Guerre en Livadie

Mon pays souhaiterait discuter du sort des prisonniers kolozistanais. En effet, après discussions avec la Première Ministre, nous sommes d'accord pour qu'ils soient jugés par la justice livadienne.

Cependant, le Décret anti merksiste promulgué hier est une atteinte aux droits fondamentaux, et fait craindre des répressions en Livadia. Ainsi, la sécurité des prisonniers merksistes kolozistanais ne serait pas assurée.

Marie-Hélène de Palandier : Le gouvernement mézène déclare être choqué par le traitement inhumain que doivent subir les prisonniers étrangers dans le camp de Mitau, en Livadia. En effet, selon des sources fiables, les prisonniers de toutes nationalités sont entassés et la mésentente règne entre eux, qui amène parfois des comportements désagréables, voire violents !

Il est scandaleux de faire se côtoyer des Mézènes avec des Francovars ! Bon, les Kolozistanais, passe encore, ils sont facile à acheter, une cartouche de cigarettes, un magazine de boules et ils vous foutent la paix ! Mais les Francovars, par Saint-Sevan, les Francovars ! Comment les autorités livadiennes osent-elles infliger ça à nos prisonniers mézènes ?

Nous demandons que le gouvernement de Livadia prenne des mesures rapidement !

L'ambassadeur francovar pouffa puis se reprit ne souhaitant pas participer à une hausse des tensions avec Mezenas afin de ne pas entrer dans leur jeu.

D'autres diplomates francovars manquèrent de discrétion à la remarque du livadien.

Marie-Hélène de Palandier : Ah c'est drôle, que c'est amusant, quel humour ! On voit comment les Livadiens traitent avec légèreté ces problèmes d'une grande gravité ! Plus sérieusement, Monsieur Krasts, pouvons-nous espérer que les autorités de Livadia agissent pour améliorer les conditions des détenus ?

La représentante mézène n'appréciait pas que Krasts ne lui réponde pas. Pire, elle trouvait regrettable qu'il laisse un membre de sa délégation parler avec autant de désinvolture d'un sujet aussi grave.


Marie-Hélène de Palandier : Monsieur Krasts, pouvez-vous répondre, s'il vous plait ?

- Non, Madame, les détenus mézènes ne seront pas isolés des autres.