Présentation de l’Agence Spatiale Micromondiale
Maxime Gheysens
∗
Nautia
6 Mai 2004
1 Introduction
Plusieurs pays étaient présents au Kongrès Spatial de Krassfürt-am-see [1] organisé par le Krassland
1
. Les re-
présentants des nations ont ensemble défini démocratiquement un projet de Charte pour l’ASM (Agence Spatiale
Micromondiale)
2
. J’explique ici plus en détail ce que sera l’ASM. La Charte a été acceptée à l’ONV et on attend donc
sa mise en place. A noter que l’Etat qui avait voté contre ce projet de charte est la Néie qui a disparu récemment, on
peut donc considérer que l’ASM recueille l’approbation de la quasi totalité de l’ONV : il y avait onze Etats pouvant
s’exprimer lors du vote, moins la Néie, ce qui signifie que 70% de l’ONV est pour l’ASM. Nautia s’est abstenue,
sûrement parce qu’elle était d’abord opposée à l’idée de faire un congrès pour faire la charte de l’ASM et avait déposé
une résolution régissant l’ASM dont elle aurait voulu que les pays débattent.
2 Qu’est-ce que l’ASM ?
L’Agence Spatiale Micromondiale devrait être une organisation rassemblant les pays pour les problèmes et discus-
sions se rapportant à l’espace. Elle tentera de rapprocher les Etats en leur offrant un lieu de discussions et de débats
sur l’univers et ce qui le compose. L’ASM devrait être chargée de garder l’espace cohérent, c’est pourquoi chaque
découverte et lancement devrait être approuvé par l’ASM. Les représentants devront voter avec un regard scientifique,
en faisant fi des différends qu’il peut y avoir entre leur pays respectif. L’ASM devrait également tenir à jour une carte
du ciel où figureront les éléments approuvés par les représentants. Les scientifiques pourront ainsi la consulter pour
leur découverte. Dans le même ordre d’idée, elle devra tenir à jour une liste des objets envoyés dans l’espace, afin que
celui-ci ne devienne pas une poubelle. L’ASM veut des projets qui apportent quelque chose au micromonde. Elle veut
ainsi récompenser les projets aboutis, qui ont demandé du temps et de l’implication de la part des chercheurs.
3 Comment fonctionnera-t-elle ?
L’ASM se veut indépendante de l’ONV (elle devrait donc avoir sa propre mailing-list afin de ne pas encombrer
celle de l’ONV) car les représentants de l’ONV ne s’intéressent pas tous à l’espace et car ils ne sont pas tous experts
en astronomie, astrophysique et aéronautique spatiale. Mais elle devrait quand même y être affiliée car elle traitera de
questions touchant aux pouvoirs de l’ONV (définition de la géographie. L’ONV s’occupera toujours de la géographie
terrestre, mais l’ASM devrait se charger de celle spatiale). Les pays non membres de l’ONV devraient pouvoir néan-
moins être représentés à l’ASM (car les demandes d’adhésion à l’ONV ne sont pas toujours traitées immédiatement).
Son affiliation à l’ONV lui donnera également plus de “crédibilité” et de “poids” lors de ses décisions. Chaque État
membre de l’ASM aura une voix. Certains représentants ont voulu donner plus de poids lors des votes aux puissances
spatiales, mais cette proposition a été rejetée : certains pays observent l’espace, mais n’y vont pas. De plus, certaines
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maximegheysens@yahoo.fr1
Liste du Congrès :
http://fr.groups.yahoo.com/group/spatial2
Voir :
http://fr.groups.yahoo.com/group/spatial/message/15825
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nations n’ont peut-être pas les moyens financiers d’y aller (pour les économies simulationnistes). L’ASM devrait être
divisée en trois organes : la Direction Générale (dirige l’ASM), l’Assemblée (gère l’espace) et le Conseil Scientifique
(étudie l’espace pour pouvoir donner aux représentants des avis d’experts lors des votes)
La Direction Générale est composée du Directeur Général et de deux Vice-Directeurs qui assurent plus ou moins
les mêmes fonctions que le Secrétaire Général de l’ONV et qui sont élus par l’Assemblée pour trois mois. Un pays
ne peut exercer deux mandats consécutifs à la Direction Générale : cette alternance permettra d’éviter que les grandes
puissances spatiales aient un pouvoir trop important sur l’espace, et empêcher, par exemple, si Monsieur Schwein-
wald devient Directeur Général, ce que certains appellent la “Schweinwaldisation de l’Espace”, c’est-à-dire un espace
étant exactement comme Monsieur Schweinwald l’imagine. Personnellement, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup
de risques, la Direction Générale n’ayant pas énormément de pouvoirs directs permettant une “Schweinwaldisation”,
ou toute autre tentative de rendre l’espace exactement comme le voit un individu quelconque (arrêtons d’embêter ce
pauvre Monsieur Schweinwald qui est sûrement moins machiavélique que ce qu’on dit de lui !), car, contrairement
à l’ONV, les demandes d’adhésion à l’ASM ne seront pas soumises au Directeur Général, on peut y adhérer tout de
suite, il n’y a pas de condition à remplir (comme la nécessité d’avoir un site web et une liste de diffusion ou un forum
pour être membre de l’ONV par exemple). A la fin de son mandat, le Directeur Général rédige un rapport des activités
de l’ASM durant les trois derniers mois et le transmet au Secrétaire Général de l’ONV. Ce rapport tiendra au courant
l’ONV de ce que fait l’ASM, car elle ne pourra pas toujours suivre les débats de celle-ci.
L’Assemblée est l’organe qui assurera la cohérence de l’espace, en réfutant ou en validant les lancements et les
découvertes. Les représentants devront motiver leur refus d’un lancement ou d’une découverte lors d’un vote. Il est
intéressant de noter que les votes concernant l’approbation d’une découverte base la majorité sur le nombre de re-
présentants, tandis que les votes concernant l’approbation d’un lancement base la majorité sur le nombre de votants.
En effet, ces derniers se clôtureront au plus tard 5 jours après le début du vote, il est donc peu probable pour qu’en
ce laps de temps la majorité des Etats membres aient voté dans le même sens. Par contre, les votes d’approbation
d’une découverte se clôtureront au plus tard un mois après leur début, ce qui laisse le temps à tout le monde de voter.
L’obligation d’apporter un motif pour le refus devrait empêcher les querelles in et ex-lude sans rapport avec l’ASM
d’interférer le vote : il doit être objectif, et tenir compte de la crédibilité du projet. Par souci d’équité, les lancements
et découvertes précédents devront également être approuvés. L’Assemblée devrait également s’occuper de définir et
de voter le règlement interne de l’ASM, puisque celle-ci pourrait se modifier avec le temps en fonction du contexte
micromondial.
Enfin, le Conseil Scientifique réunit tous les scientifiques invités par un Etat à y siéger. Le Conseil Scientifique est
un organe consultatif qui permet aux représentants d’écouter leurs avis et recommandations. Ceci afin de permettre
aux scientifiques, qui seront quand même parmi les premiers concernés par les décisions de l’ASM, de s’exprimer, et
d’émettre leur avis d’expert : il est important de consulter des spécialistes lors des débats. Le Conseil Scientifique per-
mettra également aux scientifiques du micromonde de discuter, de favoriser la coopération internationale, de concevoir
de nouveaux projets,. . .
4 Et les projets ?
La Charte de l’ASM répartit d’abord les projets en 3 groupes :
–
Les projets nationaux sont des projets menés par un seul pays.
–
Les projets internationaux sont des projets menés par un groupe de pays.
–
Les projets micromondiaux sont des projets internationaux placés sous la coordination de l’ASM et qui sont
ouverts à tous les Etats membres intéressés.
Le Directeur Général ou un représentant peut demander à l’Assemblée de lancer un projet micromondial qui devra
être approuvé par la majorité de l’Assemblée. Le Conseil Scientifique ne peut proposer directement de projets, il doit
passer par le représentant de son état. Un projet micromondial ne devrait pas être pas favorisé par rapport à un autre :
ses découvertes et lancements seront soumis aux mêmes règles qu’un projet national ou international. Nous pensons
que les pays attendent que l’ASM soit mise en place pour proposer des projets. Il n’y a donc pour l’instant rien de
concret à notre connaissance.
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5 Conclusions
Pour résumer, l’ASM sera le pendant de l’ONV sur le plan spatial, sauf qu’il semble admis qu’aucun pays ne
puisse s’installer dans l’espace à cause des difficultés engendrées pour les relations diplomatiques. L’ASM marque
la volonté des pays d’unifier démocratiquement les visions de l’espace et de régulariser les apports faits par chaque
micronation. L’ASM devrait permettre de faire avancer l’astronomie, l’astrophysique et l’aéronautique spatiale dans
le micromonde. On peut également espérer de grands projets micromondiaux qui uniront les pays. La course dans la
conquête spatiale, pourrait être bénéfique dans le sens où elle accelèrerait les découvertes, mais il faudra tenter d’éviter
que cette concurrence favorise une scission dans le micromonde