Bureau du Secrétaire général de l'ONA

C'est ici que le SG de l'ONA reçoit ces invités.

Le Secrétaire Général accueilli la délégation zollernoise.

Le Duc de Wilhelstein avait été nommé Secrétaire général de la Wilhelmshof après la fusion de l'Empire d'Armara et de l'Empire d'Ys où il était ambassadeur. Ce poste était celui du plus haut-fonctionnaire de la diplomatie zollernoise, aussi représentait-il dans ses fonctions le ministre lui-même qu'il assistait au quotidien. La délégation remarqua agréablement la célérité avec laquelle elle fut reçu alors même que nombre d'affaires, et notamment la querelle ysssoise, retenait le secrétaire général de l'organisation.

Le duc parla le premier :

- Excellence, je vous remercie de nous recevoir aussi rapidement.

Le Secrétaire Général salua chaleureusement la délégation Zollernoise, il faut dire que l'arrivée d'état qui n'appréciait pas Ys était un signe de la providence.

D'autant que l'ONA avait été victime d'une invasion d'état Mullerien...

Ce n'est rien monsieur l'ambassadeur. Depuis la modification du RI, il n'y a plus de lettre de créance pour l'ONA. Je ne peux donc que vous souhaitez la bienvenue dans notre organisation.

Le SG hésita

Si vous souhaitez toutefois parler de quelque chose...

- Le Zollernberg n'entend pas a proprement parler rejoindre l'organisation des Nations de l'Archipel. La résolution 2016-07 a été vécu par mon pays comme un camouflet, une humiliation terrible au regard de ses droits de souveraineté. Tant qu'elle sera maintenue, ainsi qu'une épée de Damoclès, le Zollernberg ne pourra envisager de rejoindre l'Organisation que vous dirigez ; ce qui ne préjuge en rien la volonté de mon pays d'aplanir le conflit krasslando-zollernois et de contribuer à sa juste mesure à la paix et à la sécurité du micromonde, au côté de l'ONA s'il se peut.

Les crises advenues depuis notre départ de l'Organisation, les différents épisodes de la tragique guerre civile Francovare, la crise Russlave et désormais la guerre civile Ostarienne, nous rendent nécessaire la mise en place de relations avec l'Organisation en temps que personnalité morale de droit international public, c'est pourquoi nous souhaiterions disposer à Talamanca d'une mission permanente afin d'être représentée auprès de l'Organisation, non comme état membre, mais comme état non-membre reconnu par l'ONA disposant d'un statut d'observateur permanent. Ce statut inédit, permettrait ainsi à des nations non-membres désireuses d'apporter leur contribution à l'effort de paix et de sécurité commune, à la valorisation patrimoniale et culturelle de l'ONA, d'assister et de participer par l'expression de leur point de vue aux séances de l'Organisation sur invitation permanente, sans pour autant prendre part aux votes, ni avoir la faculté de déposer des résolutions, ni même de postuler à des offices onasiens.

Je sais la demande singulière formulée par mon gouvernement. Pour autant, je crois qu'elle serait profitable à chacune des partis, convaincu que le dialogue forge la paix ; bien auquel chacun aspire.

Le SG réfléchit un instant, ce statut serait inédit et ouvrirait de nouvelle possibilité.Le Zollernberg ayant un nouveau un pied à l'ONA il tenterait sûrement de faire passer un jour une contre résolution sur la résolution Krasslandaise

Très bien, j'accepte de vous accorder ce statut, sachez simplement que vous ne pourrez ouvrir de réunion vous même ce privilège étant réservé aux ambassadeurs.

Je vous souhaite toutefois la bienvenue avec ce statut... particulier...

- Je vous remercie Excellence. C'est là un geste qui nous honore.

S'il ne peut ouvrir de réunion en déposant un projet de résolution. Serait-il acceptable que le Zollernberg alerte le conseil permanent sur un sujet que lui tient à cœur, je pense par exemple à l'affaire de Néie durant la guerre civile francovare qu'elle a gérer avec ses propres forces alors qu'une collaboration avec l'ONA aurait pu être la bienvenue ?

Ne serait-il pas judicieux d'organiser et d'officialiser ce statut par motion interne reprenant les points que nous avons soulevés à savoir :

- état non-membre reconnu par l'ONA dont le représentant siège au Conseil permanent en qualité d'observateur permanent
- droit à une mission bénéficiant des privilèges et immunités du corps diplomatique
- droit d'assister et de participer aux travaux du conseil permanent par l'expression de leur point de vue/possibilité d'alerter le conseil permanent sur un sujet (si vous acceptez ce dernier point)
- aucun faculté de déposer des motions ou des résolutions ou des amendements
- aucune faculté de participer aux votes
- aucune faculté de postuler aux offices onasiens
- obligation de respect du règlement intérieur

Un statut clair pourrait inciter des pays non-membres à participer à l'organisation dont vous avez la présidence.

Mais bien sûr, de toute façon avec votre arrivée, nous allons devoir créer un statut pour éviter les problèmes avec Yssois et Krasslandais.

Nous déposerons cette semaine une motion en même temps que le lancement de réforme de la CONACEP.

- Soyez remercier Excellence pour la diligence et la bienveillance avec lesquelles vous avez répondu à la proposition de mon gouvernement. Nous aurons a cœur, si la motion est accepté par les états membres, de participer avec l'ONA à l'œuvre de paix et de sécurité commune.

Monsieur le Secrétaire Général, conformément à la Résolution sur la CONACEP ainsi que les 3 motions affiliées et à votre programme de Secrétaire Général, il serait normalement opportun d'organiser une Exposition Universelle pour Octobre prochain.

Normalement le pays qui accueille cette exposition aurait du etre choisi dès Juin si on en croit les motions.

Néanmoins de la même manière que pour le Congrès Universitaire Micromondiale qui aurait du être organisé en Mai, la complexité juridique de ces motions empêche le développement de ces deux initiatives. 

En effet, la résolution et les 3 motions qui définissent le fonctionnement et les pouvoirs de la CONACEP sont jugés très complexes par le service des affaires juridiques de l'ONA que je dirige.

Par ailleurs contrairement à ce que beaucoup d'état membre semblent croire, la CONACEP n'est pas accessible aux états non membres de l'ONA, la résolution 2017-009 en son article 3 stipulant clairement que seuls les états membres y ont accès. 

Il s'agit d'un cas évident de "complexité mullerienne".

Si le Secrétariat Général souhaite respecter l'objectif initial du Conseil Permanent d'organiser au moins une fois par an à la fois le Congrès Universitaire et l'Exposition Universelle, le service des affaires juridiques de l'ONA lui conseille de réformer les différentes motions et résolution afin de considérablement simplifier le fonctionnement de la CONACEP notamment :

• En réduisant le nombre d'article
  
• En fusionnant la résolution CONACEP avec les 3 motions qui la complète
  
• En ne stipulant pas dans la résolution de date précise sur l'organisation de tel ou tel evenement afin de laisser une liberté à la CONACEP
  
• En supprimant le système de rapport et de rapporteur général en laissant la présidence des débats au Secrétariat Général
  

Par ailleurs ce serait également l'occasion de faire accéder la CONACEP à tous les états y compris non membres (volonté initiale du Conseil Permanent) via peut etre le nouveau statut des états observateurs s'il est voté.

Le colloque de la CSH serait l'occasion si la CSH est favorable ainsi que la CONACEP de se transformer en véritable Congrès Universitaire Micromondial décalant ainsi l'Exposition Universelle le temps de la relance du Micromonde.

Votre dévoué,

Aristide Sally,

Directeur des Affaires Juridiques de l'ONA

Marie-Hélène, une fois qu'elle eut déposé ses effets personnels à la mission permanente des États Fédérés - en particulier un joli petit bikini échancré à l'entrejambe qu'elle comptait bien étrenner au plus vite sur une plage de Talamanca, se rendit dans le bureau du Secrétaire Général.


Marie-Hélène de Palandier : Salut, ma couille, tu vas bien ? Bon, dis-moi, Kopanov, en arrivant jusqu'ici, j'ai vu un attroupement de Nautiens devant le bâtiment. En général, ces petzouilles sont plutôt calmes et là, ils semblent foutrement remontés ! Il se passe quoi, bordel ?

Le SG accueilli son adjointe. Il était habitué au langage vulgaire et barbare des pays du sud et n'y prêta pas attention. Entouré de deux adjoints venant de pays à la culture décadente et libertaire au niveau des moeurs, Kopanov commençait à être habitué à leurs habitudes qui pouvaient choquer les habitants des pays du Nord bien plus civilisés.

Kopanov : Pour l'instant on étudie la question. Personnellement je trouve que cela correspond bien à des manoeuvres de la dynastie Muller mais l'enquête est en cours.

La porte du bureau du SG s'ouvrir dans un grand fracas.

VLAAAAAAOOOOUM!

Un nuage de confettis envahit soudainement le bureau de de Kopanov. Et c'est une file de fêtards grimés, masqués et le cul à l'air qui entrèrent sur la célèbre chanson folklorique zollernoise "la Keuh Leuh-Leuh" de Bizu. Au bout de la queue, Duvalon menait la danse, cul à l'air, zobe à l'air et les pieds dans des tongs recouvertes de poils de dahus.

"CA VA CA VA LES ENFANTS!!!! ON EST CHEZ LES SG!!!...On reprend notre petite fête plus tard".

Arthur enfila une chaussette sur son chibraque et s'affala sur un petit fauteuil dont il fit craquer le cuir en pétant lourdement.

- Ah putain ce qu'on se marre avec la délégation zollernoise!!!! Hé Koko, faut trouver un moyen de le faire rester hein!! Hier soir on s'est tapé une zoukroute arrosé à la Pilz! L'autre pétasse de Palandier a tellement bouffé et picolé qu'elle s'est pilzée dessus. On a du s'y mettre à 4 pour la ramener à son burlingue! Rohohohohoh c'te biture!!!!!

Duvalon se retourna et croisa le regard de Marie-Hélène.

- Ah tiens, elle est là celle-là?

Le pryan posa sa jambe droite sur l'accoudoir de son fauteuil et entreprit de se gratter les couilles.

- Bon ben puisqu'on est là tous les trois, on peut causer des nautiens si vous voulez. Personnellement je m'en torche. Ces mange-merde devrait nous remercier de les avoir sorti de la mouise. À part ça, j'ai une annonce à vous faire. Je quitte le bled. Je me casse. Plein le cul, je viens de filer ma démission à mon prez'. J'ai démissionné de tous mes mandats. Je rentre à Prya. J'ai quelques idées en tête qui sont un peu incompatibles avec tous ces mandats. Ça me fait chier de vous laisser hein...

Duvalon se retourna

- Enfin, façon de parler hein...Mais c'est ainsi. Bon, je reviendrai hein. Pas question de louper les soirées zoukroute zollernoises.

Duvalon avec son entrée fracassante avait donc franchi le cap. Il y avait plusieurs semaines que Duvalon souhaitait partir pour des projets plus personnel, c'est pourquoi cela ne surprit pas le SG.

Je comprends... Je vous souhaite donc bonne chance pour votre nouvel avenir !

La Mézène regarda l'énergumène qui venait de pénétrer dans le bureau et soupira en apercevant la tenue qu'il portait. "Mais comment ce pignouf a-t-il pu se faire élire Président à Prya ?", se demanda-t-elle.


Marie-Hélène de Palandier : Monsieur Duvalon, je crains que vous ne fassiez erreur, je n'étais pas présente lors de cette soirée dont vous parlez. Je viens d'arriver à Talamanca, jusqu'à présent j'étais chez moi, à Mézénas ! Vous avez dû me confondre avec une autre personne, ce ne sont pas les femmes séduisantes qui manquent, ici.

Et pour être sincère avec vous, je ne vous dirai pas que je suis désolée de vous voir partir. Monsieur Kopanov et moi sommes tout à fait capable de tenir la boutique sans vous !

(se tournant vers Kopanov) Bon, ces choses étant dites, t'as une idée de ce que réclament les Nautiens ?

Duvalon se gratta la tête, avant de se gratter le cul.

- Mais alors, c'était qui la grosse vache qu'on a déposé devant son bureau???

Marie-Hélène de Palandier : Sans doute une femme de petite vertu, qui monnaye ses charmes et que vous auriez ramassée sur un trottoir.

Ça ne m'étonnerait pas d'apprendre que c'est quelque chose que vous faites souvent. Arrivé un certain âge, certains doivent sortir leur larfeuille pour pouvoir tremper leur biscuit !

Duvalon observa un instant de Palandier. Un morceau de brocoli était resté accroché à l'une de ses mêche de cheveux. Le pryan regarda son zob soigneusement langé dans une chaussette et pensa :


"Elle ne me déclencherait même pas une demie-molle cette grognasse..."

Se détournant totalement de Duvalon qui, pour elle, n'était déjà plus Secrétaire Général adjoint, Marie-Hélène relança Kopanov, qui était demeuré étrangement silencieux depuis quelques minutes.


Marie-Hélène de Palandier : Bon alors, mon gros, tu vas me répondre ou bien t'as besoin que je te fasse une demande en trois exemplaires ?

Kopanov avait observé la scène d'un air amusé, ce genre de spectacle était stupide mais vraiment drôle. Se réveillant lorsque la Mézène reposait sa question pour la seconde fois, il se décida enfin à répondre.

Ce que les Nautiens veulent ? Eh bien plus de protection puisque c'est la deuxième fois qu'ils en prennent plein dans la figure à cause de nous et ne plus être reconnu comme Barbares des terres grisé et de facto obtenir un siège au conseil permanent.

Marie-Hélène de Palandier : Un siège au Conseil Permanent ? Et pourquoi pas tes baloches sur leur nez, ça leur ferait des lunettes ! Nautia et Ilette sont administrées par l'ONA, ce n'est pas un état souverain donc, selon l'article 7 de la Charte, ils peuvent toujours s'accrocher, ils n'auront pas ce siège qu'ils demandent !

Et pour leur protection, on n'a qu'à créer un corps d'armée de l'ONA. De cette façon, en plus d'assurer leur protection, en même temps on pourrait assurer la nôtre. T'en dis quoi, Kopanov mon copain ? (en se tapant la tempe de l'index) Ah, elle en a dans la cafetière, la Palandier, hein ?

Kopanov : Hum, pour le siège, je ne vais pas répondre, c'est réclamé par une minorité. D'ailleurs devant le siège ils étaient bien ivres er j'ai cru voir le Pryan Duvalon avec eux... ce qui expliquerait son... accoutrement.

Pour la sécurité, il ne faut pas tomber dans le piège de la création d'une armée où nous tomberons dans les mêmes problèmes que Muller.

Je pense plutôt repeindre les deux bateaux offert par Edoran et recruter une force de police et non militaire.

Un courrier arriva dans le bureau du secrétaire général, il avait mit pas mal de temps à arriver vu les circonstances actuels dans le pays.

FÉDÉRATION D'ARMARA
BUREAU DU PRÉSIDENT PROVISOIRE.

Mallington, le 1er Août 2017


Monsieur le secrétaire général, depuis la disparition de l'abomination appelée Ys et la fuite de ses ressortissants pratiquant la politique de la terre brûlée, la disparition et probablement la mort, des anciens empereurs d'opérette Horton et Montgommery. Notre siège dans votre institution est resté vacant, occupé par un usurpateur. Nous souhaitons reprendre notre place auprès de vous et des nations civilisées du Micromonde ainsi que cela aurait toujours dû l'être. Ceci n'est pas hélas du domaine du possible pour le moment, compte tenu de l'état dans lequel se trouve mon pays, jugez plutôt :

- Plus de système économique.

- Plus aucun bâtiment qui ne tiennent debout à l'exception de quelques miraculés comme le palais blanc.

- Les réseaux d'eau et d'électricité sont détruits.

- Plus d'aéroport, j'ignore d'ailleurs si ce message vous sera parvenu. Monsieur le secrétaire général j'hérite d'un pays en ruine où tout est à reconstruire. Pour l'heure, la confédération de pirée a envoyé des vivres et des médecins sur place pour nous aider à faire face au plus urgent. Mais je crains que l'hiver venant, ce ne soit des millions d'Armaréens qui payent le prix fort de la folie Yssoise. Je demande donc officiellement l'aide des pays membres de L'ONA et de l'AHLEM. Seul, nous ne pourrons faire face à une telle désolation.

Bien à vous.

Edward Walker.

Kopanov faisait ces bagages, désormais ce dernier retournait chezlchez lui pour se consacrer à la futur campagne présidentielle de Kirov. Il attendait tout de même le nouveau SG afin de lui transmettre les dossiers.