Depuis plusieurs années, le sous-marin nucléaire NML Gustav assurait la dissuasion nucléaire du Grand Royaume de Livadia.
Le vaisseau était une merveille de technologies et d'élégance. Equipé de missiles balistiques stratégiques à charge nucléaire en tubes verticaux et lancés en plongée, difficile à localiser lors de ses patrouilles en plongée, grâce notamment à ses qualités de discrétion acoustique, il était la mort incarnée.
Huit missiles nucléaires garnissaient ses cales. Le Gustav pouvait les propulser à six mille kilomètres de distance à cent mètres près.
A trente mètres près à vrai dire, puisque deux mois auparavant lors d'une mission de test, il avait tiré un missile balistique sans sa charge nucléaire sur une ferme désaffecté en Argentorate, pour finalement anéantir la laiterie contiguë.
A cette minute que les Dieux avaient fait, il naviguait dans le détroit d'Ardanie, en direction du nord dans le cadre de sa cinquantième mission de dissuasion.
Que s'est-il passé ? On ne le saura jamais.
Toujours est-il que le commandant Prigojine reçut clairement l'ordre de Livadia de procéder à un lancement immédiat sur une cible terrestre de type A1, c'est-à-dire à minima une grande ville, plus probablement une capitale.
Des hackers sorabes étaient-ils à l'origine de cette invraisemblable commandement ? L'officier de tir avait-il mal compris les instructions de son opérateur terrestre ? Les SRL, instruits de l'imminence d'une attaque édoranaise s'étaient-ils cru menacés au point d'enjamber l'état-major livadien pour frapper les premiers ?
Toujours est-il qu'une chose était certaine : les différents garde-fous de la procédures voués à empêcher ce genre d'incident n'avaient pas été respectés.
Le code nucléaire fut transmis. Sans état d'âme, le commandant du Gustav appuya lui-même sur la commande de tir sans connaitre autre chose de la cible que des coordonnées cryptées.
A 23h20, le missile fut expulsée lourdement. Sortie de l'eau, il alluma son moteur et entama une montée en altitude à une vitesse sans cesse croissante. Douze mètres de haut, cinquante tonnes, et près de 12 000 kilomètres/heures, la flèche d'acier et d'uranium filait vers le continent prêt à anéantir une ville d'au moins 200 000 âmes.
Quelques secondes plus tard, un contre-ordre fut émis depuis Livadia. Et le commandant de sentir son estomac se liquéfier en lui-même lorsqu'il réalisa qu'il ne pouvait plus le désarmer à distance…
La mort planait, volait au dessus du continent nord. Dans quelques minutes, l'enfer nucléaire allait se déchaîner, amenant avec lui l'Holocauste, la fin des temps pour ceux qui le verraient juste avant l'explosion finale dans leurs iris horrifiés.
Le vaisseau était une merveille de technologies et d'élégance. Equipé de missiles balistiques stratégiques à charge nucléaire en tubes verticaux et lancés en plongée, difficile à localiser lors de ses patrouilles en plongée, grâce notamment à ses qualités de discrétion acoustique, il était la mort incarnée.
Huit missiles nucléaires garnissaient ses cales. Le Gustav pouvait les propulser à six mille kilomètres de distance à cent mètres près.
A trente mètres près à vrai dire, puisque deux mois auparavant lors d'une mission de test, il avait tiré un missile balistique sans sa charge nucléaire sur une ferme désaffecté en Argentorate, pour finalement anéantir la laiterie contiguë.
A cette minute que les Dieux avaient fait, il naviguait dans le détroit d'Ardanie, en direction du nord dans le cadre de sa cinquantième mission de dissuasion.
Que s'est-il passé ? On ne le saura jamais.
Toujours est-il que le commandant Prigojine reçut clairement l'ordre de Livadia de procéder à un lancement immédiat sur une cible terrestre de type A1, c'est-à-dire à minima une grande ville, plus probablement une capitale.
Des hackers sorabes étaient-ils à l'origine de cette invraisemblable commandement ? L'officier de tir avait-il mal compris les instructions de son opérateur terrestre ? Les SRL, instruits de l'imminence d'une attaque édoranaise s'étaient-ils cru menacés au point d'enjamber l'état-major livadien pour frapper les premiers ?
Toujours est-il qu'une chose était certaine : les différents garde-fous de la procédures voués à empêcher ce genre d'incident n'avaient pas été respectés.
Le code nucléaire fut transmis. Sans état d'âme, le commandant du Gustav appuya lui-même sur la commande de tir sans connaitre autre chose de la cible que des coordonnées cryptées.
A 23h20, le missile fut expulsée lourdement. Sortie de l'eau, il alluma son moteur et entama une montée en altitude à une vitesse sans cesse croissante. Douze mètres de haut, cinquante tonnes, et près de 12 000 kilomètres/heures, la flèche d'acier et d'uranium filait vers le continent prêt à anéantir une ville d'au moins 200 000 âmes.
Quelques secondes plus tard, un contre-ordre fut émis depuis Livadia. Et le commandant de sentir son estomac se liquéfier en lui-même lorsqu'il réalisa qu'il ne pouvait plus le désarmer à distance…
La mort planait, volait au dessus du continent nord. Dans quelques minutes, l'enfer nucléaire allait se déchaîner, amenant avec lui l'Holocauste, la fin des temps pour ceux qui le verraient juste avant l'explosion finale dans leurs iris horrifiés.