Jamais le contentieux krasslando-zollernois n'avait été vidé. Jamais les Krasslandais n'avaient osé s'emparer ce qu'ils estimaient, fort malhonnêtement, être leur dû et jamais les Zollernois ne les avaient franchement remis à leur place.
Le nouvel homme fort du Zollernberg avait estimé qu'il était temps d'en finir avec les "plouks". La décrépitude de leurs forces était telle qu'il était tentant pour les stratèges zollernois d'écraser Neu-Krassburg sous la chenille de leurs panzers comme une vulgaire taupinière.
Il s'agissait donc de démilitariser définitivement le Krassland, d'y installer un gouvernement fantoche et de clore définitivement le dossier. D'autres allaient plus loin. Le général August Molenkopv von Zabrücksi, commandant en chef de l'opération militaire spéciale, poussait ses chefs à annexer le Krassberg, à l'ériger en province et à en expulser les Krasseux pour les remplacer par de bons Zollernois du Silverstein. En somme, rejouer une partie de la partition du XIXème, celle de la Grande Œuvre inachevée, qui faisaient encore rêver les Zollernois surtout depuis le fabuleux biopic de Netfliz sur le grand et gros héros Felgenheim.
Trois divisions s'échelonnaient le long des rives de la Crazzee. Une division patientait au nord, attendant d'embarquer pour prendre pied sur les rives septentrionales du Krassland et les deux autres patientaient devant le détroit. La réaction ennemie devait être quasiment nulle. Ce serait une promenade de santé. Depuis plusieurs semaines, les destroyers rapides paradaient dans la mer fermée, et leurs hélicoptères de reconnaissance avaient mainte fois violé l'espace aérien krasslandais.
Derrière les lignes zollernoises s'était alignée une centaine de missiles hypersoniques. Les Kurzschwertz étaient des armes tout à fait révolutionnaires, leur portée s'étirait à 2000 kilomètres et ils atteignaient sans encombre Mach 10. Au petit matin du premier juillet, ordre fut donné de procéder aux lancements.
Le cœur battant, les artilleurs zollernois obéirent sans sourciller aux ordres, et tandis que les clefs de contact tournaient dans les consoles de lancement, le pas de tir était déjà noyé par la fumée des missiles décollant vers leur cible.
Quelques minutes plus tard, les oiseaux de fer sans ailes filaient à des vitesses vertigineuses semer la mort chez ceux d'en face. Rapidement, les satellites zollernoises confirmèrent des dizaines et des dizaines d'impact. Dans le crépuscule, les unités zollernoises de pointe virent des explosions gigantesques au loin. Sur les réseaux sociaux paraissaient déjà des vidéos de badauds krasslandais assistant impuissant à la destruction de leur capitale, à la haine froide et mécanique des Zollernois qui les avaient toujours profondément méprisés.
Le sourire aux lèvres devant les rapports qui tombaient devant lui, Zabrücksi, dont l'aïeul avait rêvé de ce moment, Zabrücksi, dont le nom d'Auzterlitz à Pepperstadt était synonyme de veille sur le Gaustrom, Zabrücksi abordait un sourire béat. Encore quelques minutes, et ils lanceraient ses trente mille hommes sur cette terre maudite.
Le nouvel homme fort du Zollernberg avait estimé qu'il était temps d'en finir avec les "plouks". La décrépitude de leurs forces était telle qu'il était tentant pour les stratèges zollernois d'écraser Neu-Krassburg sous la chenille de leurs panzers comme une vulgaire taupinière.
Il s'agissait donc de démilitariser définitivement le Krassland, d'y installer un gouvernement fantoche et de clore définitivement le dossier. D'autres allaient plus loin. Le général August Molenkopv von Zabrücksi, commandant en chef de l'opération militaire spéciale, poussait ses chefs à annexer le Krassberg, à l'ériger en province et à en expulser les Krasseux pour les remplacer par de bons Zollernois du Silverstein. En somme, rejouer une partie de la partition du XIXème, celle de la Grande Œuvre inachevée, qui faisaient encore rêver les Zollernois surtout depuis le fabuleux biopic de Netfliz sur le grand et gros héros Felgenheim.
Trois divisions s'échelonnaient le long des rives de la Crazzee. Une division patientait au nord, attendant d'embarquer pour prendre pied sur les rives septentrionales du Krassland et les deux autres patientaient devant le détroit. La réaction ennemie devait être quasiment nulle. Ce serait une promenade de santé. Depuis plusieurs semaines, les destroyers rapides paradaient dans la mer fermée, et leurs hélicoptères de reconnaissance avaient mainte fois violé l'espace aérien krasslandais.
Derrière les lignes zollernoises s'était alignée une centaine de missiles hypersoniques. Les Kurzschwertz étaient des armes tout à fait révolutionnaires, leur portée s'étirait à 2000 kilomètres et ils atteignaient sans encombre Mach 10. Au petit matin du premier juillet, ordre fut donné de procéder aux lancements.
Le cœur battant, les artilleurs zollernois obéirent sans sourciller aux ordres, et tandis que les clefs de contact tournaient dans les consoles de lancement, le pas de tir était déjà noyé par la fumée des missiles décollant vers leur cible.
Quelques minutes plus tard, les oiseaux de fer sans ailes filaient à des vitesses vertigineuses semer la mort chez ceux d'en face. Rapidement, les satellites zollernoises confirmèrent des dizaines et des dizaines d'impact. Dans le crépuscule, les unités zollernoises de pointe virent des explosions gigantesques au loin. Sur les réseaux sociaux paraissaient déjà des vidéos de badauds krasslandais assistant impuissant à la destruction de leur capitale, à la haine froide et mécanique des Zollernois qui les avaient toujours profondément méprisés.
Le sourire aux lèvres devant les rapports qui tombaient devant lui, Zabrücksi, dont l'aïeul avait rêvé de ce moment, Zabrücksi, dont le nom d'Auzterlitz à Pepperstadt était synonyme de veille sur le Gaustrom, Zabrücksi abordait un sourire béat. Encore quelques minutes, et ils lanceraient ses trente mille hommes sur cette terre maudite.