Titre original : Ludmilla
Réalisation : Velga Krasinski
Scénario : Velga Krasinski
Acteurs principaux :
Ludmilla de Livadia : Katarina Viertel
Nikolaï Ier de Livadia : Edgar Hopfer
Lev de Livadia : Igor Podolski
Rodion Ostermann-Ivanovitch : Jonas Josnet
Ella Silverstein : Andréa Josnet
Ursula von der Leyyden : Olga Mortiz
Prince Feodor Pojarski : Klavan Raab
Pays d'origine : Grand Royaume de Livadia
Genre : Historique
Durée : 136 minutes
sortie : 2021
Budget : 96 millions de livs.
Ludmilla est le film le plus cher de toute l’histoire livadienne et sans aucun doute le plus ambitieux. Retracer l’essor et la chute brutale de l’Ancienne-Livadia à travers les yeux de la première de ses reines : voici le formidable pari de Velga Krasinski.
La critique livadienne a encensé ce film et a salué la qualité de ses reconstitutions, de sa narration et de la justesse de son ton. Sans pathos appuyé, ni chauvinisme criard, le film montre que derrière les grands hommes-météores qui ont fait Livadia : Nikolaï Ier, Lev Ier, Zaint-Conrad, se dresse la majestueuse et rassurante figure de la Reine Ludmilla.
Épouse soumise et docile à son mari, elle est la maîtresse absolue de Livadia en ses absences. Pieuse et confite de dévotion, elle se révèle étonnamment progressiste et avant-gardiste dans ses menées politiques. Élevée dans le gynécée russlave, elle est la seule assez lucide et fine pour pressentir la chute de la Ville…. Ludmilla est-elle une petite comtesse russlave du XIXème siècle ? Est-elle une souveraine éclairée zollernoise du XXème siècle ? Elle est une énigme et loin de la résoudre, Krasinski ose et essaye simplement de nous faire approcher d’un peu plus près l’âme sibylline de la première des reines livadiennes.
La critique livadienne a encensé ce film et a salué la qualité de ses reconstitutions, de sa narration et de la justesse de son ton. Sans pathos appuyé, ni chauvinisme criard, le film montre que derrière les grands hommes-météores qui ont fait Livadia : Nikolaï Ier, Lev Ier, Zaint-Conrad, se dresse la majestueuse et rassurante figure de la Reine Ludmilla.
Épouse soumise et docile à son mari, elle est la maîtresse absolue de Livadia en ses absences. Pieuse et confite de dévotion, elle se révèle étonnamment progressiste et avant-gardiste dans ses menées politiques. Élevée dans le gynécée russlave, elle est la seule assez lucide et fine pour pressentir la chute de la Ville…. Ludmilla est-elle une petite comtesse russlave du XIXème siècle ? Est-elle une souveraine éclairée zollernoise du XXème siècle ? Elle est une énigme et loin de la résoudre, Krasinski ose et essaye simplement de nous faire approcher d’un peu plus près l’âme sibylline de la première des reines livadiennes.
Synopsis
Le film s’ouvre sur un aphorisme attribué à la Reine Ludmilla : « En Livadie, les femmes ne règnent pas, elles gouvernent.»
Mars 1915. Alors que le Prince Pojarski signe pour la paix pour la Russlavie avec Livadia, il propose au Prince Nikolaï Ier de répudier son épouse pour cueillir l’hyménée de la jeune et belle grande-duchesse Ioulia Konstantinovna… Outré, le souverain livadien repousse l’offre avec énergie. Ludmilla triomphe, elle sera Reine !
Élevée dans l’odieux gynécée russlave, on découvre une jeune princesse pour qui son mari, un chef de guerre audacieux et brutal, a les yeux de Chimène. Avec l’aide du moine zaxon Conrad, elle s’efforce de gagner son âme au zorthdoxisme. Lentement et patiemment, elle travaille celui qui tâche de se construire un royaume de fer et d’or avec la glaise de ce monde. Au moment où Livadia se convertit, elle déclare à son mari : « Vous aviez conquis un royaume, nous venons de le civiliser. »
Le spectateur découvre également la vie de cour mais aussi la vie de jadis des Vieux-Livadiens et la réalisatrice s’attarde longuement sur des plans de cette civilisation perdue vue à travers les yeux de la Reine.
Alors que la chute de la Ville se précise, c’est elle qui fait appel à son fils pressentant qu’elle perdra son mari et Livadia son Roi. Après son décès, Ludmilla est à la hauteur de l’histoire. Alors que les Livadiens sont captifs, elle est une Andromaque moderne, se battant pour la mémoire et la survie du petit reste du peuple de Livadia.
Plus tard, on la voit inspirer à son fils, le second roi livadien, l’œuvre de la Colonisation. Avant les autres, elle comprend que pour éviter que les siens, vaincus et désespérés, ne glissent à l’abîme, il faut leur offrir le grand projet de refonder le Royaume. Dans l’esprit de la réalisatrice, on voit bien que pour les Livadiens exilés qui doivent se reconstruire et tout reconstruire, Ludmilla représente leurs racines et leur avenir, la mémoire et le futur.
Le film s’achève sur les obsèques de la Reine qui voient suivre derrière le cercueil de leur mère des dizaines milliers de Livadiens orphelins. Le plan final montre la tombe, seule, excentrée de la veuve Ludmilla en la basilique nationale. Néanmoins, cette fin un peu triste est une ode d’espérance puisque tous les Livadiens et le spectateur micromondial cultivé savent bien qu’en 2019, son mari, arraché à la Russlavie fût inhumé à ses côtés réunissant ainsi pour l’éternité ceux qui n’avaient pas pu se quitter pour tout l’or du monde ici-bas.
Mars 1915. Alors que le Prince Pojarski signe pour la paix pour la Russlavie avec Livadia, il propose au Prince Nikolaï Ier de répudier son épouse pour cueillir l’hyménée de la jeune et belle grande-duchesse Ioulia Konstantinovna… Outré, le souverain livadien repousse l’offre avec énergie. Ludmilla triomphe, elle sera Reine !
Élevée dans l’odieux gynécée russlave, on découvre une jeune princesse pour qui son mari, un chef de guerre audacieux et brutal, a les yeux de Chimène. Avec l’aide du moine zaxon Conrad, elle s’efforce de gagner son âme au zorthdoxisme. Lentement et patiemment, elle travaille celui qui tâche de se construire un royaume de fer et d’or avec la glaise de ce monde. Au moment où Livadia se convertit, elle déclare à son mari : « Vous aviez conquis un royaume, nous venons de le civiliser. »
Le spectateur découvre également la vie de cour mais aussi la vie de jadis des Vieux-Livadiens et la réalisatrice s’attarde longuement sur des plans de cette civilisation perdue vue à travers les yeux de la Reine.
Alors que la chute de la Ville se précise, c’est elle qui fait appel à son fils pressentant qu’elle perdra son mari et Livadia son Roi. Après son décès, Ludmilla est à la hauteur de l’histoire. Alors que les Livadiens sont captifs, elle est une Andromaque moderne, se battant pour la mémoire et la survie du petit reste du peuple de Livadia.
Plus tard, on la voit inspirer à son fils, le second roi livadien, l’œuvre de la Colonisation. Avant les autres, elle comprend que pour éviter que les siens, vaincus et désespérés, ne glissent à l’abîme, il faut leur offrir le grand projet de refonder le Royaume. Dans l’esprit de la réalisatrice, on voit bien que pour les Livadiens exilés qui doivent se reconstruire et tout reconstruire, Ludmilla représente leurs racines et leur avenir, la mémoire et le futur.
Le film s’achève sur les obsèques de la Reine qui voient suivre derrière le cercueil de leur mère des dizaines milliers de Livadiens orphelins. Le plan final montre la tombe, seule, excentrée de la veuve Ludmilla en la basilique nationale. Néanmoins, cette fin un peu triste est une ode d’espérance puisque tous les Livadiens et le spectateur micromondial cultivé savent bien qu’en 2019, son mari, arraché à la Russlavie fût inhumé à ses côtés réunissant ainsi pour l’éternité ceux qui n’avaient pas pu se quitter pour tout l’or du monde ici-bas.
Dernière édition par Livadia le Mar 23 Mar 2021 - 11:26, édité 2 fois