Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire (OSASE) a commencé par identifier deux populations majoritaires de bactéries dans l'échantillon 1 par des méthodes de microbiologie classiques (Étalement sur boite, repiquage ...) Ces deux populations ont été arbitrairement nommées population A et population B.
La première déduction de cet examen préanalytique est que ces deux populations de bactéries provenant d'une profondeur de 5000 mètres survivent et se multiplient en apesanteur et dans des conditions atmosphériques "respirables" ce qui est en soit un bon début pour le Programme OCEAN-SPACE.
Nous avons donc du matériels biologique sur lequel travailler.
Le lieutenant de Vaisseau Joseph Dolariant a ensuite cherché à déterminer quel était le "stress" de ces populations bactériennes en apesanteur. Il a donc préparé une suspension de chaque population et les a analysées au cytomètre de flux après les avoir marquées avec des fluorochromes déterminant la viabilité de la population.
On peut observer que la population A est composée de bacilles de plus grande taille que la population B ce qui confirme l'examen microscopique. Ce qui est intéressant c'est que la population B a plus souffert des conditions atmosphériques et d'apesanteur que la population A. On voit clairement une population fluorescent en rouge (cellules morte) plus importantes et des débris de bactéries en dessous de la population principale (en bas du graphique).
La question est, d’où vient cette différence ? La simple taille, c'est peu probable. Des particularités de la paroi bactérienne ? Joseph Dolariant a décidé d'explorer cette piste.
Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith