"Chevaliers du Destin" est une fresque historique valdiske réalisée et produite en 2020 par K. I. Manikine pour SRTV Films, d'après les travaux de recherche d'Egon Schweinwald, avec Kurt Borgut (Le Grand-maître Obiden), Stepan Glavniy (le Tribulatum Randomir), Gerard Von Krassbach (le Fortunato Telnik), Boris Bortsch (Le chef Kvasnik).
L'an 1344. Nous sommes dans la forteresse de Tireosor, siège du très puissant et très fortuné ordre des Chevaliers Stochastiques. Les terribles moines-guerriers ont fait voeu de vivre une vie entièrement décidée par le hasard. Obiden, le grand-maître de l'ordre, règne d'une main de fer sur ses terres du Norduska. Le paysage de steppes est immense, balayé par un vent glacial, et seule se dresse la sombre silhouette de la forteresse de pierre, qui semble rejoindre un plafond de nuages noirs.
C'est le jour du tribut, qui a été déterminé aléatoirement par les prêtres d'Aleazar, la divinité unique des Stokastiki, et tous les paysans de la région viennent en file remettre leur impôt. La révolte gronde parmi les norduskanais miséreux, car cela fait à peine deux mois depuis le précédent jour du tribut. Tandis qu'Obiden prie dans le temple avec le Conseil des Sept hauts dignitaires de l'Ordre, une clameur s'élève dehors. Un convoi de paysans escortés par des moines-chevaliers rentre par la porte principale. Beaucoup sont gravement blessés et certains des chevaliers sont allongés dans des chariots, raides morts. Obiden sort pour inspecter les cadavres avec ses deux lieutenants, le Fortunato Telnik et son frère le Tribulatum-Principal Randomir. Ils déduisent que cette attaque a été commise par des guerriers Norduskas des tribus du Nord et que l'affront devra être lavé par le sang. Randomir organise une cérémonie du Saint-Gobelet, qui doit bénir cette décision par un jet de dés. Mais surprise, Aleazar décide qu'il en sera autrement, et les dés leur indiquent que la vengeance devra au contraire frapper les tribus du Sud, avec qui les chevaliers sont alliés. Alors que Telnik annonce la nouvelle à la foule sur le pas de la porte du temple, les paysans du Sud, outrés par cette nouvelle, se jettent sur Telnik et le mettent en pièce. Obiden et ses soudards chargent alors la foule à cheval et les repoussent hors du château, causant un grand massacre.
Les frères messagers ont été envoyés à toutes les commanderies, et quelques jours plus tard c'est la moitié de l'Ost Stochastique qui se rassemble devant les murs de Tireosor, l'autre moitié ayant tiré à pile ou face qu'ils ne viendraient pas. De sanglantes escarmouches s'enchaînent entre les chevaliers et les cavaliers nomades Norduskas du sud et les morts s'accumulent. Les chevaliers déterminent leurs mouvements en tirant une flèche sur une carte du Norduska, ce qui permet jusque là aux Norduskas d'éviter une bataille rangée qui leur serait fatale. Un soir alors que les moines-soldats brûlent les corps des ennemis tombés au combat sur une grande pyre, Obiden trouve Randomir en train de prier Aleazar devant son épée plantée au sol. Randomir avoue à Obiden son trouble car la divinité semble lui refuser une juste vengeance pour la mort de son frère. Obiden le rassure sur le fait qu'Aleazar leur accordera la victoire et lui rappelle les strictes lois du stochastisme, qui lui promettent la paix de l'âme et des richesses infinies dans l'Ahrulet Rus', l'Empire des cieux.
L'Ost stochastique parvient enfin devant Senturia, l'oppidum des tribus Norduska du Sud au bord du lac de Centurya, et y met le siège. Des troupes stochastiques les rejoignent, qui avaient laissé à leur dieu le soin de décider si ils devaient ou non chevaucher ou marcher. Dans la tente du grand-maître, les chefs de guerre des clans du Nord se réunissent avec Obiden, Randomir et les grands-officiers stochastiques. Ces derniers se bandent les yeux et dessinent à l'aveugle sur un plan du lieu comment leurs troupes attaqueront. A cet instant, la délégation de Kvasnik, le chef des tribus du Sud, arrive pour négocier. Conscient que sa situation est perdue, il prétend être lui aussi un fidèle d'Aleazar et demande à Obiden de laisser la divinité décider de l'issue de la bataille. Les Norduskas sont scandalisés par cette proposition mais Obiden se moque de Kvasnik, convaincu d'avoir le soutien de sa Divinité, et procède au tirage de la Sainte Monnaie. Pile et Kvasnik se rendra, condamnant la population de Senturia à l'esclavage et Face et les chevaliers se retireront. La Sainte-Monnaie montre Face, et Obiden, l'air grave, ordonne que les chevaliers se retireront dès le lendemain. Randomir le prend à part et le supplie de procéder à un nouveau tirage, ce qu'Obiden refuse d'un air courroucé. Randomir se jette alors sur la pièce et la lance, mais la pièce donne Face encore une fois. En larmes et plein de rage, Randomir se retire dans sa tente.
Le lendemain Obiden enfourche son cheval pour inspecter le départ, mais se rend compte que Randomir à rallié une partie des troupes stochastiques pour attaquer Senturia. Obiden tente de le raisonner mais Randomir tire son épée et lui rétorque que lui et ses hommes vengeront leurs morts et pilleront Senturia, quoiqu'il fasse. Le Grand-maître est sous le choc du sacrilège commis par son protégé. S'ensuit une bataille fratricide entre les moine-soldats. Obiden est désarçonné par les hommes de Randomir, qui pense le tenir à sa merci, mais c'est alors que ses alliés Norduskas du Nord s'enfuient, éprouvés par leur trop nombreuses pertes. Les chevaliers d'Obiden se rallient et le grand-maître décapite sont ancien protégé.
Obiden et les stochastiques orthodoxes ont gagné et Senturia est épargnée, mais l'ordre est définitivement affaibli : presque tous ses moines-chevaliers sont tombés sur le champ de bataille. La dernière image montre Obiden chevauchant dans la steppe avec ses derniers compagnons, regardant à l'horizon. Est-ce qu'Aleazar ne leur aurait pas joué un mauvais tour ?
Un dernier écran noir apparaît qui précise, sans son, que ce sera la dernière bataille des célèbres Stokastiki, qui se retireront des armes et de la vie publique. Depuis ils existent sous la forme d'une petite communauté monastique tolérée au Valdisky.
C'est le jour du tribut, qui a été déterminé aléatoirement par les prêtres d'Aleazar, la divinité unique des Stokastiki, et tous les paysans de la région viennent en file remettre leur impôt. La révolte gronde parmi les norduskanais miséreux, car cela fait à peine deux mois depuis le précédent jour du tribut. Tandis qu'Obiden prie dans le temple avec le Conseil des Sept hauts dignitaires de l'Ordre, une clameur s'élève dehors. Un convoi de paysans escortés par des moines-chevaliers rentre par la porte principale. Beaucoup sont gravement blessés et certains des chevaliers sont allongés dans des chariots, raides morts. Obiden sort pour inspecter les cadavres avec ses deux lieutenants, le Fortunato Telnik et son frère le Tribulatum-Principal Randomir. Ils déduisent que cette attaque a été commise par des guerriers Norduskas des tribus du Nord et que l'affront devra être lavé par le sang. Randomir organise une cérémonie du Saint-Gobelet, qui doit bénir cette décision par un jet de dés. Mais surprise, Aleazar décide qu'il en sera autrement, et les dés leur indiquent que la vengeance devra au contraire frapper les tribus du Sud, avec qui les chevaliers sont alliés. Alors que Telnik annonce la nouvelle à la foule sur le pas de la porte du temple, les paysans du Sud, outrés par cette nouvelle, se jettent sur Telnik et le mettent en pièce. Obiden et ses soudards chargent alors la foule à cheval et les repoussent hors du château, causant un grand massacre.
Les frères messagers ont été envoyés à toutes les commanderies, et quelques jours plus tard c'est la moitié de l'Ost Stochastique qui se rassemble devant les murs de Tireosor, l'autre moitié ayant tiré à pile ou face qu'ils ne viendraient pas. De sanglantes escarmouches s'enchaînent entre les chevaliers et les cavaliers nomades Norduskas du sud et les morts s'accumulent. Les chevaliers déterminent leurs mouvements en tirant une flèche sur une carte du Norduska, ce qui permet jusque là aux Norduskas d'éviter une bataille rangée qui leur serait fatale. Un soir alors que les moines-soldats brûlent les corps des ennemis tombés au combat sur une grande pyre, Obiden trouve Randomir en train de prier Aleazar devant son épée plantée au sol. Randomir avoue à Obiden son trouble car la divinité semble lui refuser une juste vengeance pour la mort de son frère. Obiden le rassure sur le fait qu'Aleazar leur accordera la victoire et lui rappelle les strictes lois du stochastisme, qui lui promettent la paix de l'âme et des richesses infinies dans l'Ahrulet Rus', l'Empire des cieux.
L'Ost stochastique parvient enfin devant Senturia, l'oppidum des tribus Norduska du Sud au bord du lac de Centurya, et y met le siège. Des troupes stochastiques les rejoignent, qui avaient laissé à leur dieu le soin de décider si ils devaient ou non chevaucher ou marcher. Dans la tente du grand-maître, les chefs de guerre des clans du Nord se réunissent avec Obiden, Randomir et les grands-officiers stochastiques. Ces derniers se bandent les yeux et dessinent à l'aveugle sur un plan du lieu comment leurs troupes attaqueront. A cet instant, la délégation de Kvasnik, le chef des tribus du Sud, arrive pour négocier. Conscient que sa situation est perdue, il prétend être lui aussi un fidèle d'Aleazar et demande à Obiden de laisser la divinité décider de l'issue de la bataille. Les Norduskas sont scandalisés par cette proposition mais Obiden se moque de Kvasnik, convaincu d'avoir le soutien de sa Divinité, et procède au tirage de la Sainte Monnaie. Pile et Kvasnik se rendra, condamnant la population de Senturia à l'esclavage et Face et les chevaliers se retireront. La Sainte-Monnaie montre Face, et Obiden, l'air grave, ordonne que les chevaliers se retireront dès le lendemain. Randomir le prend à part et le supplie de procéder à un nouveau tirage, ce qu'Obiden refuse d'un air courroucé. Randomir se jette alors sur la pièce et la lance, mais la pièce donne Face encore une fois. En larmes et plein de rage, Randomir se retire dans sa tente.
Le lendemain Obiden enfourche son cheval pour inspecter le départ, mais se rend compte que Randomir à rallié une partie des troupes stochastiques pour attaquer Senturia. Obiden tente de le raisonner mais Randomir tire son épée et lui rétorque que lui et ses hommes vengeront leurs morts et pilleront Senturia, quoiqu'il fasse. Le Grand-maître est sous le choc du sacrilège commis par son protégé. S'ensuit une bataille fratricide entre les moine-soldats. Obiden est désarçonné par les hommes de Randomir, qui pense le tenir à sa merci, mais c'est alors que ses alliés Norduskas du Nord s'enfuient, éprouvés par leur trop nombreuses pertes. Les chevaliers d'Obiden se rallient et le grand-maître décapite sont ancien protégé.
Obiden et les stochastiques orthodoxes ont gagné et Senturia est épargnée, mais l'ordre est définitivement affaibli : presque tous ses moines-chevaliers sont tombés sur le champ de bataille. La dernière image montre Obiden chevauchant dans la steppe avec ses derniers compagnons, regardant à l'horizon. Est-ce qu'Aleazar ne leur aurait pas joué un mauvais tour ?
Un dernier écran noir apparaît qui précise, sans son, que ce sera la dernière bataille des célèbres Stokastiki, qui se retireront des armes et de la vie publique. Depuis ils existent sous la forme d'une petite communauté monastique tolérée au Valdisky.
***FIN***
Dernière édition par Union Violëtiste le Jeu 2 Avr 2020 - 20:58, édité 2 fois