Demande autorisation d'entrée en Eridan

République Shiniste du Liberistant et de Karévie

COURRIER A L'ONA

Aux membres de l'Organisation des Nations de l'Archipel.


Mesdames, Messieurs les représentants de l'Organisation des Nations de l'Archipel.

La République Shiniste du Liberistant et de Karévie traverse une crise économique et alimentaire sans précédent dans l'histoire de notre république. Certain pays comme Eiraen et Abalecon sont venues soutenir le peuple liberien grâce à un soutien alimentaire.

Si cette belle générosité nous a aidés a survivre mais ne résout pas le problème dans l'urgence !

Si notre démocratie socialiste à quittée l'ONA il y a quelques année, nous demadons malgré tout son aide !!

Ainsi je demande aux membres de l'ONA de nous autorisés à traverser le détroit de Deimini pour cultiver un morceau de terre de l'ancien territoire d'Eridan.
Il n'est en aucun cas l'intention d'annexer le territoire éridannais ! Nous demandons l'autorisation de pouvoir contrôler un territoire à l'échelle d'une ville pour la cultiver et endiguer la crise alimentaire de notre république.


J'attend la réponse des ambassadeurs à l'ONA.

Avec mes salutations socialistes

Cho Jin-Hwa
président de la république

Marie-Hélène de Palandier, représentante de Mézénas à l'ONA.


Marie-Hélène de Palandier : Que Saint Sevan me bouffe le fion, qu'est-ce qu'ils veulent, ces Libériens ? Accéder au territoire d'Eridan, rien que ça ? Et mon cul, c'est du dahu ? (elle se tourne vers son Mentat et conseiller) Vous en pensez quoi, Lucius ?

Le conseiller Lucius : Madame, Eridan est aujourd'hui un territoire abandonné et la requête du Libéristant est inédite. Cela créerait un précédent si nous accordions au Libéristant ce qu'il demande.

Marie-Hélène de Palandier : Bien, nous allons immédiatement convoquer une réunion de l'ONA sur ce sujet ! Commencez déjà par faire venir le représentant du Libéristant !


Le Mentat s'inclina respectueusement et contacta la représentation libérienne. Les représentants des différentes micronations qui siégeaient à l'ONA commencèrent à arriver peu après, certains en trainant les pieds, la flémingite ne les ayant pas épargnés...

Arrivée dans la mâtiné à Talamanca, Cho Jin-Hwa et Kim Bo-Ri arrivèrent à l'hémicycle de l'ONA. Le président liberien n'avait pas pour habitude d'écrire des discours mais parler de façon spontané. Il ne voulait donc pas changer ses habitudes. Il s'adressa aux représentants des membres de l'ONA.

Mesdames, Messieurs les représentants des nations membres de l'ONA. C'est avec un immense plaisir de me retrouver devant vous. C'est la première foi qu'un liberien ce rend à Talamanca depuis que nous l'avons quitter en 2017.
Je me rappel en ces lieux la fondation de cette organisation mythique, un organisme ou le Liberistant était un membre fondateur.

Le micromonde à évoluer depuis, des nations sont nées d'autre ont étés oubliés. Mais le plus important, c'est cette volonté de paix qui anime toutes nations membres ou non de notre micromonde !

Aujourd'hui je viens vers vous pour vous demander de l'aide. Notre démocratie socialiste est confrontée à une crise économique et alimentaire. Cette crise est à une mal-gestion de certaines communes et certains élus. Mais en attendant de résoudre le fond du problème, il y a une urgence alimentaire.

Je profite pour remercier Eiraen de son soutien ponctuel alimentaire. Mais ce geste n'est pas suffisant. C'est pourquoi je demande au nom du Peule liberien, l'autorisation de traverser le détroit et de gérer la ville de Konstantinopoulis. Cette ville oublié d'un Eridan disparu pourrait permettre au Liberistant de cultiver des terres et installer des fermes.

Le Liberistant n'a pas vocation a annexer tout le territoire éridannais car cela serait contre nos principes.

Mesdames et Messieurs. Je croie fermement au dialogue, à la paix et la bonne entente. C'est pourquoi je me tourne vers vous, vers l'ONA même si le Liberistant n'en n'est plus membre.
Je vous demande d'écouter un peuple souverain qui survie au lieu de vivre. Un peuple dont la mortalité augmente un peu plus chaque jour.

Vive la paix et vive la solidarité micromondiale !!

Cho Jin-Hwa répondit à la diplomatie livadienne.

Excellence, déjà ont dit "au Liberistant" et ses habitants sont des liberiens ou liberiennes...
Konstantinopoulis appartient évidemment à ses habitants ! L'Etat éridannais c'est effondré depuis plusieurs années et le KO règne dans cette cité.

Le Liberistant pourrait avoir un échange mutuel avec cette cité, une collaboration fraternelle et d'entraide pour que Konstantinopoulis redevienne une cité digne de ce nom.

Je rappel que nous ne sommes pas née de la dernière plus et savons qu'il faut du temps pour faire pousser du blé excellence ! Nous n'avons pas évoqué cette solution sans réflexion .... Actuellement Konstantinopoulis possède une zone rurale importante et cette année les récoltes ont étés plus que généreuse.

Le peuple liberien est un pays indépendant et n'aime guerre recevoir par charité. Eiraen et venue nous apporté de l'aide tout comme Abalecon.
Une nouvelle aide de Livadia ne résoudra pas le problème.

Si nous voulions "coloniser" ou envahir Eridan nous n'aurions pas demandé un accord à l'ONA vous ne croyez pas ? Et je ne serais pas ici en ce moment même !

- Navré pour mes erreurs sur le gentilé de votre nation. Si seules les récoltes de Konstantinopoulis vous intéressent, achetez-les. Nul besoin d'y installer des fermes et des colons. La question est donc entendue.

Cho Jin-Hwa avait le sentiment de ne pas avoir été écouté par le représentant livadien...

Marie-Hélène de Palandier : Monsieur Cho, je crains que l'ONA ne puisse accéder à votre requête et je vais vous expliquer pourquoi.

Vous demandez à l'ONA que nous vous accordions le droit d'accéder à des terres appartenant à un autre État. Mais déjà, pour commencer, l'ONA ne peut pas vous donner ce droit, car cela ne relève ni de ses buts, ni de ses compétences, tels qu'ils sont donnés dans la Charte de l'ONA, aux articles 2, 3 et 6. L'ONA est chargée de régler les différends entre ses membres, or il se trouve que ni le Libéristant, ni Eridan ne sont membres de l'ONA. De plus, les principes de souveraineté nationale auxquels l'ONA est attachée font que de toutes façons et dans tous les cas de figure, seul le gouvernement d'un État peut donner à un autre État le droit d'accéder à son territoire.

Vous nous avez dit que la crise alimentaire que traverse votre pays était due (je vous cite) à "une mal gestion de certaines communes et de certains élus", il ne s'agit donc pas d'un problème lié directement aux cultures, mais simplement d'un problème de gestion des ressources alimentaires. Donc, j'ai envie de vous dire, virez les responsables de cette gabegie et nommez des personnes plus compétentes !

Mme Palandier, il est vrais que l'ONA n'a pas ce pouvoir mais peux donner un avis. Je suis heureux de votre franchise ! Eridan ne peut donner d'avis puisque l'Etat n'existe plus comme toutes les institutions de ce territoire. Mais une chose est certaine, le peuple souffre. C'est pourquoi une collaboration est possible avec des échanges de compétence.

Quand à la responsabilité de la crise liberienne, la justice de notre république fait le nécessaire. Mme Young ex ministre a été condamnée à la maison d'arrêt de Natinos il y a quelques semaines. Et ce n'est sans doute pas fini.

Je remercie la proposition d'aide de Livadia mais nous déclinons. Eiraen et Abalecon sont déjà présents pour notre démocratie socialiste.

Cho Jin-Hwa était agacé par la représentation livadienne. Il quitta l'hémicycle durant quelques instants pris un verre de Podoju avant de revenir

La représentante du Skotinos prit la parole :



Iphigenia Gorgonides : - Distingués confrères, le Skotinos est d'avis qu'il faut éviter toute action qui pourrait reveiller les Eridanais. Nous vous assurons qu'il vaut vraiment mieux qu'ils restent endormis. La dernière fois qu'ils ont été éveillés ils ont envahi l'éparchie skotinecque du Meniro et une vaste coalition internationale a du être mise sur pied pour les en déloger. Et dois-je aussi vous remémorer que l'endroit même où nous siègeons, le siège de l'ONA, avait été bombardé jadis par la flotte eridanaise ? Si nous voulons préserver la paix micromondiale, ce qui constitue l'objectif de l'ONA, il faut vraiment les laisser endormis.  Cela ne signifie pas pour autant que nous soyons insensibles à la detresse alimentaire du peuple du Liberistant et le Skotinos est disposé a envoyer au Liberistant une équipe d'ingénieurs agronomes pour former les agriculteurs locaux et eméliorer le rendement des terres arables.

Cho Jin-Hwa s'adressa à la représentante du Skotinos.

Excellence, l'Etat d'Eridan aussi malveillant qu'il a pu être n'existe plus ! Ce territoire est tombé dans l'ombre, dans l'oublie avec une insécurité certaine puisqu'il n'y a plus d'institution !

Je me répète... Mais le Liberistant souhaite une collaboration avec cette cité. Notre république peut installer une certaine sécurité, de la technologie pour les habitants et pourquoi pas ci le peuple le souhaite, une démocratie socialiste ! En échange et main dans la main, éridannais et liberiens exploiterons les terres agricoles et ports maritimes pour des échanges équitables !

"Bla bla bla, le discours collectiviste habituel, les échanges équitables, main dans la main" songea Palandier. "Berk ! Vite, une bassine, je sens que je vais vomir !"


Marie-Hélène de Palandier : Monsieur Cho, pardonnez-moi mais vous persistez sans tenir compte de nos arguments, vous êtes pareil à un vieux disque rayé qui répéterait sans cesse la même chanson. Ce que vous demandez n'est pas compatible avec les buts de l'ONA, et ça n'est pas non plus dans ses compétences, l'ONA ne peut pas vous accorder le droit d'accéder au territoire d'un pays, fusse-t-il sans institution ! Ce serait contraire au principe de souveraineté des États qui est la base même de notre organisation !

Donc, n'insistez pas, vous perdez votre temps et vous nous faites perdre le nôtre !


"Et puis, c'est quoi cette manie de nous déranger pendant la sieste ? C'est malin, voilà que j'ai faim, maintenant ! Il doit me rester du lochon au frigo, faut vraiment que je mange sinon je vais tourner de l'oeil..."

Et Krasts, nonagénaire décati, songea que d'ici quelques minutes il pourrait retourner à la sieste...

Cho Jin-Hwa avait compris qu'il n'arriverait à rien face aux représentants présent. Il regarda son conseillé qui avait très chaud et était mal à l'aise. L'opération diplomatique avait échoué. Le dirigeant liberien souffla un coup avant de dire:

A la diplomatie livadienne:

Excellence vous déformé une nouvelle fois mes propos, mais cela ne fais rien. Entendez ce qu'il vous plaira.......

Il regarda ensuite Mme Palandier

Excellence, vous parler au nom d'une organisation dont seulement deux Etats sont représentés ce jour. L'Organisation des Nations de l'Archipel a été une grande institution autrefois, je comprend mes prédécesseur désormais.

Dans un discours plus général

Je remercie néanmoins votre accueil à Talamanca. Je reconnais avoir été naif d'avoir crue en une organisation les pays membres sont principalement des Etats monarchique d'un autre âge ou des pays capitaliste anti-démocratique.

Notre République se débrouillera car notre peuple est combatif, notre Etat révolutionnaire et nos idées socialistes.

Le dirigeant liberien et son conseillé quittèrent l'hémicycl.

Cho Jin-Hwa allait sortir quand arriva le Chancelier mézène. Pastoureau, merksiste, proche de Peyranne, était en poste depuis plus d'un mois et après une élection sénatoriale qui avait donné une très courte avance à la droite, il avait beaucoup de difficultés à former son gouvernement. Apprenant la crise humanitaire du Libéristant, il avait décidé de faire le chemin jusqu'à Talamanca pour intervenir à la tribune de l'ONA, laissant Peyranne, son Vice-Chancelier, s'occuper des affaires intérieures.

D'une démarche altière et arborant un sourire avenant, il se dirigea vers Marie-Hélène de Palandier.


Daniel Pastoureau : Madame, le Prince-Padishah, votre frère, vous envoie son salut de Kaïtaïn.


Pastoureau s'adressa ensuite au Président libérien et lui dit qu'il aurait tort de partir trop précipitamment. Puis il se tourna vers les autres représentants présents et les salua tous d'un signe de la tête.


Daniel Pastoureau : Me permettez-vous de prendre la parole ?

Chon Jin-Hwa se retourna afin d'écouter Pastoureau. Il répondit avec un regard de désespoir:

Je vous écoute Excellence ....

Daniel Pastoureau : Mesdames et messieurs, je vous remercie de m'accueillir dans ce lieu et de me donner la parole.

J'ai entendu l'appel du Libéristant, qui traverse actuellement une crise alimentaire sans précédent. En tant que merksiste, en tant qu'homme d'État, je ne pouvais pas y rester insensible. J'ai entendu l'appel du Libéristant et je vais y répondre. Hier, dans la journée, je me suis longuement entretenu avec le Prince-Padishah ainsi qu'avec le Duc Léto Atrèdes, et nous avons convenu ensemble d'une solution à apporter au peuple libérien, afin d'endiguer cette crise qu'il traverse et de le faire de façon durable.

Le Duc Léto Atrèdes dirige la Cardolane, une région très fertile de Mézénas. On y cultive le raisin, le melon-kelp ainsi que des céréales et ces dernières années, les récoltes ont été bonnes et les Atrèdes ont accumulé des réserves considérables. Cela leur permet d'accorder une faveur exceptionnelle aux Libériens, et cela pour une année entière : la possibilité de cultiver le sol de la Cardolane et de garder tout ce qu'ils pourront récolter. Nous apprendrons également aux Libériens comment élever le lochon, qui donne une viande particulièrement prisée par tous les Mézènes et qui fait la réputation de notre gastronomie.

Si cet arrangement lui convient, je recevrai le Président Cho à Kaïtaïn dans les prochains jours afin de discuter des modalités.

"Je me demande ce que Faÿkan (1) va demander en échange de l'accès aux terres de Cardolane" songea Palandier. "Mon cher frère ne donne jamais rien sans attendre quelque chose en retour."

Marie-Hélène de Palandier : Eh bien, Président Cho, voilà une offre généreuse qu'il est difficile de refuser ! Qu'en pensez-vous ?




(1): Prénom que le Prince-Padishah Shaddam IV a reçu à la naissance. Uniquement utilisé par le souverain lui-même et par ses proches.

Cho Jin-Hwa écouta avec attention la proposition du camarade Pastoureau. Il était ravis mais pas complètement satisfait. Cho ignora Mme Palandier avant de répondre.

Monsieur Pastoureau voilà une idée très prévenante envers le peuple liberien. Je serais effectivement ravis de me rendre à Mézéna afin de rencontrer les camarades merksiste, mais dans un autre cadre.

Autre le fait que Mézéna ce trouve assez loin géographiquement, le Liberistant ne tient aucunes relations diplomatiques avec ce pays. Je crain donc de décliner cette proposition et de rester sur le plan initial.

Pastoureau soupira, il regrettait que le Libérien décline sa proposition.

Daniel Pastoureau : Je regrette votre décision, j'espère que vous trouverez une solution à la crise que vous traversez mais honnêtement, je ne vois pas de quelle autre façon nous pourrions vous aider.