par R.P.Bangana Sam 28 Aoû 2021 - 13:46
Du côté de la République populaire du Bangana qui contrôle l'ouest du pays, le président Sékou Basombo a signé un important contrat avec des partenaires valdisques pour développer les ressources minières de la vallée de la Tavia. Ce contrat lie la République Populaire du Bangana, l'organisation publique poldève Corporation de Coopération et de Développement (CoCoDev), la Société Banganaise des Mines de Kradium (SOBAMIKRA) qui est codétenue par des capitaux valdisques et banganais et le bureau de liquidation des équipements de réserves du Ministère des Forces Armées de l'Union Violetiste.
La SOBAMIKRA se voit accorder une importante concession minière sur les rives de la Tavia pour y développer l'extraction et la transformation du cradium. En échange la SOBAMIKRA s'engage a construire une voie ferrée reliant les exploitations minières et la ville de Sétissi à la frontière pryanne, pour permettre l'exportation du cradium par le port pryan de Zantavia. Le bureau de liquidation des équipements de réserves du Ministère des Forces Armées de l'Union Violetiste cède quand à lui le porte-avion valdisque ex-Vladimir Violet et 15 avions à décollage vertical de type "Dig 22N" à la République populaire du Bangana.
La République Populaire du Bangana dispose donc désormais d'une marine et d'une aviation militaire pour la première fois de son histoire. Le seul hic c'est que la façade maritime du Bangana est contrôlée par les rebelles royalistes ce qui fait dans les faits de la République populaire du Bangana un Etat enclavé. Pour surmonter cet obstacle le président Basombo va procéder à un échange de bases militaires avec le Valdisky qui permettra à la République Populaire du Bangana de disposer d'une base navale en Poldévie.
Les discussions entre républicains et royalistes banganais en vue dune réunification du pays ayant échoué, le Bangana se trouve aujourd'hui divisé de fait entre le Haut-Banga dans l'Ouest du pays majoritairement peuplé par des Koussas et contrôlé par les républicains et le Bas-Banga à l'Est majoritairement peuplé de Koussis et tenu par les royalistes.
Hannibal Ngwenyema, laminé par Sékou Basombo lors de la présidentielle de mars 2021 où Basombo avait recueilli 93% des voix au 2e tour, avait fui chez les royalistes où il avait réussi à se faire nommer Tona-Kholo et voulait désormais organiser des élections limitées à l'Est du pays ce qui entérinerait de fait la partition du pays. Basombo semblait encore hésiter entre l'option d'une partition du pays et une reconquête militaire de l'est du pays. Grâce a l'acquisition d'une force aéronavale il disposait désormais d'une nette supériorité militaire mais il hésitait à lancer un nouveau conflit qui risquerait de faire fuir les investisseurs étrangers dont il avait besoin pour developper l'économie du pays.