Titre original : Le Marquis de la Dèche
Réalisation : Les frères Marks
Genre : Comédie historique
Produit par : SRTV Films à Studios Maskva
Acteurs principaux : Dirk Van Zoom (Le Marquis Zygmunt Von Zorglub), Irina Akter (la Marquise Gertrüd), Stepan Glavniy (le passant), Isabela Kandinsky (la médecin), Boris Bortsch (l’administrateur), Olivia et Grigor Pavlov (Zenny-Zofia et Zohn-Alekzander).
Pays d'origine : Valdisky, URRV
Genre : Comédie
Durée : 170 minutes
Sortie : 2020
Synopsis :
Réalisation : Les frères Marks
Genre : Comédie historique
Produit par : SRTV Films à Studios Maskva
Acteurs principaux : Dirk Van Zoom (Le Marquis Zygmunt Von Zorglub), Irina Akter (la Marquise Gertrüd), Stepan Glavniy (le passant), Isabela Kandinsky (la médecin), Boris Bortsch (l’administrateur), Olivia et Grigor Pavlov (Zenny-Zofia et Zohn-Alekzander).
Pays d'origine : Valdisky, URRV
Genre : Comédie
Durée : 170 minutes
Sortie : 2020
Synopsis :
Nous sommes dans la campagne du Nordenmark. Dans un parc arboré, un étang aux cygnes. Au bord de l’étang se dresse un magnifique manoir de style néoclassique à colonnades. Zygmunt von Zorglub admire son domaine par la fenêtre pendant que le petit personnel, des dizaines de femmes de chambres et valets divers, défilent derrière lui pour installer le petit déjeuner. Zygmunt est Marquis de Kleinfeld, et ce matin son petit-déjeuner est perturbé par les rumeurs de troubles merksistes à Zachzenburg. Le Zachzenburg Zeitung, journal ultra-conservateur, est pourtant formel : point de raison de s’inquiéter, puisque le Grand-Duc et le Prince héritier contrôlent la situation.
Pour se changer les idées Zygmunt décide de faire un tour de ses vastes propriétés dans sa berline, et emmène avec lui toute la famille, sa femme Gertrüd et ses deux enfants Zohn-Alekzander et Zenny-Zofia. Ils visitent d’abord un grand moulin industriel où travaillent apparemment plusieurs centaines de ses ouvriers. Le Marquis et sa famille désignent du doigt les travailleuses en costumes miteux et les tournent en ridicule. A cet instant un nuage de farine s’échappe des fenêtres du moulin et des ouvriers se précipitent hors du bâtiment. Ils s’étouffent dans le nuage de poudre blanche et demandent de l’aide en approchant la voiture. Sans sortir du véhicule, Zygmunt frappe avec sa canne la main de l’ouvrier le plus proche. « Arrière Oi Polloi ! ». La famille s’esclaffe de l’outrecuidance des roturiers et décide d’aller plutôt en ville dans les grands magasins.
Malheureusement, une manifestation d’ouvriers en colère occupe la place centrale de Zachzenburg, et leur chauffeur a bien du mal à conduire à travers la foule. Gertrüd exige alors au chauffeur de faire demi-tour, tout en lui reprochant d’avoir failli abimer le luxueux véhicule en percutant un groupe d’ouvriers. Zygmunt ordonne au chauffeur de s’arrêter à la Banque de Commerce du Zollernberg pour retirer de l’argent, car il s’inquiète un peu pour sa fortune. Alors qu’il retire des liasses de livres zterling en espèces, une grande commotion se fait entendre. Zygmunt pellète alors son argent rapidement dans une grosse valise en cuir et sort de la banque.
Zygmunt est sans voix. Là où sa voiture était arrêtée il y a quelques minutes, une milice de l’Armée Violette défile en chantant et en hurlant de joie. Des jeunes hommes et femmes les embrassent. Au bout de la rue, il voit sa voiture qui part au loin et Gertrüd qui hurle au chauffeur d’accélérer plus vite. Un passant l’informe alors que la guerre est finie.
« Mais de quelle guerre parlez-vous mon brave ? » demande Zygmunt. « Celle entre les merksistes-violetistes et le Zollernberg » lui répond le passant. « Au passage votre argent ne vaut plus rien ici », fait-il en lui montrant un billet qui dépasse de la valise.
Zygmunt, choqué, tente de commander un taxi pour rentrer chez lui, employant toujours son ton aristocratique et hautain auprès des chauffeurs, mais aucun taxi ne prend plus les livres zterling et les lignes téléphoniques ont été coupées par les révolutionnaires. Le Marquis abandonne alors dans le caniveau la valise devenue inutile. Apparaît alors un Zygmunt incapable de faire quoique ce soit sans ses privilèges et de s’adapter à sa nouvelle situation de vulgum pecus. Il décide de rentrer alors chez lui à pied, ce qu’il n’a jamais fait auparavant. Sortant de la ville, il aperçoit un âne dans la cour d’une ferme. Il se rassure lui-même en disant que ce paysan prêtera bien son âne à son Marquis dans le besoin, et tente de chevaucher l’âne comme monture de fortune. La bête se révèle moins docile que prévue et le Marquis se retrouve projeté dans la fange de la cour. Alerté par les braiements, le fermier accourt en criant au voleur et botte l’aristocratique arrière-train qui se retrouve propulsé hors de la ferme avec forces rires des paysans. Zygmunt atteint finalement son château tard dans la nuit. Quelques rares fenêtres sont éclairées, et le Marquis se rend compte que sa famille et ses domestiques l’ont abandonné à lui-même. Seule une petite troupe de miliciens rouges occupe une aile du château. Une poignée d’entre-eux hurlent et s’enfuient en croyant voir un des célèbres fantômes censés hanter la demeure. Leurs camarades explosent bientôt de rire en voyant leur méprise : il ne s’agit que du Marquis, l’air piteux, le visage maculé de boue et les vêtements déchirés. Von Zorglub les tance et les agoni de vaines menaces puisqu’il est bien incapable de les chasser sans ses domestiques. Epuisé, il rentre sous les moqueries des soldats dans ses appartements, vides, noirs et froids, maintenant que plus personne n’est là pour servir.
Il se réveille le lendemain matin pour constater que personne n’est là pour répondre à ses sollicitations. L’aristocrate en pyjama se met en quête de préparer lui-même son petit-déjeuner mais manque de s’assommer avec une batterie de casseroles puis de mettre le feu car il n’a aucune idée de comment cuisiner ou se servir d’un simple couteau à pain. Les soldats prennent finalement pitié de lui et lui concèdent un peu de leur pitance.
Zygmunt errera ainsi quelques jours de plus à travers la campagne de Zachzenburg, échouant piteusement à chaque fois à s’adapter et devenir un travailleur productif. Il se fait ainsi expulser de partout à cause de son ton hautain, son ignorance totale du travail intellectuel ou manuel et son absence totale d’initiative. Constatant qu’il est parfaitement incapable et donc vulnérable, une médecin finit par le prendre sous son aile. Elle argumente auprès d’un administrateur merksiste local qu’il est une charge pour la collectivité et le convainc de lui acheter un billet de train pour la frontière zollernoise. Le Marquis Von Zorglub descend à Whilelstaufen, où il atterrit en soupirant de contentement, heureux de se retrouver à nouveau entouré de gens de bonne société. Seul problème : son épopée nordenmarkoise l’a transformé. Son costume chic n’est plus qu’un haillon de clochard et il ne se rend pas compte que les bourgeois se moquent de son apparence.
Pour se changer les idées Zygmunt décide de faire un tour de ses vastes propriétés dans sa berline, et emmène avec lui toute la famille, sa femme Gertrüd et ses deux enfants Zohn-Alekzander et Zenny-Zofia. Ils visitent d’abord un grand moulin industriel où travaillent apparemment plusieurs centaines de ses ouvriers. Le Marquis et sa famille désignent du doigt les travailleuses en costumes miteux et les tournent en ridicule. A cet instant un nuage de farine s’échappe des fenêtres du moulin et des ouvriers se précipitent hors du bâtiment. Ils s’étouffent dans le nuage de poudre blanche et demandent de l’aide en approchant la voiture. Sans sortir du véhicule, Zygmunt frappe avec sa canne la main de l’ouvrier le plus proche. « Arrière Oi Polloi ! ». La famille s’esclaffe de l’outrecuidance des roturiers et décide d’aller plutôt en ville dans les grands magasins.
Malheureusement, une manifestation d’ouvriers en colère occupe la place centrale de Zachzenburg, et leur chauffeur a bien du mal à conduire à travers la foule. Gertrüd exige alors au chauffeur de faire demi-tour, tout en lui reprochant d’avoir failli abimer le luxueux véhicule en percutant un groupe d’ouvriers. Zygmunt ordonne au chauffeur de s’arrêter à la Banque de Commerce du Zollernberg pour retirer de l’argent, car il s’inquiète un peu pour sa fortune. Alors qu’il retire des liasses de livres zterling en espèces, une grande commotion se fait entendre. Zygmunt pellète alors son argent rapidement dans une grosse valise en cuir et sort de la banque.
Zygmunt est sans voix. Là où sa voiture était arrêtée il y a quelques minutes, une milice de l’Armée Violette défile en chantant et en hurlant de joie. Des jeunes hommes et femmes les embrassent. Au bout de la rue, il voit sa voiture qui part au loin et Gertrüd qui hurle au chauffeur d’accélérer plus vite. Un passant l’informe alors que la guerre est finie.
« Mais de quelle guerre parlez-vous mon brave ? » demande Zygmunt. « Celle entre les merksistes-violetistes et le Zollernberg » lui répond le passant. « Au passage votre argent ne vaut plus rien ici », fait-il en lui montrant un billet qui dépasse de la valise.
Zygmunt, choqué, tente de commander un taxi pour rentrer chez lui, employant toujours son ton aristocratique et hautain auprès des chauffeurs, mais aucun taxi ne prend plus les livres zterling et les lignes téléphoniques ont été coupées par les révolutionnaires. Le Marquis abandonne alors dans le caniveau la valise devenue inutile. Apparaît alors un Zygmunt incapable de faire quoique ce soit sans ses privilèges et de s’adapter à sa nouvelle situation de vulgum pecus. Il décide de rentrer alors chez lui à pied, ce qu’il n’a jamais fait auparavant. Sortant de la ville, il aperçoit un âne dans la cour d’une ferme. Il se rassure lui-même en disant que ce paysan prêtera bien son âne à son Marquis dans le besoin, et tente de chevaucher l’âne comme monture de fortune. La bête se révèle moins docile que prévue et le Marquis se retrouve projeté dans la fange de la cour. Alerté par les braiements, le fermier accourt en criant au voleur et botte l’aristocratique arrière-train qui se retrouve propulsé hors de la ferme avec forces rires des paysans. Zygmunt atteint finalement son château tard dans la nuit. Quelques rares fenêtres sont éclairées, et le Marquis se rend compte que sa famille et ses domestiques l’ont abandonné à lui-même. Seule une petite troupe de miliciens rouges occupe une aile du château. Une poignée d’entre-eux hurlent et s’enfuient en croyant voir un des célèbres fantômes censés hanter la demeure. Leurs camarades explosent bientôt de rire en voyant leur méprise : il ne s’agit que du Marquis, l’air piteux, le visage maculé de boue et les vêtements déchirés. Von Zorglub les tance et les agoni de vaines menaces puisqu’il est bien incapable de les chasser sans ses domestiques. Epuisé, il rentre sous les moqueries des soldats dans ses appartements, vides, noirs et froids, maintenant que plus personne n’est là pour servir.
Il se réveille le lendemain matin pour constater que personne n’est là pour répondre à ses sollicitations. L’aristocrate en pyjama se met en quête de préparer lui-même son petit-déjeuner mais manque de s’assommer avec une batterie de casseroles puis de mettre le feu car il n’a aucune idée de comment cuisiner ou se servir d’un simple couteau à pain. Les soldats prennent finalement pitié de lui et lui concèdent un peu de leur pitance.
Zygmunt errera ainsi quelques jours de plus à travers la campagne de Zachzenburg, échouant piteusement à chaque fois à s’adapter et devenir un travailleur productif. Il se fait ainsi expulser de partout à cause de son ton hautain, son ignorance totale du travail intellectuel ou manuel et son absence totale d’initiative. Constatant qu’il est parfaitement incapable et donc vulnérable, une médecin finit par le prendre sous son aile. Elle argumente auprès d’un administrateur merksiste local qu’il est une charge pour la collectivité et le convainc de lui acheter un billet de train pour la frontière zollernoise. Le Marquis Von Zorglub descend à Whilelstaufen, où il atterrit en soupirant de contentement, heureux de se retrouver à nouveau entouré de gens de bonne société. Seul problème : son épopée nordenmarkoise l’a transformé. Son costume chic n’est plus qu’un haillon de clochard et il ne se rend pas compte que les bourgeois se moquent de son apparence.
***FIN***
Dernière édition par Union Violëtiste le Mer 13 Mai 2020 - 23:14, édité 4 fois