Depuis quelque temps, j'ai réfléchi à la question des RP militaires. C'est un sujet dont il a parfois été question mais qui n'a jamais abouti. Il est probablement rendu difficile par le fait que nous avons deux types de micronations, les narrativistes et les simulationnistes. Étant un simulationniste, je précise que je ne porte aucun jugement de valeur sur le narrativisme, les deux systèmes sont très bien et j'ai même parfois de l'admiration quand je lis les narrations des batailles de certains joueurs, comme c'est le cas en ce moment au Bangana.
Je vous fais part de mes réflexions, vous pouvez évidemment faire vos propositions si vous pensez pouvoir améliorer ce que je propose.
Dans le narrativisme, il suffit de dire les choses pour aussitôt les créer. « Le Président décida la construction d'une caserne et la formation de 50,000 soldats d'infanterie... » et quelques jours plus tard (ou même dans l'instant), vous avez votre caserne et vos 50,000 soldats.
Dans le simulationnisme, les choses gardent toujours un caractère virtuel mais dans la simulation, elles sont créées à partir de matières premières et leur création a un coût.
Il y a quelque temps a été mis en place un système plus ou moins suivi pour la création d'unités militaires. Pour vous donner une idée, un bataillon d'environ 1000 hommes coûtent 10,000 M$ et le matériel pour équiper ces 1000 soldats coûtent 24,000 M$. Cela nous fait donc un coût TTC de 37,400 M$ soit 37,4 M$ par soldat. Il en découle que créer une armée de 50,000 hommes reviendrait à 1,87 million de mez, soit environ 45% de la masse monétaire du pays (4 millions de mez, montant maximum décidé par convention entre les pays EcoMicro).
Autant dire, amis narrativistes, qu'il nous sera toujours très difficile à nous, simulationnistes, de rivaliser avec vous pour ce qui est de la taille des armées ! C'est pourquoi j'ai conclu que pour mettre en place un système permettant des batailles entre armées narrativistes et armées simulationnistes, il ne devait pas y avoir l'avantage du nombre.
Il y a quelques semaines de cela, j'étais chez des amis et nous avons joué à un jeu auquel vous avez sans doute tous déjà joué, peut-être même les plus jeunes d'entre vous : RISK. C'est ce jeu qui m'a donné l'inspiration pour le système que je vais vous proposer.
Puisque les simulationnistes ont des bataillons de 1000 soldats et que la création de ces bataillons amènent de nombreuses contraintes, ça sera donc la norme. En face, les narrativistes devront eux aussi aligner des bataillons de 1000 soldats. S'ils souhaitent aligner des armées plus importantes, ils en auront le droit mais ça ne leur donnera aucun avantage et donc, fatalement, ils prendront le risque de retourner au pays après s'être pris une râclée face à un adversaire inférieur en nombre ! Libre à eux de faire ainsi ! Le reste du temps, en dehors des phrases d'affrontement, ils auront une totale liberté quant à la taille de leurs armées.
Le nombre de bataillons doit lui aussi être identique : si un simulationniste aligne 3 bataillons face à un narrativiste, alors ce dernier devra en faire de même.
Les pertes se calculeront en pourcentage et un bataillon sera réputé vaincu dès lors que le pourcentage descendra sous la barre des 50%. Donc que l'armée soit composée de 1000 hommes ou de 30,000 hommes ne changera rien.
Il n'y a pas de limite au nombre d'assauts donnés par les uns et les autres mais les belligérants peuvent décider de ne pas poursuivre le combat s'ils le souhaitent. Dans ce cas, ils battent en retraite, leurs soldats sont épargnés, mais le terrain sur lequel ils se trouvaient est perdu.
L'affrontement sera divisé au minimum en deux phases, une attaque et une riposte. Mais il peut y en avoir plus en fonction du résultat des combats et des forces en présence.
Il y a un assaillant, que j'appellerai ici ATT (Attaquant) et un défenseur, logiquement appelé DEF.
L'attaquant lancera trois dés, le défenseur en lancera deux. Il ne s'agira pas d'additionner les points, il faudra les comparer, en commençant par les dés les plus élevés de chaque côté. En cas d'égalité, le défenseur l'emporte.
Prenons un exemple :
Les deux belligérants sont PAYS 1 et PAYS 2 et chacun aligne 3 bataillons. Chaque phase se fait avec un bataillon et cela doit être le même à chaque fois, jusqu'à la défaite (ou la retraite) de l'un des deux.
PHASE D'ATTAQUE
PAYS 1 - ATT : 5, 3, 1
PAYS 2 - DEF : 6, 2
La comparaison du dé le plus élevé de chaque côté (ATT 5 et DEF 6) tourne d'abord à l'avantage du défenseur. PAYS 1 perd 20% de ses hommes, son bataillon compte désormais 800 hommes (80%).
La comparaison du 2è dé le plus élevé de chaque côté (ATT 3 et DEF 2) tourne cette fois à l'avantage de l'attaquant. PAYS 2 perd 20% de ses hommes, le bataillon compte 800 hommes.
Ensuite, on passe à la 2è phase. L'attaquant devient défenseur et réciproquement.
PHASE DE RIPOSTE
PAYS 2 - ATT : 5, 3, 1
PAYS 1 - DEF : 5, 4
La comparaison du dé le plus élevé de chaque côté tourne d'abord à l'avantage du défenseur (vainqueur en cas d'égalité). Cette fois, PAYS 2 perd 30% de ses hommes, son bataillon compte désormais 560 hommes (56%).
La comparaison du 2è dé le plus élevé tourne de nouveau à l'avantage du défenseur. L'attaquant perd encore 30% de ses hommes et son bataillon tombe à 392 (39,2%).
Le 1er bataillon de PAYS 2 est battu. En face, PAYS 1 a deux bataillons à 100% et un autre à 80%. PAYS 2 peut décider de pouruivre le combat avec un de ses deux autres bataillons s'il le souhaite, ou bien il peut battre en retraite, mais dans ce cas, le terrain est perdu.
Bien entendu, les restrictions au niveau du nombre de soldats ne sont valables que si l'affrontement a lieu entre un narrativiste et un simulationniste. Je laisse les narrativistes décider entre eux des règles d'affrontement entre leurs armées.
Mais concernant l'affrontement entre deux nations simulationnistes, le nombre de bataillons pèsera dans la balance étant donné qu'ils ont une existence plus "réelle" que les bataillons des narrativistes. Une micronation qui a plus de bataillons sera donc avantagé, et en conséquence, il faudra bien se renseigner sur la taille des armées de l'adversaire avant de décider de lui déclarer la guerre.
On peut ajouter à tout cela, l'option de l'appui de l'aviation. Un bataillon soutenu par l'aviation, quel que soit le nombre d'avions, permettra soit d'avoir un dé de plus, soit de relancer un dé si on n'est pas satisfait du résultat (choix à faire avant de lancer les dés lors de chaque affrontement mais pas lors de chaque phase).
On peut aussi envisager des dégâts pour les avions engagés dans le combat. Mais attention : un bataillon battu = tous les avions engagés dans le combat perdus !
Tout ça peut être amélioré, si vous avez des idées, n'hésitez pas.
Je vous fais part de mes réflexions, vous pouvez évidemment faire vos propositions si vous pensez pouvoir améliorer ce que je propose.
Dans le narrativisme, il suffit de dire les choses pour aussitôt les créer. « Le Président décida la construction d'une caserne et la formation de 50,000 soldats d'infanterie... » et quelques jours plus tard (ou même dans l'instant), vous avez votre caserne et vos 50,000 soldats.
Dans le simulationnisme, les choses gardent toujours un caractère virtuel mais dans la simulation, elles sont créées à partir de matières premières et leur création a un coût.
Il y a quelque temps a été mis en place un système plus ou moins suivi pour la création d'unités militaires. Pour vous donner une idée, un bataillon d'environ 1000 hommes coûtent 10,000 M$ et le matériel pour équiper ces 1000 soldats coûtent 24,000 M$. Cela nous fait donc un coût TTC de 37,400 M$ soit 37,4 M$ par soldat. Il en découle que créer une armée de 50,000 hommes reviendrait à 1,87 million de mez, soit environ 45% de la masse monétaire du pays (4 millions de mez, montant maximum décidé par convention entre les pays EcoMicro).
Autant dire, amis narrativistes, qu'il nous sera toujours très difficile à nous, simulationnistes, de rivaliser avec vous pour ce qui est de la taille des armées ! C'est pourquoi j'ai conclu que pour mettre en place un système permettant des batailles entre armées narrativistes et armées simulationnistes, il ne devait pas y avoir l'avantage du nombre.
Il y a quelques semaines de cela, j'étais chez des amis et nous avons joué à un jeu auquel vous avez sans doute tous déjà joué, peut-être même les plus jeunes d'entre vous : RISK. C'est ce jeu qui m'a donné l'inspiration pour le système que je vais vous proposer.
Puisque les simulationnistes ont des bataillons de 1000 soldats et que la création de ces bataillons amènent de nombreuses contraintes, ça sera donc la norme. En face, les narrativistes devront eux aussi aligner des bataillons de 1000 soldats. S'ils souhaitent aligner des armées plus importantes, ils en auront le droit mais ça ne leur donnera aucun avantage et donc, fatalement, ils prendront le risque de retourner au pays après s'être pris une râclée face à un adversaire inférieur en nombre ! Libre à eux de faire ainsi ! Le reste du temps, en dehors des phrases d'affrontement, ils auront une totale liberté quant à la taille de leurs armées.
Le nombre de bataillons doit lui aussi être identique : si un simulationniste aligne 3 bataillons face à un narrativiste, alors ce dernier devra en faire de même.
Les pertes se calculeront en pourcentage et un bataillon sera réputé vaincu dès lors que le pourcentage descendra sous la barre des 50%. Donc que l'armée soit composée de 1000 hommes ou de 30,000 hommes ne changera rien.
Il n'y a pas de limite au nombre d'assauts donnés par les uns et les autres mais les belligérants peuvent décider de ne pas poursuivre le combat s'ils le souhaitent. Dans ce cas, ils battent en retraite, leurs soldats sont épargnés, mais le terrain sur lequel ils se trouvaient est perdu.
L'affrontement sera divisé au minimum en deux phases, une attaque et une riposte. Mais il peut y en avoir plus en fonction du résultat des combats et des forces en présence.
Il y a un assaillant, que j'appellerai ici ATT (Attaquant) et un défenseur, logiquement appelé DEF.
L'attaquant lancera trois dés, le défenseur en lancera deux. Il ne s'agira pas d'additionner les points, il faudra les comparer, en commençant par les dés les plus élevés de chaque côté. En cas d'égalité, le défenseur l'emporte.
Prenons un exemple :
Les deux belligérants sont PAYS 1 et PAYS 2 et chacun aligne 3 bataillons. Chaque phase se fait avec un bataillon et cela doit être le même à chaque fois, jusqu'à la défaite (ou la retraite) de l'un des deux.
PHASE D'ATTAQUE
PAYS 1 - ATT : 5, 3, 1
PAYS 2 - DEF : 6, 2
La comparaison du dé le plus élevé de chaque côté (ATT 5 et DEF 6) tourne d'abord à l'avantage du défenseur. PAYS 1 perd 20% de ses hommes, son bataillon compte désormais 800 hommes (80%).
La comparaison du 2è dé le plus élevé de chaque côté (ATT 3 et DEF 2) tourne cette fois à l'avantage de l'attaquant. PAYS 2 perd 20% de ses hommes, le bataillon compte 800 hommes.
Ensuite, on passe à la 2è phase. L'attaquant devient défenseur et réciproquement.
PHASE DE RIPOSTE
PAYS 2 - ATT : 5, 3, 1
PAYS 1 - DEF : 5, 4
La comparaison du dé le plus élevé de chaque côté tourne d'abord à l'avantage du défenseur (vainqueur en cas d'égalité). Cette fois, PAYS 2 perd 30% de ses hommes, son bataillon compte désormais 560 hommes (56%).
La comparaison du 2è dé le plus élevé tourne de nouveau à l'avantage du défenseur. L'attaquant perd encore 30% de ses hommes et son bataillon tombe à 392 (39,2%).
Le 1er bataillon de PAYS 2 est battu. En face, PAYS 1 a deux bataillons à 100% et un autre à 80%. PAYS 2 peut décider de pouruivre le combat avec un de ses deux autres bataillons s'il le souhaite, ou bien il peut battre en retraite, mais dans ce cas, le terrain est perdu.
Bien entendu, les restrictions au niveau du nombre de soldats ne sont valables que si l'affrontement a lieu entre un narrativiste et un simulationniste. Je laisse les narrativistes décider entre eux des règles d'affrontement entre leurs armées.
Mais concernant l'affrontement entre deux nations simulationnistes, le nombre de bataillons pèsera dans la balance étant donné qu'ils ont une existence plus "réelle" que les bataillons des narrativistes. Une micronation qui a plus de bataillons sera donc avantagé, et en conséquence, il faudra bien se renseigner sur la taille des armées de l'adversaire avant de décider de lui déclarer la guerre.
On peut ajouter à tout cela, l'option de l'appui de l'aviation. Un bataillon soutenu par l'aviation, quel que soit le nombre d'avions, permettra soit d'avoir un dé de plus, soit de relancer un dé si on n'est pas satisfait du résultat (choix à faire avant de lancer les dés lors de chaque affrontement mais pas lors de chaque phase).
On peut aussi envisager des dégâts pour les avions engagés dans le combat. Mais attention : un bataillon battu = tous les avions engagés dans le combat perdus !
Tout ça peut être amélioré, si vous avez des idées, n'hésitez pas.