Réunion après 10e édition (EDORAN)

Carole Lagrange : J'avoue que cette édition a été un peu gâchée à cause de ces trois pays qui n'ont pas envoyé leur vote. Je pense que la décision de participer à une édition est accompagnée d'un engagement à réellement contribuer à la réussite de cette édition, en envoyant une chanson de qualité et surtout, en donnant son vote dans les temps impartis ! Agir autrement est pour moi un manque de respect envers l'organisateur et les autres participants.

J'ai entendu la suggestion de cet avocat krasslandais qui défend les intérêts de la maison de production de Fàrkàsok, ce groupe qui a représenté Mézénas. Pour ma part, je ne demanderai pas un recomptage des votes, on ne peut pas retirer sa victoire au Gwangua, cela serait une cruelle déception pour les fans du concours dans ce pays. Et puis, Mézénas ne souhaite pas gagner ainsi.

Mais je demande une modification du règlement, pour que désormais, les pays qui n'ont pas envoyé leur vote à temps soient disqualifiés pour l'édition suivante.

Marina Moix :
- "Je ne crois pas que disqualifier pour l'édition suivante soit une bonne chose. Il nt a pas de volonté de nuire de la part de ces candidats.

Il faut tout simplement disqualifier la chanson et adapter le score des votes comme la proposé l'avocat krasslandais."

Fritigern Krops : - Je vient de m'entretenir avec Maître Schlecht, l'avokat du produkteur de Farkasok. Il m'a cité le précédent ki s'est produit à Aquaria lors de la 3e édition où Véran - déjà - n'avait pas donné son vote. Véran avait alors été diskalifié tout komme le Libéristant ki avait donné un vote érroné. Pourkoi dans un kas on diskalifie et pas dans l'autre ? Si l'organisateur peut faire à sa guise cela ouvre la porte toute grande aux bidouillages puisk'il pourrait influer sur l'issue du vote suivant k'il décide ou non de diskalifier ceux ki ne votent pas. Si des pays peuvent ne pas voter et figurer kand même au klassement ils se trouveraient avantagés de fait puisk'ils ne font ke recevoir des votes et n'en donnent pas aux autres. C'est pourkoi je pense komme madame Moix k'il faudrait diskalifier les 3 pays ki n'ont pas envoyé de vote et rekompter selon le barème korespondant à 10 participants.

Kant aux sanktions je serait favorable à une suspension de ces 3 Etats pour la prochaine édition, voire même de 2 éditions pour Véran ki est un récidiviste.

Messieurs,
Mesdames,

Je ne peux autoriser que des votes diffusés en direct sur EdoTV soient rayés d'un trait de plume. Ce serait un manque de respect inadmissible pour les peuples de l'Archipel qui se sont prononcés librement et une perte de légitimité pour tout les diffuseurs en particulier EdoTV.
Quand à la participation de ces États au prochain Microvision, cela relève du prochain organisateur.


Yves-Marie de Barnenez
Ministre de la Culture

La représentante mézène sourit à la remarque de l'Édoranais et ne souhaita pas lui répondre directement. Pour elle, il n'était pas le mieux placé pour parler de la légitimité des diffuseurs, et en particulier EdoTV, après ce que ce dernier avait raconté sur sa représentante Barbarà.


Carole Lagrange : Monsieur Krops, quelle que soit la décision que nous allons prendre, cela sera inscrit dans le règlement. Si nous décidons d'inscrire dans le règlement que le pays qui n'a pas voté sera disqualifié, c'est ce qui se passera, et c'est la même chose si nous décidons d'y inscrire un recomptage des votes en changeant de barème. Donc l'organisateur ne pourra pas faire à sa guise et il ne pourra pas décider de disqualifier ou non les pays qui ne votent pas : il sera contraint de le faire.

Marina Moix :

- "Nous ne pouvons que saluer la décision de Mézénas de ne pas contester l'actuelle Microvision. Il aurait été dommage et complexe de nous lancer dans un tracas juridique. Le Gwangua remporte donc cette édition, sachant qu'il n'est pas fautif dans cette affaire.
Cependant en effet le prochain réglèment devra d'une manière ou d'une autre régler la question."

Carole Lagrange : Certes, Madame Moix, je suis d'accord avec vous, le Gwangua n'est pas fautif dans cette affaire et ne devrait pas en subir les conséquences. Cependant, toute proposition faite par un membre de l'ORTA doit être débattue et mise au vote, quelle que soit votre opinion ou mon opinion sur ce sujet.

Si nous voulons être justes, soyons-le jusqu'au bout.

Fritigern Krops : - Madame Moix, ce n'est pas à vous seule de décider si le Gwangua a remporté ou non cette édition. Il y a une réklamation déposée par le produkteur des Farkasok et ke j'ai transmis ici. Cette reklamation porte sur la présente édition et non sur le réglement k'il konviendrait de suivre pour les prochaines éditions. Notre mission est de nous demander si les trois pays qui n'ont pas émis de vote doivent être diskalifiés et le klassement rekalkulé en fonktion d'un barème basé sur 10 participants au lieu de 13. A koi sert donk l'ORTA si ce n'est justement a trancher ce type de litiges. Et pour répondre à monsieur Barnenez, je ne vois pas en koi kalkuler le nombre de points en fonktion du nombre réel de participants prenant part à l'intégralité du konkours (y kompris le vote) serait un manke de respekt pour les peuples de l'Archipel.

Marina Moix :

- "Je pensais que comme Mézénas avait décidé de ne pas faire de réclamation il n'y aura pas besoin de faire de vote, après tout ce sont eux les véritables perdant dans cette affaire mais nous pouvons voter en effet, je ne souhaitais pas censurer le sujet."

Carole Lagrange : Je pense que nous sommes venus ici pour des raisons différentes, les médias que je représente ont voulu que le règlement soit changé, vous, Monsieur Krops, vous êtes là parce que l'avocat de la maison de disques des artistes qui représentaient Mézénas a voulu que nous nous penchions sur le problème posé par ces trois pays qui n'ont pas voté et sur ce qu'il conviendrait de faire pour la présente édition.

Nous nous pencherons donc d'abord sur ce dernier point, qui devrait être le plus rapide. Nous verrons plus tard pour ce qui est de la modification du règlement, ce qui sera sans doute un peu plus long.

En attendant, ce serait bien que d'autres représentants s'expriment sur ce sujet.

Messieurs,
Mesdames,

Si la non prise en compte des voies pour les titres de micronations ne communiquant pas de vote était inscrite dans le règlement, EdoTV aurait respecté cette règle. Ce n'était pas le cas.
Dans le cas où EdoTV aurait appliqué arbitrairement ce mode de scrutin, les résultats n'auraient pas été valides. Ils auraient, à juste titre, été critiqués avec des arguments bien plus solides que ceux exposés ici. L'organisation édoranaise ne peut en aucun cas être rendue responsable de cette faille du règlement, ayant relancé à plusieurs reprises la nécessité de ces votes urgemment et ayant même contacté certains diffuseurs pour corriger des votes manifestement invalide du fait de doublons ou d'oublis.
Nous demandons donc au gagnant de l'édition 2020 en Edoran de se présenter sur scène pour recevoir son prix.

Pour ce qui est de l'exclusion de micronations pour le prochain Concours Microvision, je reste personnellement très prudent, cela me semble une décision grave. Surtout si le règlement intègre un nouveau mode de décompte des voix réglant le problème dont il est question et permettant à l'organisateur de modifier les votes en fonction.


Yves-Marie de Barnenez
Ministre de la Culture

Marina Moix :

- "Je suis d'accord avec l'intervention édoranaise.
Si nous nous mettons d'accord sur la réforme du règlement cela rend caduque la nécessité de sanctionner tel ou tel pays.
Néanmoins je peux comprendre qu'un vote soit organisé sur ces sujets ..."

La disqualification pour l'édition suivante semble une perte de temps, dit la représentante scanthéloise. En effet, cela n'empêchera pas que des votes pour des pays ensuite ne votant pas soient noyés.

Le meilleur moyen à notre avis est de:
1) disqualifier les pays pour l'édition en cours.
2) recalculer les points avant la déclaration des résultats de l'édition en cours.

On ne peut pas avoir des pays qui ne donnent aucun point à personne en recevoir éventuellement plusieurs fois 12 voire 13 points et donc le maximum. 

Le pays n'envoyant pas ses votes en temps et en heure devrait donc être disqualifié d'office pour l'édition à laquelle il n'a pas envoyé ses votes et chaque pays devrait renvoyer ses votes avec le nouveau nombre de pays revu à la baisse.

Sans modification de ce genre prise en compte, le GNAR ne participera plus au Microvision sinon nous continuerons d'avoir des pays se présentant, recevant des votes et n'en donnant aucun à personne. Le concours sera donc systématiquement faussé. Et il n'y a aucune utilité de participer à un concours dont le résultat final est faussé.

Fritigern Krops : - Je partage l'avis de madame Fermanenbassingersdottir mais il n'est même pas nécéssaire de renvoyer un vote car les votes envoyés indikent un ordre de priorité et il est aisé d'enlever les pays diskalifiés et de changer simplement les points. Komme le nombre de pays passe de 13 à 10, le nombre de pays recevant des points passe lui de 10 à 7

Le vote de Prya par exemple serait modifié comme suit :

LED 12--> 9
CSH 10--> 7
KRA 8 --> 5
EDO 7 --> 4
MEZ 6 --> 3
GWA 5--> 2
LIV 4  --> X
BAN 3 --> 1
FRA 2 --> 0
VER 1 --> X
SKO 0 --> 0
ZOL 0 --> X

Le gouvernement zollernois et le Palais étaient catastrophées par cette affaire. En réponse à ce que la presse qualifiait de "faute", le Palais mécontent du préjudice causé auprès de ses partenaires signifia sa disgrâce au Prince Zabrücksi en le déclarant personna non grata à la Cour et en retirant son nom de la liste des honneurs grand-ducaux à venir. Le gouvernement envoya un message d'excuse :

GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE ZOLLERNBERG
Ministère des Affaires Intérieures, en charge des Beaux-Arts

Le gouvernement du Grand-Duché exprime ses plus plates excuses aux nations partenaires de l'ORTA et à la nation organisatrice. Il demande le retrait des points attribués à sa délégation nationale.

Le Sénéchal de Véran était tout aussi gêné que le gouvernement zollernois. La cheffe de l'Etat avait engagé la parole de Véran sans la tenir. Il communiqua :

RÉPUBLIQUE DE VÉRAN
Bureau du Sénéchal

Le Sénéchal de Véran, chef du gouvernement de la République, au nom des Véranais, présente ses excuses aux Nations partenaires de l'ORTA. Au nom de la délégation véranaise, il fait parvenir à l'ORTA, la rénonciation officielle à ses points attribués.

Carole Lagrange : Au nom de RTM1 et de Clic FM, les médias mézènes membres de l'ORTA, j'accepte les excuses du Zollernberg et de Véran.


La discussion avait un peu baissé en intensité alors qu'à Mézénas, une certaine agitation régnait autour du Marquee, où de nombreuses personnes se demandaient si leurs paris seraient valides en cas de remise en question du résultat. Et ceux qui avaient misé sur une victoire de Mézénas, cotée à 13/1, s'imaginaient déjà touchant leurs gains !

Lagrange ne quittait pas des yeux son portable, elle avait appris que la direction de RTM1 s'entretenait en ce moment-même avec un représentant du gouvernement et qu'ensemble ils réfléchissaient aux suites à donner à la réclamation krasslandaise.

Palladios Kalogranis : - Etant donné que les pays qui n'ont pas voté se sont excusés je pense qu'on devrait juste leur donner un avertissement qui pourrait se transformer toutefois en une édition de suspension en cas de récidive future.

Mais puisqu'ils admettent que leurs points leurs soient retirés, il me semble logique que les points soient réatribués aux concurents qui avaient été classés derrière eux, autrement ceux-ci se retrouvent pénalisés. Je rejoins donc la proposition défendue par mes collègues scanthélois, krasslandais et mézènes  d'un recompte sur la base d'un barème à 10 participants.

Nous avons constaté depuis quelques temps des copinages et de petits arrangements malsains entre certain pays. C'est pour cela que nous n'avons pas participé à la dernière edition. Il est d'ailleurs for possible que nous ne participions pas non plus à la prochaine édition, tant que ces comportements ne cesseront.

Fritigern Krops : - Mesdames et Messieurs, Maïtre Schlecht vient de me kommuniker ke la société SMD, dans un souci d'apaisement des tensions au sein de cette organisation, a décidé de retirer sa plainte portant sur la 10e édition du Microvision. Nous proposons donk ke l'on se penche désormais prioritairement sur la klarifikation des règles afin k'à l'avenir il soit évident pour tous k'un participant ki n'envoie pas de vote est automatikement diskalifié du konkours et ne reçoit pas de points.

Carole Lagrange : Ce qui serait bien, avant toute chose, c'est que la représentante du Gwangua, Madame Zaza Koumba, prenne sa place de Présidente de l'ORTA et dirige cette réunion.

Zaza Koumba : Mesdames, Messieurs,

En tant que diffuseur du prochain Concours Microvision, je propose que nous nous mettions d'accord une fois pour toute sur cette histoire de classement.
Je ne suis pas certaine qu'une modification du règlement soit nécessaire tant que les règles soient claires dès le départ et rappelées avant chaque édition.

Voila comment je vois l'organisation par W1 :

-Les chansons, issues de présélections ou non, devront être déposées 7 jours avant le début du show; afin que chacun puisse vérifier d'éventuels problèmes liés au titre j'usqu'à 48 heures avant le début de la cérémonie. Ainsi chaque Micronation pourra en changer si nécessaire.
-Les résultats des votes ne seront pas dévoilés avant que tous soient reçus à la date définie par l'organisation.
-Ainsi les résultats des votes seront corrigés avant publication. Le barème des points sera adapté en cas d’absence de vote d'une Micronisation participante avant la date butoir. Les artistes des Micronations concernées ne recevront aucun point.
-L’absence des Micronations ayant posé problème au dernier concours ne sera recevable par W1 que si ils acceptent leur responsabilité et se retirent d'eux même. Ce qui serait dans l'ordre des choses.

Je vous rappelle que l'édition en Empire du Gwangua n'est pas prévue avant septembre. Si l'ORTA choisit de modifier son règlement d'ici-là, il ne pourrait être rétroactif.