope sortir de l'eau.
15 était intervenu avec son mini sous-marin.
Bont sauta sur le vaisseau amiral, partiellement touché par l'explosion pour mettre fin à sa mission.
Les protecteurs du Grand-Visir étaient déstabilisés par tout ce qui se passait et Bont parvint avec le fusil récupéré sur le cadavre de Jersey à abattre le turcose d'une balle dans la tête.
Cette fois il n'hésita pas, Al-Tatami n'était en rien un véritable turcose digne de ce nom, il n'utilisait que le pouvoir et la religion pour dominer et sa cruauté était sans limites.
Dès que les partisans turcoses apprirent sa mort, la flotte se divisa et les mercenaires prirent la fuite.
Bont se rendit aux avarois et fut présenté à l'Amiral qui dirigeait la flotte impériale.
Le chef de guerre avait rassemblé l'élite militaire du pays.
Le dernier acte de la mission de Bont se déclencha.
L'Amiral ordonna l'arrestation du responsable des services secrets qui avait envoyé des hommes pour tuer Bont.
Le gouvernement avarois avait été prévenu par 15 de la trahison d'une partie de leurs agents. Le francovar connaissait les noms des véritables patriotes qui sauraient éviter de faire fuiter le fait que Bont était vivant.
Les avarois s'étaient engagés à fournir en échange les informations de l'interrogatoire à la Francovie en signe de bonne amitié entre deux voisins respectueux.
En effet, la question du financement de Al-Tatami n'était pas réglée et intéressait la Francovie.
Il était évident qu'il y avait un commanditaire qui n'hésitait pas à financer des actions militaires aux portes de la Francovie et cela inquiétait les ténors de Micropolia.
Ces derniers avaient décidé de sacrifier la piste la plus prometteuse (Al-Tatami lui-même) pour sauver ses relations avec Avaricum, mais espéraient que le même commanditaire était derrière la corruption des agents avarois.
Bont comptait que tout cela se règlerait.
En tout cas, il profita de vacances offertes par le gouvernement avarois pour enlacer deux jolies krasslandaises et trois zollernoises ...
Un peu en retrait ces derniers mois, on lui confie une mission, semble-t-il annexe qui est de surveiller des pirates s'étant installés dans des îles de l’Orion insulaire.
Très vite, il y découvre que la plupart de ces derniers sont bien mieux organisés qu'il ne le pensait et surtout bien mieux armés.
Voulant trouver qui sont les commanditaires et les financiers de ces mouvements, il se rend à Sorabe d'où viennent la plupart des mercenaires concernés.
Là-bas l'attend un informateur en qui il est très proche. Son amant, le capitaine Max Jersey.
Obtenant un rendez-vous avec le sorabe pour l'interroger, celui-ci se transforme rapidement en nuit torride.
Au petit matin, Jacques accéléra la cadence afin d'obtenir les informations voulues.
Essayant d'éviter de répondre, d'abord en disant qu'il ne savait pas puis en refusant, Jersey céda finalement et révéla que les mercenaires étaient engagés par un nouveau autoconsacré Grand-Visir turcose dénommé Rachid Al-Tatami dont le but était comme toujours d'attaquer Avaricum.
L'agent francovar perplexe sur cette révélation pensait à un mensonge, car les turcoses n'avaient en rien les capacités de financer autant de mercenaires. Aucune population des terres grises ne pouvait le faire. Seuls un très riche particulier ou un État pouvaient se le permettre. Pourtant Jersey confirma ses dires en précisant qu'il avait lui-même été engagé à un prix record lui permettant de prendre sa retraite.
Pendant que le francovar digérait l'information, le turcose sortit de la chambre prétextant préparer à manger dans la cuisine.
Jacques tiqua, car ce n'était pas du tout dans les habitudes du capitaine.
Il s'habilla prestement et fit une boule dans le lit afin de faire croire qu'il continuait d'y dormir avant de sortir par la fenêtre et de monter sur le toit.
Jersey revint dans la chambre, accompagné de 4 de ses pirates armés de pistolets qui tirèrent sans sommation dans les draps du lit.
Bont avait eu raison de se méfier depuis le début de leur relation, ils avaient analysé l'homme qu'il avait jugé méchant, mais particulièrement important pour obtenir des informations si bien qu'il avait créé une réelle relation avec lui.
En tout cas, cela ne faisait que renforcer le fait que Jersey lui avait dit la vérité juste avant de tenter de le tuer.
Le francovar ne laissa pas sa tentative de meurtre rester impuni et arriva par la porte pour tirer à son tour sur le groupe.
3 pirates furent tués, mais Jersey parvint à se sauver et à appeler le reste de ses partisans, forts nombreux et très bien armés, le sorabe ayant déjà dépensé son argent visiblement.
Prenant la fuite, Bont fut poursuivi par le groupe, mais heureusement l'agent francovar parvint à s'enfuir en prenant un des nombreux bateaux qui quittait le port.
Prévenant sa hiérarchie, cette dernière l'envoya en tant qu'agent de liaison à Avaricum où un responsable des services de contre-espionnage avarois le remercia de son intervention et précisa qu'Avaricum serait attentive à l'affaire et mobiliserait sa flotte pour combattre les hallawites.
Alors qu'il allait partir du pays pour se rendre à Micropolia avant surement de tenter d'infiltrer un équipage pirate pro-turcose, Bont fut de nouveau attaqué par surprise cette fois-ci par 3 individus en civil près d'une falaise bordant la mer d'Ylesia où il devait prendre un bateau.
Profitant de sa formation, Bont parvint à se sortir du traquenard et à abattre deux des attaquants avant d’être forcé de se battre à main nue contre le dernier qu'il parvint à vaincre avec grande difficulté, visiblement formé lui aussi.
Les fouillant il découvre qu'ils s'agissaient certainement d'agent avarois.
Pourquoi les services secrets avarois essayaient-ils de le tuer ?
En réfléchissant à la question, il ne remarqua pas qu'il y avait un quatrième agent qui lui tira dans le ventre.
Bont tomba de la falaise dans la mer.
Il se réveilla plus tard dans une piteuse chambre.
Il reconnut immédiatement son sauveur.
Il s'agissait de 15, un agent de zone des services secrets francovars.
Les agents de zone étaient des agents qui étaient chargés d'aider les agents de liaison dans leur mission.
La plupart du temps, il s'agissait de donner des informations, aider à obtenir de faux papiers ou dans les cas critiques jouer le rôle de gardien de prisonnier en attendant une exfiltration.
15 (les agents de zone avaient toujours des chiffres comme pseudonyme) était affecté à Avaricum depuis des années.
15 lui expliqua qu'il surveillait le départ de Bont comme devait le faire tout agent de zone depuis son mini sous-marin personnel, une création de sa part.
Il fut le premier surpris de cette attaque aussi soudaine et importante, mais heureusement Bont était tombé dans la mer et 15 parvint à le sauver.
Bont essaya d'obtenir d'autres informations et 15 lui prévint que le gouvernement et l'armée avaroises n'avaient en rien réagi à son annonce d'une attaque imminente turcose.
Vraisemblablement, le responsable que Bont avait rencontré n'avait pas prévenu sa propre hiérarchie.
Bont ne comprenait pas très bien tout cela, mais demanda à 15 de lui rendre un dernier service avant de repartir vers Micropolia ce que 15 accepta avec un sourire.
Il fallait profiter que ses ennemis pensent qu'il était mort.
Prévenant son chef de ce possible double-jeu avarois, Bont fut envoyé comme prévu sur une ile insulaire d'Orion pour infiltrer un équipage pirate pour continuer d'espionner de l’intérieur en attendant les ordres.
L'énorme flotte s'élança vers Avaricum avec Bont en bon moussaillon infiltré.
On pouvait y dénombrait des vaisseaux turcoses, des pirates sorabes, mais aussi des mercenaires noddiens et d'autres que Bont n'avait pas su identifier.
Juste avant de partir, Bont avait reçu des ordres clairs, il devait assassiner Al-Tatami sur le vaisseau amiral. Son décès entraînerait la fin de l'expédition.
La Francovie avait en effet décidé de ne pas intervenir militairement, cela aurait mis fin au rêve turcose mais le gouvernement ne souhaitait pas se faire un ennemi aussi dangereux, capable de se lancer dans une éternelle guerre contre Micropolia. Avaricum se retrouvait donc officiellement seul, mais les francovars ne voulaient pas que ce genre de pirate s'installe près de leur territoire.
Lorsque la flotte arriva sur place, elle engagea le combat contre la flotte avaroise venue à sa rencontre.
Les combats étaient violents et les morts se comptaient par centaines.
Entre les tirs de boulets, Bont parvint à passer de bateau en bateau pour s'approcher du vaisseau amiral.
Ce dernier était partiellement détruit, Bont pouvait voir Al-Tatami crier ses ordres à ses soldats en panique.
Cependant, les avarois ne semblaient pas en mesure de l'atteindre.
Bont était parvenu sur le bateau le plus proche du vaisseau-amiral et au moment où il comptait se rendre sur le navire du chef turcose, un homme le bloqua dans sa tentative. Max Jersey.
- "Comme on se retrouve chéri", moqua le sorabe.
Bont essaya de convaincre son ancien amant de le laisser passer ce que le capitaine sorabe refusa.
Une prime exceptionnelle l'attendait en cas de victoire et il ne la laisserait pas passer.
Les deux hommes commencèrent un combat au sabre, Bont avait en effet été obligé de ne pas prendre son pistolet personnel pour intégrer la flotte. Quant à Jersey il semblait avoir tiré toutes ses balles tout comme ses hommes qui se battaient avec les avarois qui avaient envahi le pont.
Le combat était équilibré, mais Jersey parvint à vaincre le francovar.
Se retrouvant par terre et à la merci du sabre du sorabe, Bont eut la chance de voir un fusil avarois lui tomber entre les mains.
Il remercia par la pensée le cadavre du monarchiste tombé pour son Empereur.
Bont visa le sorabe pour l’arrêter. Jersey était dégoûté mais cela ne l'empêcha pas de rire et de continuer de menacer le francovar avec son sabre : "tu ne tireras pas".
Bont menaça de plus en plus le sorabe qui ne bougea pas d'un pouce.
Après plusieurs longues secondes, Bont baissa son bras.
Il ne se sentait pas d'abattre cet ancien amant et encore moins après avoir eu la chance de survivre quelques instants auparavant. Il se sentait faible d'esprit, loin de ce que l'on attend d'un agent, mais c'était plus fort que lui.
Soudain une secousse bouscula le bateau qui fut rentré dedans par un autre navire.
Les hommes tombèrent sur le parquet et Bont lâcha son fusil qui dégringola vers Jersey.
Celui-ci n'hésita pas et prit l'arme à feu dans ses mains en riant de plus belle.
Visant à son tour Bont, il insulta sa couardise, lui répétant qu'il aurait du tirer.
Au moment où tout semblait perdu pour Bont, une énorme explosion retentit.
L'explosion balaya la moitié du bateau et la déflagration atteint Jersey qui s’effondra mort sur le coup.
Bont se releva en ayant compris en voyant un petit périscope sortir de l'eau.
15 était intervenu avec son mini sous-marin.
Bont sauta sur le vaisseau amiral, partiellement touché par l'explosion pour mettre fin à sa mission.
Les protecteurs du Grand-Visir étaient déstabilisés par tout ce qui se passait et Bont parvint avec le fusil récupéré sur le cadavre de Jersey à abattre le turcose d'une balle dans la tête.
Cette fois il n'hésita pas, Al-Tatami n'était en rien un véritable turcose digne de ce nom, il n'utilisait que le pouvoir et la religion pour dominer et sa cruauté était sans limites.
Dès que les partisans turcoses apprirent sa mort, la flotte se divisa et les mercenaires prirent la fuite.
Bont se rendit aux avarois et fut présenté à l'Amiral qui dirigeait la flotte impériale.
Le chef de guerre avait rassemblé l'élite militaire du pays.
Le dernier acte de la mission de Bont se déclencha.
L'Amiral ordonna l'arrestation du responsable des services secrets qui avait envoyé des hommes pour tuer Bont.
Le gouvernement avarois avait été prévenu par 15 de la trahison d'une partie de leurs agents. Le francovar connaissait les noms des véritables patriotes qui sauraient éviter de faire fuiter le fait que Bont était vivant.
Les avarois s'étaient engagés à fournir en échange les informations de l'interrogatoire à la Francovie en signe de bonne amitié entre deux voisins respectueux.
En effet, la question du financement de Al-Tatami n'était pas réglée et intéressait la Francovie.
Il était évident qu'il y avait un commanditaire qui n'hésitait pas à financer des actions militaires aux portes de la Francovie et cela inquiétait les ténors de Micropolia.
Ces derniers avaient décidé de sacrifier la piste la plus prometteuse (Al-Tatami lui-même) pour sauver ses relations avec Avaricum, mais espéraient que le même commanditaire était derrière la corruption des agents avarois.
Bont comptait que tout cela se règlerait.
En tout cas, il profita de vacances offertes par le gouvernement avarois pour enlacer deux jolies krasslandaises et trois zollernoises ...
Réalisateur : Steven Spalberg
Producteur : Francovex Production
Casting :
Georges Coleman (Jacques Bont)
Paul Poulsen (le Capitaine Max Jersey)
Le tournage du film s'est fait à Siango (Prya) et la bataille navale dans la baie de Tétaou (Prya) et en Avaricum pour la photographie.