Les lourds aéroglisseurs mugissèrent en abordant la côte de l'île. Aussitôt, plusieurs dizaines de soldats talamancais sautèrent au sol, armes au poing, guettant une réaction hostile. Après quelques secondes de tension, un officier leva la main en l'air et cria:
- Sécurisé !
D'autres hommes descendirent des appareils. Ils portaient l'uniforme de l'ONA. Ils s'agissaient de membres de l'organisation appartenant à différents corps de métier : génie, intendance, trains, mais aussi fonctionnaires divers, comme des secouristes, des médecins et des ethnographes.
Ils gravirent la plage et entamèrent la construction d'un camp de fortune: la base de l'ONA sur l'île.
Peu de temps après vinrent différents officiers relevant de la Direction des Affaires Militaires de l'ONA. Un observateur avisé eût reconnu le général francovar Duperrier accompagné de son homologue avarois, le Général Escource de Bigeac, mais aussi les officiers généraux zollernois von Stauffel, russlave Bereznikoff, gwanguais Origi et véranais Roblin.
Ces hommes masquaient mal la vraie commandante de l'opération. Agathe de Pont-Callec, secrétaire générale de l'ONA. La jeune femme avait choisi d'agir vite, espérant que le conseil avaliserait son action. Il fallait apposer un frein brutal aux vélléités expansionnistes du Kolozistan et de ses alliées. Ceux-ci avalaient une à une les îles de la Mer Océane. Chacun de ses vat'en guerre s'offrait une île, un balcon sur la mer Océane ! Stop !
Pont-Callec espérait être soutenue par les grandes puissances pacifistes de l'archipel. Les Scanthélois étaient outrés comme elle de cet impérialisme grignotant. Pourvu que d'autres se lèvent à leur tour !
Déjà, les secouristes talamancais allaient à la rencontre des populations durement éprouvées. Populations qui aux dire des Kolozistanais n'existaient pas quand bien même ils reconnaissaient avoir bombardé des bases sur l'île l semaine dernière. Sans doute étaient-elles peuplées de fantômes.
C'est pour ces populations qui génaîent Belgograd qu'elle avait agi ainsi promptement. Les Kolozistanais avaient décidé de nier leur existence pour mieux piller leurs ressources naturelles.
Vraiment songea Agathe de Pont-Callec depuis son bureau talamancais, l'ONA joue bel et bien son rôle à Momkeim.
- Sécurisé !
D'autres hommes descendirent des appareils. Ils portaient l'uniforme de l'ONA. Ils s'agissaient de membres de l'organisation appartenant à différents corps de métier : génie, intendance, trains, mais aussi fonctionnaires divers, comme des secouristes, des médecins et des ethnographes.
Ils gravirent la plage et entamèrent la construction d'un camp de fortune: la base de l'ONA sur l'île.
Peu de temps après vinrent différents officiers relevant de la Direction des Affaires Militaires de l'ONA. Un observateur avisé eût reconnu le général francovar Duperrier accompagné de son homologue avarois, le Général Escource de Bigeac, mais aussi les officiers généraux zollernois von Stauffel, russlave Bereznikoff, gwanguais Origi et véranais Roblin.
Ces hommes masquaient mal la vraie commandante de l'opération. Agathe de Pont-Callec, secrétaire générale de l'ONA. La jeune femme avait choisi d'agir vite, espérant que le conseil avaliserait son action. Il fallait apposer un frein brutal aux vélléités expansionnistes du Kolozistan et de ses alliées. Ceux-ci avalaient une à une les îles de la Mer Océane. Chacun de ses vat'en guerre s'offrait une île, un balcon sur la mer Océane ! Stop !
Pont-Callec espérait être soutenue par les grandes puissances pacifistes de l'archipel. Les Scanthélois étaient outrés comme elle de cet impérialisme grignotant. Pourvu que d'autres se lèvent à leur tour !
Déjà, les secouristes talamancais allaient à la rencontre des populations durement éprouvées. Populations qui aux dire des Kolozistanais n'existaient pas quand bien même ils reconnaissaient avoir bombardé des bases sur l'île l semaine dernière. Sans doute étaient-elles peuplées de fantômes.
C'est pour ces populations qui génaîent Belgograd qu'elle avait agi ainsi promptement. Les Kolozistanais avaient décidé de nier leur existence pour mieux piller leurs ressources naturelles.
Vraiment songea Agathe de Pont-Callec depuis son bureau talamancais, l'ONA joue bel et bien son rôle à Momkeim.