Cléomède avait presque oublié, depuis le temps. Il était professeur émérite de l'Université de Skotinos. Eux aussi l'avaient oubliés, d'ailleurs. Enfin, jusqu’à aujourd'hui, visiblement.
Il était devant son immense ecrant plat sous son immense antenne parabolique qui captait es télévisions de tout le micromonde,
quand le telephone sonna, le reveillant a moitié, et dans son sursaut, faisant valdinguer le saladier de popcorn sur le chat. Il décrochat le combinet.
-Allo! ...Oui...Hum...hum...Humhum...ah... Oui mais...Bien...Effectivement mais... Ah mais non car...Ah....Ben si j'ai pas le choix...oui...oui...ah non!....Bon ok....Où ça? ... Mais ça interesse quelqu'un ? ... Hum...Hum...une approche religieuse si possible, je note...Oui tout votre baratin transdisciplinaire, je connais...Bien...Bon...dans ce cas...Au revoir alors...Vous me defraiyez le transport au moins?...Ah merde...Bon...J'ai vraiment pas le choix hein?...Bon...Ok, au revoir.
Il raccrocha le combinet dans un soupire, alluma l'ordinateur et consultât le site de l’aéroport. Entre Talamanca et Micromolia, le prochain vol était demain dans la matinée. Il réserva. Puis il alla chez un revendeur refourguer son écran plat tout neuf, la mort dans l'ame...celà lui paierais au moins, un trajet d'avion, voir quelques nuits d’hôtels en plus. Il n'avais de toute manière pas le choix: l'Université venait de se rendre compte qu'elle le payait tous les mois depuis plusieurs années sans qu'il occupe de poste concret. Elle lui avait mis un ultimatum: accepter le programme de recherche (qu'on lui avait elle même imposée pour des raisons politiques, une histoire de rayonnement, bref...), sans quoi il était immédiatement viré. Cela ne l'enchantait guère. Il espérait que les universitaires francovars seraient coopératifs. Sans leur aide, il aurait bien du mal a pondre le moindre papier acceptable dans une revue digne de ce nom.
Il était devant son immense ecrant plat sous son immense antenne parabolique qui captait es télévisions de tout le micromonde,
quand le telephone sonna, le reveillant a moitié, et dans son sursaut, faisant valdinguer le saladier de popcorn sur le chat. Il décrochat le combinet.
-Allo! ...Oui...Hum...hum...Humhum...ah... Oui mais...Bien...Effectivement mais... Ah mais non car...Ah....Ben si j'ai pas le choix...oui...oui...ah non!....Bon ok....Où ça? ... Mais ça interesse quelqu'un ? ... Hum...Hum...une approche religieuse si possible, je note...Oui tout votre baratin transdisciplinaire, je connais...Bien...Bon...dans ce cas...Au revoir alors...Vous me defraiyez le transport au moins?...Ah merde...Bon...J'ai vraiment pas le choix hein?...Bon...Ok, au revoir.
Il raccrocha le combinet dans un soupire, alluma l'ordinateur et consultât le site de l’aéroport. Entre Talamanca et Micromolia, le prochain vol était demain dans la matinée. Il réserva. Puis il alla chez un revendeur refourguer son écran plat tout neuf, la mort dans l'ame...celà lui paierais au moins, un trajet d'avion, voir quelques nuits d’hôtels en plus. Il n'avais de toute manière pas le choix: l'Université venait de se rendre compte qu'elle le payait tous les mois depuis plusieurs années sans qu'il occupe de poste concret. Elle lui avait mis un ultimatum: accepter le programme de recherche (qu'on lui avait elle même imposée pour des raisons politiques, une histoire de rayonnement, bref...), sans quoi il était immédiatement viré. Cela ne l'enchantait guère. Il espérait que les universitaires francovars seraient coopératifs. Sans leur aide, il aurait bien du mal a pondre le moindre papier acceptable dans une revue digne de ce nom.