par Livadia Mer 10 Mar 2021 - 19:33
Mézénas VS Francovie
Mézénas et la Francovie ont toujours entretenu des relations tendues et ce dès les origines. Au commencement, en 2014, Mézénas fut fondé par des exilés mézéniens fuyant la Francovie et depuis les tensions n’ont guère cessé notamment autour de la question de l’autonomie du clan mézénien de Francovie.
Imaginons que la situation politique se détériore rapidement, que la LEM ou la Grande Alliance s’en désintéresse complètement et que les deux pays se déclarent subitement la guerre.
Que se passerait-il ? Qui l’emporterait ?
Les hostilités démarrent immédiatement. Aucune intervention étrangère n’a lieu. De chaque côté, les armées d’active et les réserves se déploient le plus rapidement possible.
Jetons un coup d’œil sur la carte. Les deux territoires ne sont pas contiguës, seul le détroit de Bighal sépare les belligérants. Il sera le champ de bataille principal de cette guerre.
C’est la guerre aérienne qui se déchaînera en premier. Léger avantage à la Francovie sur ce point. Elle peut déployer huit avions de combat mais un seul bombardier. Du coté mézéne, l’aviation militaire est plus réduite avec quatre appareils, mais ceux-ci sont plus récents et surtout multi-rôles.
Les deux belligérants sont dans une situation de relative égalité sur ce point. Aussi, aucun des états-majors ne lancera de franches offensives aériennes, ils chercheront plutôt à économiser leurs précieux appareils pour les utiliser quand ils seront en mesure de surprendre l’ennemi.
Du côté des marines, la Francovie possède une nette supériorité et si elle en accepte le coût, elle contrôlera le détroit de Bighal. Avec quatre grands bâtiments de combat, elle peut supplanter l’unique croiseur EFM-Kitchassa, que le Prince-Padishah sera tenté de laisser à quai.
Dans l’incapacité de se projeter vers la Francovie, Mézénas sera condamné à la défensive.
C’est donc sur les épaules des fantassins que l’issue du combat repose. Plus encore par l’absence d’artillerie lourde chez l’un ou l’autre des belligérants. Au final, le différentiel de puissance est très en faveur de la Francovie.
Après la fin de la guerre civile jallaniste, les dirigeant francovars ont décidé de rebâtir l’armée en privilégiant l’armée de terre. Aujourd’hui, celle-ci peut aligner cinquante mille hommes, auxquels pourront s’ajouter soixante mille gendarmes, qui, s’ils sont des militaires, ne sont pas voués à combattre un ennemi extérieur et devront être entraînés en conséquence.
Pour autant, Mézénas n’est pas complètement démuni. L’armée Sarraudar compte un seul bataillon, auquel il faut ajouter les forces des états, soit six bataillons supplémentaires. L’ensemble pèse entre six ou sept mille hommes. Toute ces unités, si elles sont numériquement peu importantes, sont réputées être d’une très grande valeur combative. Les commandos mézènes se veulent être les meilleurs combattants du monde et sont une fierté nationale. Ils sont appuyés par des chars et des drones en nombre extrêmement réduits, mais très performants.
La Francovie ne dispose pas de capacité de projection efficace et les Mézènes conservent la maîtrise de leur espace aérien. Aussi, ces derniers peuvent déployer leur troupes le long du détroit de Bighal et rapidement les déplacer selon les circonstances au moyen de leur aviation légère.
De leur côté, les Francovars passeront à l’offensive. Prendre pied sur la rive adverse semble quasiment impossible dans un premier temps, ou du moins au prix de pertes très élevées. Après quoi, la tête de pont, malgré la supériorité maritime, sera difficile à ravitailler.
VERDICT : Match nul. Mézénas est contraint à la défensive et les Francovars ne peuvent occuper le territoire ennemi.
Cependant dans une guerre longue, le résultat serait tout autre. La Francovie est au moins cent fois plus peuplé et son économie est conséquemment plus puissante. Celle-ci devrait alors bâtir une véritable force de projection, avec des forces spéciales, une marine et une aviation légère. Si Micropolia en acceptait le coût financier et humain, alors invariablement, indubitablement, l’armée francovar, en multipliant les points de débarquement, finirait par submerger Mézènas et prendre Kaïtaïn.
VERDICT : Victoire francovar.
Fehér-lieutenant Tourelle