Intervention kolozistanaise au Belondor et au SOD

En tant que Ministre des Affaires étrangères, Tyrana avait insisté pour garder son siège de représentante mézène à l'ONA.

Dès qu'il fut connu que le Kolozistan comptait intervenir dans deux micronations situées au sud de son territoire, le Belondor Occidental et le Sud-Ouest Démocratique, la Chancelière mézène demanda à sa ministre de porter l'affaire devant l'ONA. Après ce qui s'était passé au Bangana, c'était la deuxième fois que la Grande Alliance intervenait en dehors de ses frontières et alors que Mézénas avait prévu de tisser de nouveau des liens avec la Francovie et Édoran, Ambert avait un mauvais pressentiment. Il fallait tirer cela au clair et au plus vite !


Tyrana Seborovska : Monsieur le Secrétaire Général, mesdames et messieurs les représentants, vous aussi avez dû recevoir l'information, les micronations de la Grande Alliance ont décidé d'intervenir au sud du Kolozistan, dans l'ancien Empire Bélondaure et au Sud-Ouest Démocratique.

Mézénas est tout à fait disposée à croire ce que le gouvernement kolozistanais nous raconte, concernant ce nettoyage ethnique auquel se livreraient des groupuscules belondaures et territoriens. Cependant, nous savons comment fonctionne la Grande Alliance, ces pays tirent parti d'une instabilité de leurs voisins pour installer des protectorats et accroître leur influence politique et économique, tout le monde a encore en mémoire les événements du Bangana.

Nous souhaiterions savoir ce qu'il en est précisément, nous aimerions savoir sur quoi se fonde le Kolozistan pour affirmer qu'il y a effectivement un nettoyage ethnique et nous voudrions également savoir ce comptent faire ensuite les membres de la Grande Alliance dans cette région !

Nous demandons donc tout d'abord au représentant kolozistanais mais aussi aux autres représentants des micronations membres de la Grande Alliance de venir s'expliquer devant nous !

Le représentant kolozistanais à l'ONA alluma son micro et prit la parole.

La situation au sud du Kolozistan est très sérieuse. Le chaos règne dans cette région, faisant craindre une instabilité dans notre Royaume. La frontière a été fermée et renforcée, ce qui pour le moment, permet à notre pays d'éviter que le conflit ne s'étende sur notre territoire.

Des sources sur place nous parlent de massacres de slaves, par des groupuscules belondaures et territoriens, dans la région du Belondor Occidental, et au Nord de l'ex-SOD et du Belondor Oriental. De plus, nos alliés de la Ligue Eburnéenne Décanale nous ont rapporté des activités de piraterie belondaures et des incidents dans le Détroit d'Ardanie, et sur les côtes lédonnes de l'île d'Ardanie.

Nous considérons qu'une intervention militaire au Belondor Occidental est nécessaire pour stabiliser la région et protéger la population slave persécutée. Une intervention n'est pas à l'ordre du jour au SOD et au Belondor Oriental, mais ne peut pas être exclue, la situation évoluant rapidement.

La Grande Alliance, qui a pour but de défendre la paix et la stabilité dans l'Archipel, va réunir, à la demande du Kolozistan, son état-major dans les prochains jours afin de mettre en place une intervention militaire ciblée, ainsi que l'envoi d'une aide humanitaire aux civils. Pour le moment, seul notre Royaume a décidé de s'engager dans cette libération du Belondor.

Le Royaume du Kolozistan est prêt à présenter au Conseil Permanent toutes les informations de cette intervention, ainsi que son déroulement heure par heure, dès qu'il sera validé par l'état-major.

Le SGA Kouadio Moutawa est rentré en urgence de Sakareen pour intervenir à l'ONA



Excellences,


Le  Sud-Ouest Démocratique était une zone de non droit même avant la disparition officielle d'un gouvernement central. Depuis des mois il y régnait l'anarchie, ce fait est difficilement contestable.
La disparition de la surveillance des frontières du SOD n'a pas arrangé la situation. Ce qui restait d'Etat se limitait à ces fameux barbelés. Il était inévitable que la population du SOD cherche à quitter cette prison à ciel ouvert ou les conditions de vie étaient devenus insupportables. Il suffit de regarder une carte du Micromonde pour voir les options qu'ils leurs restent. L'ex-bélondor est leur meilleure porte de sortie pour y trouver des conditions un peu meilleures. Forcément cela ne peut qu’aggraver l'instabilité qui y régnait déjà, en particulier dans sa partie occidentale.
Je comprends donc les inquiétudes du Royaume du Kolozistan. Ils se retrouvent avec toute leur frontière Sud sous tension. Leur capitale Beldograd n'étant qu'à quelques dizaines de kilomètres de cette frontière derrière laquelle vivent des populations slaves qui ne peuvent que souffrir de la situation. Voila les conséquences du délitement du Sud-Ouest Démocratique.
La situation est donc en effet sérieuse, mettre en doute la déstabilisation de la région est de l'inconscience.

Iralda Felini l'ambassadrice francovare apporta son soutient aux kolozistanais :


- "La situation est tragique c'est certain. Monsieur Moutawa a bien résumé la situation."

Tyrana Seborovska : Monsieur le représentant kolozistanais - entre parenthèses, vous seriez bien inspiré de nous dire comment vous vous appelez, ça faciliterait les choses - vous dites que des massacres de slaves vous ont été rapportés par "des sources sur place". Mais tout cela est très vague, vous ne pensez pas ?

Comme l'a très justement remarqué l'InterParesse Érika Lapsen, rien de ce qui se passe sur un territoire grisé ne peut affecter les micronations voisines, le Kolozistan n'est en rien menacé par ce qui se passe au Belondor et dans le Sud-Ouest Démocratique et ces territoires grisés sont juridiquement hors du périmètre d'intervention des États souverains !

Vous n'avez aucun droit d'intervenir dans un territoire grisé et je ne suis pas loin de penser que tous ces prétextes que vous nous donnez ne sont qu'une invention de votre gouvernement, tout cela pour justifier l'intervention !

Et si nous vous laissions faire, cela créerait un dangereux précédent et nous ouvririons alors la porte à tous les abus ! Demain le Skotinos pourrait décider d'intervenir en Panaconda pour venir en aide aux populations menacées par l'anarchie et Mézénas en ferait de même pour les mêmes raisons en Orion insulaire !

Je vous demande donc solennellement, au nom du gouvernement mézène, de renoncer à cette intervention ! Ne vous engagez sur ce chemin car je vous promets que vous pourriez ensuite le regretter !

Piotr Marzov : Ce sont des sources sures, qui proviennent de nos services de renseignements. De plus, et ce même lorsque le SOD existait, des milliers de réfugiés s'entassaient à notre frontière, que nous ne pouvons pas absorber.

Il n'est pas question pour nous d'annexer un territoire, mais de le stabiliser. Le Kolozistan n'a pas de volonté expansionniste.

Tyrana Seborovska : Monsieur Marzov, ce que vous dites est totalement absurde, vous ne pouvez pas prétendre que vos services de renseignements ont des informations au sujet de ce qui se passe sur un territoire grisé ! Cela défie toute logique et en face, il n'y a personne du Belondor ou du Sud-Ouest Démocratique pour corroborer ces informations, donc vous pouvez très bien avoir inventé toute cette histoire ! C'est comme si vous faisiez parler un mort !

Ces territoires grisés ont décidé de se retirer du micromonde, de s'en isoler, donc rien de ce qui s'y passe ne peut avoir la moindre incidence sur nos micronations et aucune intervention dans ces territoires ne peut être autorisée !

Pour la dernière fois, je vous demande de renoncer à cette intervention ! Mézénas ne vous soutiendra pas dans cette opération dans laquelle vous vous lancez !

Piotr Marzov esquissa un sourire.

Madame Sebrovska, l'état major de la Grande Alliance est actuellement en train de se réunir. Une intervention est souhaitée par le Roi, mais rien ne dit que ses alliés le suivront. La situation au Belondor évolue d'heure en heure. Nous discuterons et en cas d'intervention, nous prendrons nos reponsabilités.

Permettez-moi de vous dire que mon pays regrette le communiqué de votre Gouvernement, menaçant implicitement nos alliés en cas d'aide de leur part. Nous nous étonnons de cette méthode de diplomatie, qui prône le chantage plutôt que le dialogue.

Sachez enfin, Madame, que le Royaume du Kolozistan est ouvert à toute discussion avec les Etats Fédérés de Mézénas, et qu'un sujet ne sera tabou. Notre politique diplomatique est de discuter avec tout le monde, y compris ceux qui ne nous apprécient guère. De notre côté, nous n'avons aucune animosité envers vous.

Nous sommes ouverts à toute discussion.

L'aveuglement des Etats Fédérés de Mézènas et de la Confédération de Scanténoisie-Helvétia est absolument incroyable.

Il est plus que temps que cesse la sempiternelle complainte de ces nations imaginant une quelconque interdiction d'intervenir en territoire grisés.
Chose encore plus surnaturel à laquelle ont foi ces Etats, c'est de l'impossibilité qu'il se passe quoique ce soit à l'intérieur des territoires grisés. C'est d'une absurdité colossale.

Si Mézènas et la CSH pensent qu'il ne se passe rien, qu'ils se rassurent, nous ne leur tiendrons pas rigueur de cet aveuglement et nous ne leur demandons pas de croire !

Je pense que le Kolozistan n'a pas a épuisé son énergie dans cette tâche vaine qui consiste à convaincre des incrédules qui ne seront jamais convaincu et dont la jalousie et la haine envers la Grande Alliance leur ferait nier la plus grande évidence.

Nous exhortons donc le Kolozistan a mener toute action qui maintiendra la Paix et la sécurité à sa frontière et sur le Continent. Comme ces missions sont celles de la Grande Alliance, le Saint-Empire soutiendra le Kolozistan dans cette entreprise.

Tyrana Seborovska : Madame de Galleran (puisque c'est ainsi que vous vous appelez si j'en crois les registres de la mission permanente du Saint-Empire à l'ONA), cette "sempiternelle complainte", comme vous dites, repose sur le simple bon sens ! Vous imaginez un peu ce qui se passerait si toutes les micronations faisaient comme le Kolozistan et prétendaient que des personnes habitant sur un territoire grisé sont menacées et que cela nécessite une intervention de leur part ?

D'ailleurs, je reçois à l'instant une information importante : les services de renseignement mézènes annoncent que les populations syistes de l'Orion insulaire se sentent menacées et souhaitent une intervention de Mézénas ! Ah, que répondez-vous à cela ? Vous ne pouvez pas le nier, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance et pourtant, je vous affirme que c'est la vérité et si vous le niez, alors je vous rétorquerai que c'est "d'une absurdité colossale", pour reprendre votre expression !

Vous voyez bien que tout cela n'a aucun sens ! Et pourtant, c'est précisément ce que vient de faire le gouvernement kolozistanais ! Et malgré ce que nous a dit Monsieur Marzov, on sait très bien comment cela va se terminer, on l'a vu avec le Bangana !

Mais Madame, si vous nous annoncez que vous voulez intervenir en Orion, nous ne nierons pas vos informations et nous ne vous empêcherons pas d'intervenir. Nous vous proposerons notre aide.

Si un peuple frère des Mézènes souhaitait être défendu et aidé, alors les Etats membres de la Grande Alliance seraient les premiers à soutenir votre pays. D'ailleurs, il n'est aucunement question d'une annexion d'un territoire, mais simplement une aide à stabiliser les régions autour de notre pays.

Le SGA Kouadio Moutawa pris le micro

Excellences,

Nous sommes ici réunis au sein de l'hémicycle de l'Organisation des Nations de l'Archipel. Je souhaiterais avoir des éclaircissements sur un point précis de vos interventions.
Je demande au représentant des des États Fédérés de Mézénas, son excellence Tyrana Seborovska, de préciser ce qu'elle entends par "territoire grisé" et sur quelle résolution ou point de la charte de l'ONA s’appuie-elle pour employer ce terme en parlant de populations civiles ?

Aristide Sally le SGA de l'ONA répondit à son collègue :

- "Les terres grises sont des territoires qui ne sont soumis à aucune souveraineté selon la plupart des cartes "neutres" diffusées par les principaux instituts de géographie de l'Archipel sans prendre en compte les reconnaissances politiques par tel ou tel pays mais seulement les souverainetés de fait. 

Ces territoires grisés ont fait l'objet pendant de nombreuses années de conflit majeur.
Jusqu'en 2012-2013 et globalement le retour du Krassland il y avait une sorte de règle tacite entre tous les diplomates qui était qu'une nation touchée par la flemmingite pendant 3 mois tombait dans ces "territoires grisés" et pouvait être annexé.

Cette règle n'était prévue à ma connaissance par aucun traité mais était devenu ce qu'on pourrait appeler un principe général du droit micromondial. Il était appliqué dans les faits et il y avait peu de contestation.

Puis de façon progressive cette règle a été abandonnée notamment avec l'apparition de l'ONA début 2015 qui a stabilisé les frontières micromondiales et a mis fin aux guerres entre les nations. 

Depuis le principe est plutôt de sacraliser ces territoires et de les laisser tranquille. C'est en tout cas ce que défend principalement la CSH et Mézènas par exemple. D'autres défendent la possibilité de pouvoir intervenir si ces territoires provoquent directement ou indirectement des problèmes sur le territoire des nations. C'est ce que défendait il y a peu la Francovie pour le Bangana et désormais le Kolozistan."

L'ambassadrice francovare intervint à son tour :

Iralda Felini :

- "Dans son communiqué la CSH explique que ses populations ont fait le choix de quitter la sphère micromondiale et qu'il faut à ce titre les laisser mais si le raisonnement est juste, les faits eux sont faux.

En effet certains territoires ne posent pas de problème malgré l'absence provisoire ou définitive d'un Etat car le retrait a été volontaire. On peut citer par exemple Ys qui s'est effondré plus ou moins volontairement après que son peuple a appris avoir été complice sans le vouloir des projets mulleriens mais aussi Ostaria qui a disparu de façon ordonnée ou encore Pirée qui touchée par une grave crise de flemingite a fermé ses frontières sur décision du Duc afin d'éviter une pandémie micromondiale et se retrouve aujourd'hui en retrait provisoire mais là aussi de façon très organisée.

Cependant d'autres territoires eux se sont effondrés sans le vouloir. C'était le cas du Bangana qui se trouvait dans une situation dramatique. C'était le cas aussi du SOD qui s'est effondré tout aussi rapidement et n'a pas voulu se retirer de l'Archipel. Le peuple s'est retrouvé du jour au lendemain en grande difficulté.

C'est cette distinction que je vous invite à faire.
Les territoires d'Orion sont dans une situation anarchique depuis très longtemps et on peut penser qu'ils en sont satisfaits, pas besoin d'intervenir.
Ostaria et Pirée se sont retirés l'un définitivement, l'autre provisoirement, là aussi pas besoin d'intervention.
Par contre pour le SOD et le Bangana les interventions sont ou étaient nécessaires."

Bienvenu madame le Secrétaire Général,

Nous avions une discussion intéressante sur les interventions humanitaire plus ou moins militarisées en territoire ne comportant pas de gouvernement central reconnu.
Pour beaucoup, la crise est majeure en Belondor et en Sud-Ouest Démocratique et nécessite une intervention. La Grande Alliance semble être sur le point d'intervenir afin de protéger les populations slaves présentes sur ces territoires avant qu'il n'y en est plus.
D'autres préfèrent discourir sur des questions de cadastre.
L'ONA ne semble donc pas en mesure de mettre en place une force d'intervention dans un délais raisonnable.
A ce propos, je crois que le maréchal Kouamé Moutawa souhaite prendre la parole au nom de l'Empire du Gwangua.

Maréchal Kouamé Moutawa :

Madame la Secrétaire Générale,

Je voudrais rappeler à cette Assemblée la "Résolution 2016-006 relative à la gestion internationale de la crise sanitaire dans l’ouest de l’île d’Argentorate".
Elle est certes ancienne, cependant elle nous éclaire à mon sens sur ces zones de déstabilisations laissées à l'abandon par leur gouvernement central.
Si cette résolution de l'ONA visait à porter une aide à nos colonisateurs en déroute devant l'avancée de l'armée gwanguama de Koffi Moutawa, elle a eus cependant le mérite de sauver des vies.
Nous étions les insurgés que certains qualifient de "zone grises", terme que je trouve particulièrement méprisant au passage, et pourtant nous avons gagné ce territoire. Notre premier Empereur a même fondé sa capitale précisément "dans l’ouest de l’île d’Argentorate".
L'intervention de la Grande Alliance en Belondor et en Sud-Ouest Démocratique pourrait très bien se heurter à une résistance inattendue, je ne vois pas comment prédire le terme de cette "histoire" comme certains semblent le faire dans cet hémicycle.
Qui aurait parié une piécette sur le général Koffi devant une intervention de l'ONA ? Qui aurait prédit qu'il fonderait un Empire ?

Aristide Sally :

- "Rappelons tout de meme que l'ONA n'intervenait pas contre le Gwangua mais intervenait dans le cadre de l’effondrement de l'ex Noddia. On peut même dire que cette intervention a aussi permis l'essor de votre pays"

Iralda Felini :

- "Raison de plus pour intervenir si cela permet la fondation d'un Etat comme au Skotinos ou au Bangana cela serait une très bonne chose pour la stabilité du continent Nord."

Le SGA Kouadio Moutawa pris le micro

Vous avez peut-être raison monsieur Sally, l'essor de l'Empire du Gwangua aurait put être différent sans cette intervention de l'ONA.

Mais c'est autre chose qui m'amène devant vous, représentants de l'Archipel. Je viens de prendre connaissance d'un communiqué émanent du Secrétaire-général de l'ONA que souhaite vous lire :

Kouadio Moutawa pris un ton solennel et commença

Le Secrétariat Général de l'ONA condamne fermement l'expansionnisme territorial du Royaume du Kolozistan.

L'annexion de l'île de Momkeim et la constitution d'un état fantoche en Belondor se fait mépris des coutumes internationales et du droit des peuples à disposer d'eux-même.

La communauté internationale doit réagir devant le grignotage systématique des îles de la mer Océane et prendre des mesures fortes de coercition pour faire reculer ceux pour qui une politique internationale ne consiste qu'en l'invasion de terres grises.

L'ONA prend sous sa protection la souveraineté les îles de la Mer Océane relevant des territoires grisés, en particulier celle de Momkeim. J'envoie, dès à présent, des officiers relevant de la Direction des Affaires Militaires, sur cette île.

Madame Agathe de Pont-Callec,
Secrétaire-général de l'ONA

Je sais très bien que ma situation de Secrétaire-général Adjoint de l'ONA n'est qu'en somme celui d'assistant de Madame Agathe de Pont-Callec. Si on admet que ce manda de trois mois et encore en vigueur...Mais je souhaiterais tout de même avoir des explications sur ce communiqué et l'envois de ces "officiers relevant de la Direction des Affaires Militaires" sans au minimum une consultation des représentants de cet hémicycle.

Kouadio Moutawa retourna s'assoir et ouvrit un petit paquet de graines de palmiers qu'il commença à grignoter.

Le Kolozistan regrette la décision de la Secrétaire de l'ONA, et refusera tout accès à l'île Kolgouïev aux officiers de la Direction des Affaires Militaires, sans entretien préalable entre la Secrétaire Général de l'ONA et le Roi du Kolozistan.

Le Kolozistan n'a aucun droit sur l'île de Momkeim, ni sur aucune autre terre grise libre de l'archipel.

La question était complexe, il fallait s'attendre à une telle réaction, ce genre d'ile était d'un intérêt stratégique et diplomatique trop important en mer océane et notamment trop proche de Nautia.
Le SGA de l'ONA ne savait pas trop quoi penser de l'initiative très risquée de la secrétaire Général. C'était la première fois depuis l'ère Muller que le SG se permettait d'agir sans l'aval du Conseil Permanent. Allait-elle le payer ?


Bien entendu l'ambassadrice francovare intervint en faveur du Kolozistan :


Iralda Felini :

- "Cette intervention de la direction des affaires militaires est très inquiétante sans l'aval du Conseil et nous rappelle une page sombre de notre histoire. 
Nous esperons que madame de Pont-Callec décidera de renoncer à cette initiative ou en tout cas de demander avant l'accord du Conseil Permanent."