Édito : Nous, c'est l'Écho du Kolozistan
Chers lecteurs, chers amis, bonjour !
Vous tenez entre vos mains le premier numéro de l'Écho du Kolozistan : le journal des kolozistanais pour les kolozistanais !
Le chemin a été long pour vous offrir ce premier numéro, vous pouvez nous croire ! Tout à commencé dans une petite ferme du coté de Tchernislav, un soir de printemps... nous pourrions vous en dire plus mais il nous faudrait pour cela raser des forêts entières pour pouvoir imprimer ce récit et pas sur que cette histoire vous intéresse ! Aussi, nous nous contenterons de vous dire qu'au départ ce journal devait traiter des actualités locales, tout en offrant une belle part à la vie culturelle et sportive du pays, bref rien de révolutionnaire sans faire de jeux de mots. La vie étant faite de rencontres, nous avons eut la chance d'être reçu par le ministre de l'éducation et de la culture dans le cadre de nos démarches pour créer le journal. Cet homme, qui pouvait annihiler notre belle idée d'un simple revers de la main, nous a posé deux questions :
"Pourquoi voulez-vous un journal ? Et ce sera un journal de quoi ?"
On avoue, on s'est regardés stupéfaits. Le ministre, celui chargé de la culture, nous demandait de lui expliquer l'intérêt de créer un organe de presse libre et indépendant. On ne vous le cache pas non plus, le ton de sa seconde question ne nous a pas enthousiasmé, on a clairement senti que si on lui disait qu'on étaient pas du "même bord" politique que lui (voir en totale opposition pour certains d'entre nous) et bien c'était râpé. Au final on a obtenu son accord mais on est sortis de là mal à l'aise.
Alors on s'est posés autour d'un pot et puis on a discuté. On a échangé. On s'est engueulés. A la fin, comme toujours, on a trouvé un accord : nous allions créer le premier journal VRAIMENT indépendant du pays !
Pas de compromissions, pas de reniements, pas de secrets : telle serait notre mantra.
Alors oui, on a conscience que ça va être être dur et qu'on va (nous) en (faire) baver mais comme disent les grands-mères de nos campagnes : "c'est toujours compliqué de labourer quand la tempête souffle". Alors que le vent souffle, que la tempête s’abatte, on continuera à semer les graines de la vérité.