Le micromonde est un monde imaginaire, peuplé de populations tout aussi imaginaires.
Communiqué de la Chancellerie Fédérale
Nous sommes extrêmement inquiets à la suite des événements qui se déroulent actuellement au Bangana. Si nous souhaitons vivement un retour au calme, nous n'acceptons pas l'usage de la force envers des élus du peuple et nous condamnons l'envoi de l'armée et la décision d'arrêter les députés du Barlamanka.
Un chef de l'État se doit de respecter la Constitution et c'est sur elle seule qu'il doit s'appuyer pour diriger son pays. Il ne nous appartient pas de demander le départ du roi Octave 1er, c'est un sujet sur lequel seuls les Banganais doivent trancher. Cependant, s'il se confirme que le souverain banganais a effectivement falsifié le texte de la Constitution afin de prendre lui-même la tête du gouvernement, alors en agissant ainsi, il a failli à sa tâche, étant lui-même le gardien de la Constitution et il n'est donc plus digne de rester en place.
Nous appelons les parties en présence à trouver une solution pacifique et à faire toute la lumière sur cette affaire, dans le respect des institutions et de la Constitution du Bangana.
La Chancelière Fédérale,
Tyrana Seborovska
SEMI-REPUBLIK DU KRASSLANDMINISTERE DES AFFAIRES MIKROMONDIALESLa Semi-Républik du Krassland, konstatant les derniers événements survenus au Bangana, kondamne vivement le koup d'Etat orkestré par le roi Octave et demande la libération immediate des députés arrêtés lors du raid des forces armées contre le Barlamanka. L'ordre konstitutionnel doit être restauré dans les plus brefs délais. La présidente de la Semi-Républik Lisa Monak suit avek attention l'évolution de la situation au Bangana et devrait s'entretenir avec les dirigeants des pays alliés sur les mesures diplomatikes ou autres ki seront nécéssaires pour aider à la restauration de la démokratie et du respekt de l'ordre konstitutionnel au Bangana.Elize RabodekMinistre des Affaires Mikromondiales
Communiquédu syndicat des pêcheurs de Tindalide la présidence de la république de Prya.
Le peuple pryan condamne les récentes actions de l'éxecutif banganais et demande la libération des élus Banganais, seuls politiques du pays réellement légitimes. Une solution pacifique doit être trouvée, un gouvernement qui emprisonne des élus n'est plus légitime, seules les urnes pourront déterminer l'issue de la situation. En attendant que le roi retrouve ses esprits et en tant que bon voisin possédant un très vaste territoire nous serons heureux d'accueillir les familles banganaises, comme nous avons commencé à le faire, d'en prendre soin le temps qu'elles puissent retrouver leur pays dans une situation apaisée. Prya sera cependant tout aussi heureuse de les accueillir plus longtemps si cela s'avère nécessaire.
Enfin il est trop facile de condamner uniquement le Bangana, tous les tocards qui ont sorti leurs guns et leurs pantins pour soutenir le "roi" ou pour parader sont aussi coupable de cette atteinte aux valeurs démocratiques et humaines dont est victime le peuple du Bangana. C'est au peuple et à lui seul de sortir de cette situation par les urnes, toutes formes d'ingérences se doit d"être condamnées !
Pour Prya,
André Lameçon, Président de la République de Prya
REPUBLIQUE DU SKOTINOSMINISTERE DES AFFAIRES DIPLOMATIQUESLa République du Skotinos condamne fermement le coup de force réalisé par le roi Octave du Bangana et demande la liberation immédiate des députés arrêtés dans l'enceinte même du parlement banganais. En outrepassant ses prérogatives le roi du Bangana a gravement porté atteinte à l'ordre constitutionnel mis en place par la Conférence de Bombasha et les Assemblées Constituantes. Il a de ce fait perdu toute légitimité et la République du Skotinos cesse à compter d'aujourd'hui de le considérer comme le souverain légitime du Bangana. Le Skotinos condamne aussi la décision irresponsable prise par Avaricum et le Livadia de soutenir les putschistes en envoyant des troupes au Bangana. Cela ne peut qu'envenimer la situation et accroître le risque de transformer cette crise en conflit international.Krokinos PatakesMinistre des Affaires Diplomatiques
Palais Impérial de Sogol, le 16 août 2019.
En tant que Commandant de la Garde de Son Altesse Impériale Hannibal Ier, je vous fais part de sa condamnation ferme des agissements ordonnés par son Altesse Royale Octave Ier envers les parlementaires banganais. Cette action est considérée par l'Empereur du Gwangua comme une atteinte aux droits du peuple banganais.
En outre l'utilisation de miliciens exclusivement blancs par Son Altesse Royale Octave Ier a profondément choqué mon Empereur. Cette violence ayant été également exercée sur un Prince Impérial gwanguama présent sur place, en la personne du frère de l'Empereur SAI Kouadio Moutawa, l'Empereur m'a chargé d'informé l'Archipel que deux officiers directement impliqués dans ces agissements sont activement recherchés par les services gwanguamas.
Le capitaine Jerjerod et le lieutenant Filius sont donc dès aujourd'hui inculpés de voie de fait sur un membre de la Famille Impériale, ils encourent donc la prison à perpétuité. Leur procès se déroulera avec ou sans leur présence, cependant l'Empereur souhaite faire savoir qu'il offre 25 000 CFA pour la remise d'un de ces individus à la Garde Impériale.
Abdoulaye Niang
Commandant de la Garde Impériale du Gwangua
Communiqué de la Chancellerie Fédérale
Le gouvernement mézène se désole que le Bangana devienne une nouvelle fois le théâtre de manoeuvres militaires. Alors que le peuple banganais s'est donné une constitution et des représentants élus lors d'élections totalement libres et démocratiques, le sol de ce pays est de nouveau souillé par des armées étrangères.
Dans le même temps, nous faisons part de notre étonnement et nous nous demandons comment la contestation d'une poignée de députés, d'ailleurs mis aux arrêts depuis, a pu provoquer l'arrivée de plusieurs dizaines de milliers de soldats avarois et livadiens ! Si le Grand Royaume et le Saint Empire interviennent à la demande du roi Octave, alors nous devons plaindre ce monarque, incapable d'inspirer le respect à ses sujets par des actes et des décisions à la hauteur de sa fonction et obligé de demander l'aide de pays étrangers !
Combien de temps encore les Banganais vont-ils tolérer cette comédie ? Quand va-t-on enfin les laisser faire des choix par eux-mêmes et pour eux-mêmes ?
La Chancelière Fédérale,
Tyrana Seborovska
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