par Bernard de Carbalanche Lun 7 Mai 2018 - 21:24
Olivier de Carbalanche, représentant de la République de Véran au conseil permanent, pris à son tour la parole :
Madame le Secrétaire général,
Messieurs les Secrétaires généraux adjoints,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, chers collègues,
Notre organisation s'est fixée pour objectif en ses articles premier et deuxième : "le rétablissement, le maintien et la préservation de la paix et de la sécurité international. Elle cherche à favoriser la résolution des différends et des conflits internationaux, par la négociation et la coopération entre ses Membres"
C'est cet objectif de paix et de sécurité commune qui doit guider l'action de l'ONA. Cet objectif, Madame le Secrétaire général le suit aujourd'hui en refusant de se lancer dans une entreprise guerrière préjudiciable à tous et en déclarant la résolution inapplicable. C'est, je crois une position satisfaisante, qui ne ferme ni la porte à une résolution pacifique du conflit en évitant un escalade de la violence par l'usage d'une force inadaptée.
L'ONA a certes réagit avec fermeté en Argentorate contre l'URO et contre le Tsarat d'Eridan. Contre le premier, la violation de la sécurité micronationale était manifeste, l'URO préparant une invasion coordonnée de l'Ouest-Argentorate; nous y avons répondu par une mission d'interposition. Contre le second, elle répondait, à une agression immédiate : le bombardement de Talacamanca. Dans les deux cas, existait une unanimité du Conseil ; je rappelle que la résolution 2016-007 à été votée à une voix de majorité. Enfin, dans les deux cas, il n'y avait aucune contestation territoriale possible. Or, le territoire aujourd'hui revendiqué par le Krassland était jusqu'en 2001, un territoire zollernois, attribué par l'ONV sans l'avis du Zollernberg, au Krassland. De plus, la résolution 2016-007 enfreignait, au moment de son adoption, l'article 3 de la Charte de l'ONA. Ce dernier reconnaissait implicitement la Souveraineté zollernoise sur le Wasserland ; celle-ci n'ayant pas été mise en cause par l'Organisation au moment de l'entrée du Zollernberg.
La république de Véran prend acte de la décision krasslandaise, constatant l'incapacité de l'ONA à appliquer la résolution d'user de toutes les voies possibles pour récupérer le territoire en question. Toutefois, la République de Véran, état souverain et indépendant, ne saurait accepter d'appliquer des sanctions à l'encontre du Zollernberg, qui, en dehors de l'ONA n'est pas soumis à l'application des résolutions. De plus, nous continuerons de reconnaître le territoire revendiqué par le Krassland comme Zollernois, liberté qui nous est garantie par l'article 6. Enfin, nous n'accepterons pas de placer le Grand-Duché sous quarantaine. Il est un de nos partenaires économiques, historiques et culturels. Par son respect des traités bilatéraux et la recherche de solution pacifique au conflit qui l'oppose au Krassland, il a démontré, s'il en était besoin, qu'il n'était ni un état-voyou, ni un état menaçant pour la sécurité internationale.