Concours des Beaux-Arts de la Grande Alliance (1ère édition)

Titre : Les Gardes Livadiennes à Kalingrad

Auteur : Feodor Daugapils (1898-1964)

Code : LGL1

En février 1915, durant les guerres civiles russlaves, la Grande Armée Livadienne, après avoir défait les armées tsaristes, doit affronter l'armée édoranaise, la première au monde. Le tableau reprend une anecdote de la bataille. Alors que les obus pleuvent dru sur le champ de bataille, le Roi Nikolaï Ier sent comme un flottement au sein de ses cavaliers, aussi, il se retourne vers eux et les exhorte " Haut les cœurs Fehér ! Je ne vais pas vaincre les Edoranais seul !" La charge qui s'ensuivra permettra d'enlever les batteries édoranaises et in fine contribuera de manière décisive à la victoire livadienne. 

Références EL : Edouard Detaille, Les grenadiers de la Garde à Eylau

Titre : Nikolai III à Ludmilla

Auteur : Feodor Daugapils (1898-1964)

Code : NTL2

Nikolaï III, détrôné pendant la guerre civile livadienne, exilé en Edoran et désœuvré, s'est attelé peu avant sa mort à visiter l'Ancienne-Livadia, un périple auquel aucun de ses pairs ne s'était encore livré. Il faut savoir que la ville de Livadia avait été rasée jusqu'au sol et ses habitants expulsés. Du Royaume de Livadia d'antan, il ne reste en fait que quelques ruines de la ville de Ludmilla. Daugapils a représenté ici de manière très romantique le Roi déchu en pleine méditation sur le passé, le présent et le futur tourmentés de sa patrie. L'arche représenté n'existe pas, les ruines de Ludmilla étant beaucoup plus modestes, mais l'artiste a choisi cette voûte comme le symbole du temps et de la fragilité des royaumes terrestres.

Références EL : Klosterruine Oybin, Caspar David Friedrich

Titre : Beannú na Talamh (Bénédiction de Talamh)

Auteur : Rohan Ó Bradáin (1802-1840)

Code : EIR1

Encart explicatif : En 543, Cuán reçoit la bénédiction de Talamh, la Terre, après avoir vaillamment combattu contre les profanateurs Morrìhgs venus exploiter les richesses de l'île. Au terme d'un duel victorieux contre le chef adverse, Cuán est porté sur un bouclier et devient le premier roi des tribus de Talamh, qui se réuniront par la suite sous le nom d'Eiraen. On note, en haut à droite du tableau, le Cren Orèiste, l'arbre sacré et protecteur du royaume. Toujours à droite, juste en dessous, les prêtres de Talamh, venus pour bénir Cuán et sa lignée. Seuls vestiges de l'ennemi anéanti : le bouclier, la hache posés au sol et la cape rouge, couleur du sang ennemi, portée par Cuán. Ici Rohan Ó Bradáin a préféré mettre en avant l'aspect spirituel de cette victoire, en bannissant tout corps gisant et toute trace de sang directe, s'arrangeant quelque peu avec l'histoire.

Références EL : Pharamond élevé sur le pavois par Pierre Révoil

Titre : La charge des cavaliers zabrückois à Auzterlitz

Auteur : Franz Weissenrotz (2006)

Code : ZOL1

Ce tableau devenu iconique fut réalisé en 2006, à l'occasion de la commémoration du bicentenaire de la victoire d'Auzterlitz sur les armées crassieuses. Il représente le début de la charge des cuirassés zabrückois lors de la bataille. Anecdote intéressante, la légende veut que ce soit lors de cette charge que les cavaliers hurlèrent cette maxime qu'on depuis fait leur les Zollernois : ZOLLERNA EZT IMPERARE ORBI UNIVERZO !

Références EL : Scotland forever, Lady Butler, 1881