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Torpen
Véran
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Actualités avaroises
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°1
Actualités avaroises
La querelle divisait les académiciens depuis plusieurs mois déjà : il était question de la forme du micromonde. S'il n'était plus question de remettre en cause qu'il était une sphère et non un plan, on s'interroger sur la perfection du globe : les uns soutenaient qu'elle avait la forme d'un citrons, bombé à l'équateur, boursouflé aux sphères, les autres considérait qu'il s'agissait plutôt d'une mandarine ; boursouflé à l'équateur, aplanie aux sphères. Cette querelle d'agrumes était-elle qu'elle vint au oreilles de Sa Majesté. Avaricum, en protectrice des sciences, des arts et des lettres, se devait d'achever ce débat. Le secrétariat à la Marine commandita deux expéditions : l'une vers le San Pedro commandé par le chevalier de Klausbourg revenu de son périple en Orient, la seconde vers le Witland commandée par le comte de Pikkendorff. La gloire avaroise s'exportait aux confins de la Terre.
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°2
Re: Actualités avaroises
Exlude :
Le Saint-Empire d'Avaricum fait évoluer son background de 100 années. Désormais ce n'est plus dans l'atmosphère du Grand Siècle mais dans celle de la Restauration qu'évolueront les personnages avarois. L'année 1818 voit augurer le règne de l'Empereur Edouard IX, monarque constitutionnel d'une monarchie limitée.
Le Saint-Empire d'Avaricum fait évoluer son background de 100 années. Désormais ce n'est plus dans l'atmosphère du Grand Siècle mais dans celle de la Restauration qu'évolueront les personnages avarois. L'année 1818 voit augurer le règne de l'Empereur Edouard IX, monarque constitutionnel d'une monarchie limitée.
Véran- Messages : 175
Date d'inscription : 24/07/2017
- Message n°3
Re: Actualités avaroises
EL : Parce que 1718 c'est le Grand Siècle ?
Torpen- Messages : 52
Date d'inscription : 05/03/2018
Localisation : Sogol
- Message n°4
Re: Actualités avaroises
Véran a écrit:EL : Parce que 1718 c'est le Grand Siècle ?
- EL:
- EL : Bien entendu ensuite les républicains sont passés par là, Génocide vendéen, mais heureusement la restauration est vite survenue...
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°5
Re: Actualités avaroises
- Spoiler:
EL@Léandre : A trois ans près... Le background avarois était Grand Siècle
EL/@Ambassadrice Torpen : "Génocide vendéen" Je constate que nous avons des points de convergence historique... Concernant Avaricum, je ne sais pas s'il y a une une Révolution française, une Glorieuse Révolution (sans substitution dynastique), ou simplement une révolution qui ne dégénère pas./EL
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°6
Re: Actualités avaroises
Robert Charles de Schwartzwolf était issue d'une ancienne famille de la noblesse castlamauroise ayant fait souche au Zollernberg après médiatisation du Royaume de Castelmaure ; c'était au XVIe siècle. La famille avait donné au Grand-Duché pas moins de deux Premier Ministres, plusieurs ministres, des officiers, deux officiers généraux, deux évêques et même un Patriarche en la personne de Zules V. Elle s'était hissée à la pairie, au rang de comte, à force de services rendus à l'Etat et à l'Eglise. Aujourd'hui encore le 3e comte de Ztrazhbury, chef de la branche zollernoise et cadette de la famille, régnait sur un imposant patrimoine constitué de terres, de châteaux et d'actifs dans l'industrie et l'armement naval zotterdamer. La branche aînée, en la personne de Charles-Frédéric, l'arrière-grand-père de notre homme, avait fait retour en 1707 dans l'Empire avarois. Marin autant que juriste, Sa Majesté l'avait gratifié d'un office de capitaine de vaisseau et de la charge prestigieuse de Garde des Sceaux. Ce dernier, capitaine corsaire d'Edouard VI, avait installé sa famille dans la bonne bourgeoisie avaroise lui donnant même entrée à la Cour.
La famille Schwartzwolf comptait donc parmi les plus anciennes, riches et justement considérés de la Ville de Porto-Vesti, ville de négoce et de commerce, ville d'armateurs et de corsaires. Robert Charles, au crépuscule de sa vie, était l'un des armateurs les plus riches et les plus puissants de l'Empire, doublé d'un propriétaire prospère, régnant sur 800 hectares de terres et tirant de ses métairies des revenus plus que confortables.
Robert Charles avait été réputé, sa jeunesse durant, être le marin le plus talentueux du Saint-Empire. En 1810, au terme de sa carrière, il avait été fait par Edouard VIII, écuyer de l'Ordre de la Grenade et Baron de Boisgris - du nom de la terre possédé par son père -. Il s'était refusé à la fonction de bourgmestre comme naguère il avait refusé celle de capitaine de vaisseau, pour garder une liberté dont il était avare. Cependant, patriote sincère, ainsi qu'il l'avait démontré en faisant ravitailler en vivre, sur ses deniers propre, Syracuse assiégé, il avait accepté la charge de colonel de la Milice bourgeoise de Porto-Vesti.
Riche de ses millions, obèse et atteint de goutte à force de bonne chère et de bon vin, il contemplait dans le secret de son cabinet de travail de sa gentilhommière de Saint Sevan, non loin de Porto-Vesti, les vestiges de sa vie de marin : son sabre d'abordage, son sextan, son journal de bord, le journal de ses prises ; plus de cinquante ! Il se remémorait les épisodes de sa vie de corsaire de l'Empereur, pourchassant les navires turcoses, abordant et pillant sans relâche au nom du Saint-Empire.
La paix avec la Turcosie avait mis fin à la guerre de course. Le porto-vestien était devenu armateur. Il avait engagé ses couronnes dans l'armement de navire de pêche à la morue aux abords des îles de Gallice et dans le commerce avec les colonies. Il en venait à regretter la guerre et l'aventure. A quarante-cinq ans, l'annonce d'une guerre prochaine au Nord, lui faisait espérer, sinon d'y prendre part, d'armer des navires pour la course. Il se tenait à la disposition des puissances alliées du Saint-Empire.
La famille Schwartzwolf comptait donc parmi les plus anciennes, riches et justement considérés de la Ville de Porto-Vesti, ville de négoce et de commerce, ville d'armateurs et de corsaires. Robert Charles, au crépuscule de sa vie, était l'un des armateurs les plus riches et les plus puissants de l'Empire, doublé d'un propriétaire prospère, régnant sur 800 hectares de terres et tirant de ses métairies des revenus plus que confortables.
Robert Charles avait été réputé, sa jeunesse durant, être le marin le plus talentueux du Saint-Empire. En 1810, au terme de sa carrière, il avait été fait par Edouard VIII, écuyer de l'Ordre de la Grenade et Baron de Boisgris - du nom de la terre possédé par son père -. Il s'était refusé à la fonction de bourgmestre comme naguère il avait refusé celle de capitaine de vaisseau, pour garder une liberté dont il était avare. Cependant, patriote sincère, ainsi qu'il l'avait démontré en faisant ravitailler en vivre, sur ses deniers propre, Syracuse assiégé, il avait accepté la charge de colonel de la Milice bourgeoise de Porto-Vesti.
Riche de ses millions, obèse et atteint de goutte à force de bonne chère et de bon vin, il contemplait dans le secret de son cabinet de travail de sa gentilhommière de Saint Sevan, non loin de Porto-Vesti, les vestiges de sa vie de marin : son sabre d'abordage, son sextan, son journal de bord, le journal de ses prises ; plus de cinquante ! Il se remémorait les épisodes de sa vie de corsaire de l'Empereur, pourchassant les navires turcoses, abordant et pillant sans relâche au nom du Saint-Empire.
La paix avec la Turcosie avait mis fin à la guerre de course. Le porto-vestien était devenu armateur. Il avait engagé ses couronnes dans l'armement de navire de pêche à la morue aux abords des îles de Gallice et dans le commerce avec les colonies. Il en venait à regretter la guerre et l'aventure. A quarante-cinq ans, l'annonce d'une guerre prochaine au Nord, lui faisait espérer, sinon d'y prendre part, d'armer des navires pour la course. Il se tenait à la disposition des puissances alliées du Saint-Empire.
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°7
Re: Actualités avaroises
En Avaricum, Edouard IX monté sur le trône depuis peu, régnait en souverain constitutionnel d'une monarchie limitée qui n'avait rien entamé de son autorité royale. Simplement avait-on amendé la Constitution d'Edouard VI, son aïeul, afin de la rendre conforme "à l'esprit du siècle", sans rien abdiquer de l'esprit des antiques institutions de l'empire faisant du monarque la source de tout pouvoir venu du divin.
Pour autant, l'agitation républicaine se faisait sentir. Les membres de cette mouvance, adeptes du contrat social, chantres de la liberté et de l'égalité, se réunissaient dans des sociétés secrètes afin de préparer l'insurrection qui mettrait à bas la monarchie des Valois. Grâce à l'action experte du Lieutenant-général de police Langlade et de son bras armé le commissaire Aujars, ex-bagnard devenu chef de la sûreté grâce à ses talents pour le renseignement, le gouvernement du prince de Castelmaure veillait au grain. Le dernier renouvellement du Grand Tribunal, chambre législative de l'Empire, n'était cependant pas sans susciter une certaine inquiétude, il s'en était fallu de peu pour que les électeurs envoient à la chambre basse un orateur de cette mouvance qui détestait les rois et formulait le vœu de leur perte.
Les derniers rapports de police faisaient état de cellules républicaines clandestine au sein de l'armée, parmi les officiers, les sous-officiers et dans le corps de troupe. Il s'agissait pour les chefs républicains de rallier l'armée en prévision d'un coup d'état. Un complot avait déjà été éventé au sein d'un régiment en garnison à L'Esturial, non loin de la capitale. Enfin, l'agitation républicaine avait contaminé le régiment de La Couronne en garnison dans le quartier latin, quartier étudiant - donc libéral - de la capitale. Lors d'une revue, certaines de ses troupes avait refusé de crier "Vive l'Empereur". Devant ce mauvais esprit affiché, on avait soigneusement décidé son déplacement à Belfort afin d'y prendre une nouvelle garnison et d'éloigner les éléments séditieux de la capitale afin qu'il ne contamine d'autres corps de troupe.
Pour autant, l'agitation républicaine se faisait sentir. Les membres de cette mouvance, adeptes du contrat social, chantres de la liberté et de l'égalité, se réunissaient dans des sociétés secrètes afin de préparer l'insurrection qui mettrait à bas la monarchie des Valois. Grâce à l'action experte du Lieutenant-général de police Langlade et de son bras armé le commissaire Aujars, ex-bagnard devenu chef de la sûreté grâce à ses talents pour le renseignement, le gouvernement du prince de Castelmaure veillait au grain. Le dernier renouvellement du Grand Tribunal, chambre législative de l'Empire, n'était cependant pas sans susciter une certaine inquiétude, il s'en était fallu de peu pour que les électeurs envoient à la chambre basse un orateur de cette mouvance qui détestait les rois et formulait le vœu de leur perte.
Les derniers rapports de police faisaient état de cellules républicaines clandestine au sein de l'armée, parmi les officiers, les sous-officiers et dans le corps de troupe. Il s'agissait pour les chefs républicains de rallier l'armée en prévision d'un coup d'état. Un complot avait déjà été éventé au sein d'un régiment en garnison à L'Esturial, non loin de la capitale. Enfin, l'agitation républicaine avait contaminé le régiment de La Couronne en garnison dans le quartier latin, quartier étudiant - donc libéral - de la capitale. Lors d'une revue, certaines de ses troupes avait refusé de crier "Vive l'Empereur". Devant ce mauvais esprit affiché, on avait soigneusement décidé son déplacement à Belfort afin d'y prendre une nouvelle garnison et d'éloigner les éléments séditieux de la capitale afin qu'il ne contamine d'autres corps de troupe.
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°8
Re: Actualités avaroises
La victoire des libéraux aux dernières élections générales avait contraint l'Empereur à se séparer du comte de Villiers et d'accepter à la présidence du conseil la nomination d'un libéral modéré, capable de concilier les vues royales et celles du Tribunal, le vicomte de Marsac. Ce dernier, chansonnier dans sa jeunesse, avocat de profession, était un ancien directeur du Trésor, député ultra lui même devenu, au fil des années, chefs des partisans d'une monarchie constitutionnelle légitimée par le suffrage censitaire.
La nouvelle avait été accueillie sans enthousiasme par les tribunes des partis en présence. Le vicomte de Marsac, jouissait du soutien mou du Grand Tribunal, le parlement avarois, et de l'approbation arrachée de l'Empereur, qui, sans croire la politique de son ministre voyait une transition acceptable dans l'attente d'une majorité plus conforme à ses vues. C'est sous ces auspices que le gouvernement Marsac débutait son existence, que d'aucun annonçait aussi brève qu'insignifiante.
La nouvelle avait été accueillie sans enthousiasme par les tribunes des partis en présence. Le vicomte de Marsac, jouissait du soutien mou du Grand Tribunal, le parlement avarois, et de l'approbation arrachée de l'Empereur, qui, sans croire la politique de son ministre voyait une transition acceptable dans l'attente d'une majorité plus conforme à ses vues. C'est sous ces auspices que le gouvernement Marsac débutait son existence, que d'aucun annonçait aussi brève qu'insignifiante.
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°9
Re: Actualités avaroises
Saint-Empire d'Avaricvm
________________________________________________________
Chancellerie
Palais Castillon
Offices des Deſpeſches
DIES MARTIS - ANNO DEI – MM XIX - AUGUST - XX
PVBLICÆ RES
Déclaration de guerre de Sa Majesté à Son Altesse le duc de Pirée
Considérant l'agression, sans déclaration de guerre préalable, des forces armées avaro-livadienne au Bangana, par les forces aérienne piréenne.
Considérant la violation de l'espace aérien banganais placé sous la protection conjointe du Saint-Empire d'Avaricum et du Grand-Royaume de Livadia,
Sa Majesté Edouard IX, Empereur d'Avaricum, déclare, conjointement avec Sa Majesté Nikolaï III, Haut-Roi de Livadia, la guerre à Son Altesse Loïc de Vagne, Duc de Pirée,
En conséquence, Sa Majesté a ordonné, par la voix de Son Secrétaire d'Etat à la Guerre :
- la délivrance de lettres de marque aux capitaines de navire sous sa sujétion, ou de toute autre nationalité, pour conduire une guerre de course contre le Commerce maritime Piréen et Armaréen.
- la mise en place d'une opération militaire conjointe avaro-livadienne hostile à l'Union transocéane en représailles à l'attaque du 19 août dernier.
- la fermeture de la frontières bangano-piréenne et la mise en alerte des troupes qui y sont stationnées.
En outre, elle ordonne, par la voix de Son Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, les sanctions diplomatiques qui suivent :
- la mise en place d'un blocus diplomatique.
- l'empêchement de toute annexion future de l'Union transocéane, particulièrement celle visant à réunion des territoires piréens et syldaves de l'Union transocéane.
Le retour à la paix est fixé aux conditions suivantes :
- la reconnaissance du gouvernement de Sa Majesté Octave Ier comme gouvernement légitime de Bangana
- la reconnaissance des protectorats avarois et livadien sur l'Empire de Bangana.
Par ordre de Sa Majesté,
Le Chancelier d'Avaricum,
Charles-Henry d'Ambray
Union Trans-Océane- Messages : 714
Date d'inscription : 22/07/2017
- Message n°10
Re: Actualités avaroises
- Sérieux ?....:
- Nous sans déconner vous êtes sérieux ? VOUS attaquez le BANGANA et c'est moi le méchant de l'histoire ? Vous vous foutez de la gueule de qui ?
La Boissière- Messages : 20
Date d'inscription : 08/04/2020
Localisation : Castelmaure
- Message n°11
Re: Actualités avaroises
Le Compendium du Boudoir
Le Compendium du Boudoir consiste en une série de résumés hautement vulgarisés d’études du Boudoir de Cystère - célèbre lieu de rencontre de lettrés et savants - menées pour le compte de l’Académie avaroise. Ses feuilles sont occasionnellement publiées dans le Mercure Galant, principale gazette courtisane d’Avaricum.
Sur l’expression plébéienne en Avaricum
" Il y a povr la mvltitvde avaroise pev de plvs grand honnevr qve l’eſleſvation av gouvernement coſlleſgial & pleſbeſien de Sa Majeſté. " Charles-André Plédon, Orateur (c. 1707).
I. Du suffrage
L’affirmation rémanente des sujets avarois par les urnes représente l’un des principaux acquis de la Révolte des Toqués, également appelée Révolution d’Hermine, évènement bref mais crucial dans l’histoire avaroise récente et élément déclencheur d’importantes transformations institutionnelles. Alors que la Charte de 1707 assurait la composition du Grand Tribunal, la chambre basse du Saint-Empire, par un procédé de nominations contrôlé par la Chancellerie, les réformes de 1819 assurent désormais la tenue d’élections au suffrage mixte.
- Suffrage capacitaire
Les officiers ministériels et publics, officiers supérieurs et généraux, académiciens, et chargés d’offices courtisans disposent du droit de vote sous simple présentation de leur lettre patente de nomination. Ces fonctions requérant dans la plupart du temps une instruction poussée et le passage par des concours, le suffrage capacitaire se révèle être un moyen inavoué d’assurer que seul un sujet lettré & méritant puisse s’exprimer sur la conduite de la nation.
- Suffrage censitaire
Les autres électeurs doivent s’affranchir d’un cens annuel de 300 couronnes.
Sachant que les électeurs susnommés doivent être des hommes âgés d’au moins 30 ans et de naturalité avaroise, l’on estime à 100 000 le nombre d’électeurs censitaires, et à 10 000 celui d’électeurs capacitaires, sur une population d’approximativement 30 000 000 d’âmes.
Malgré cette exiguïté du corps électoral, celui-ci fait preuve d’une remarquable complexité culturelle, hiérarchique, et de principes ; en témoigne la difficulté de constituer des majorités lors du débat de lois financières.
II. Du régime électoral
Comme lors de l’instauration des premiers États-Généraux de Villeroy au XIIème siècle, les circonscriptions avaroises correspondent au découpage ancestral des baillages, les autorités judiciaires intermédiaires entre prévôtés et présidiaux. Il y a aujourd’hui 200 baillages à travers le Saint-Empire. Chaque circonscription élit ainsi un Orateur au scrutin uninominal majoritaire à un tour pour un mandat de 5 ans. Un candidat doit être un homme d’au moins 30 ans, de naturalité avaroise et payer un cens annuel de 1000 couronnes. L’ordonnance d’octobre 1819 limitant à deux le nombre de candidatures par circonscription, les effacements de candidats factieux au bénéfice d’individus de compromis sont monnaie courante.
En outre, conséquence du prompt ralliement des communautés de métiers à l’empereur Édouard IX lors de la Révolte des Toqués, le souverain récompensa les corporations avaroises en leur octroyant l’assurance d’une représentativité électorale ad hoc. Les 10 villes franches du Saint-Empire, à travers leurs conseils municipaux et Maistre-Échevins désignés par les corporations de la cité, élisent donc chacune leur propre Orateur, exemptées des conditions du suffrage mixte.
De fait, certains baillages envoient plus d’un Orateur au Grand Tribunal : l’un élu par l’ensemble des électeurs censitaires & capacitaires de la circonscription, et l’autre élu par le conseil d’une ville franche située dans les délimitations du baillage électoral.
III. Des courants doctrinaires
Les partis à proprement parler n’étant pas autorisés en Avaricum, les candidats ne peuvent guère se présenter sous les couleurs d’un mouvement politique. Leur candidature se fait en leur nom propre seulement. Au lieu de bannières, slogans ou pancartes racoleuses, les candidats peuvent s’exprimer lors de réunions semi-publiques où chaque candidat argumente successivement. Il leur est également permis de placarder des affiches, agréées par la Censure, détaillant leur programme sans exciter inutilement les humeurs de la multitude.
La loi organique régissant le fonctionnement du Grand Tribunal ne fait point exception. Les Orateurs n’ont pas la possibilité de s’organiser en groupes parlementaires, même si la constitution de factions est irrémédiable, sinon publiquement, au moins dans les galeries du Palais de l’Oratoire.
Cela étant, les plus obstinés se rassemblent dans des cafés ou restaurants, ou encore contournent la vigilance de la Maréchaussée par la tenue de banquets. Certains établissements comme l’Hôtel de La Grâce-Dieu, fort apprécié des conservateurs, et le Salon de Lazzarin, lieu de prédilection pour les libéraux, donnent même libre cours aux débats d’idées depuis le règne d’Édouard VI.
Le Grand Tribunal élu au suffrage mixte, janvier 1819
Dernière édition par La Boissière le Mer 14 Avr 2021 - 1:21, édité 6 fois
Picaban- Messages : 2035
Date d'inscription : 24/07/2017
- Message n°12
Re: Actualités avaroises
L'article était considérablement intéressant et avait été lue par de nombreux académiciens francovars.
La démocratie avaroise existait même si elle était plus que minorée par les différentes limites du système.
Une interrogation ressortait sur un détail de l'article.
Celui-ci précisait que la loi n'autorisait que deux candidatures par circonscription sans expliquer comment elles étaient sélectionnées si le nombre de candidat était plus important et que ces derniers ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur les désistements.
La démocratie avaroise existait même si elle était plus que minorée par les différentes limites du système.
Une interrogation ressortait sur un détail de l'article.
Celui-ci précisait que la loi n'autorisait que deux candidatures par circonscription sans expliquer comment elles étaient sélectionnées si le nombre de candidat était plus important et que ces derniers ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur les désistements.
La Boissière- Messages : 20
Date d'inscription : 08/04/2020
Localisation : Castelmaure
- Message n°13
Re: Actualités avaroises
Insulte diplomatique turcose
Les gazettes néoalexandrines répandent la nouvelle comme un feu de paille : une expédition scientifique avaroise en Orion insulaire aurait été molestée par le bey turcose local, lequel s'était pourtant engagé à assurer la sécurité des fouilles sur les antiques ruines d’Abodys. L’on évoque même un coup porté sur la personne d’un représentant de Sa Majesté Très Fidèle accompagnant le détachement d’érudits. Ces derniers auraient par la suite été mis aux arrêts et leurs découvertes confisquées.
Au sein de la Cour avaroise, l’émoi est vif et l’on attend une réponse proportionnée. L’affront diplomatique se voit rapidement ébruité auprès des chancelleries de la Grande Alliance...
La Boissière- Messages : 20
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Localisation : Castelmaure
- Message n°14
Re: Actualités avaroises
Escalade des tensions dans le Détroit de la Mare Noire
La situation sur les anciennes terres princières d'Yrusalem s’est de nouveau dégradée suite à l’attaque malencontreuse de la marine marchande avaroise par la garnison turcose d’Abodys. Ce qui devait se limiter à quelques coups de semonce s’est rapidement transformé en une bataille navale s’achevant par le retrait progressif des navires de commerce pourtant venus négocier la libération de l’expédition scientifique néoalexandrine.
Ailleurs en Orion insulaire, une petite armée privée avaroise a débarqué dans le beylicat de Péléandre pour en chasser le pacha local manu-militari.
A Castillon-Villeroy, la chambre basse du Saint-Empire presse désormais Sa Majesté Très Syiste de formaliser une déclaration de guerre contre les reliquats de la Splendide Porte...
La Boissière- Messages : 20
Date d'inscription : 08/04/2020
Localisation : Castelmaure
- Message n°15
Re: Actualités avaroises
Déclaration de guerre
Sans surprise, suite aux multiples agressions turcoses, l'empereur d'Avaricum déclara formellement la guerre au sultanat d’Arlhakoum et ses alliés. Les détroits de Beau Éphore et de Mare Noire n'allaient pas tarder à être les scènes d'intenses affrontements où se jouerait la poursuite du conflit : sur le sol turcose ou avarois.
Les ravages des dernières hostilités contre l'ennemi héréditaire étaient encore dans tous les esprits néoalexandrins. Cette fois-ci, le haut-commandement ne comptait pas laisser un seul turcose débarquer sur le continent...
Diplomatie avaroise- Messages : 126
Date d'inscription : 25/07/2017
- Message n°16
Re: Actualités avaroises
Anniversaire du Souverain
Avaricum fêtera ce lundi 1er novembre le 63e anniversaire de Sa Majesté. Ce jour sera chômé et des festivités seront organisées dans tous le royaume.
Un défilé des troupes de la Maison militaire de l'Empereur, précédé d'un Te Deum en la cathédrale de Castillon-Villeroy marquera la partie officielle des réjouissances.
Un dîner officiel en présence de la Cour, des princes souverains et du corps diplomatique à Castillon-Villeroy suivi de la représentation d'Hernanys de M. le comte de Siguenze, et d'un feu d'artifice, clôtura les festivités.
La Boissière- Messages : 20
Date d'inscription : 08/04/2020
Localisation : Castelmaure
- Message n°17
Re: Actualités avaroises
Préparations martiales
D’importants mouvements de troupes observés par des agents étrangers le long de l’ancienne Aldarnor et des côtes néo-aléxandrines, ainsi qu’une concentration inhabituelle de vaisseaux de Sa Majesté sur la Mer d’Ylesia, laisseraient à penser que le Saint-Empire se préparerait à une campagne militaire d’envergure dans la région.
Les ambassades alliées ou voisines reçurent cependant des communiqués de Castillon-Villeroy se voulant rassurant quant aux intentions impériales et indiquant qu’elles ne seraient pas liées aux troubles actuels sur le Continent Nord.
Le regard acerbe d’Avaricum semblait se tourner vers un " problème " bien plus ancien qu’il lui incombait de résoudre de manière définitive...